30 avril 2009

ADJ : café ou lifting ?



Pour l'autoportrait du jeudi, j'hésite entre un café et un lifting. Ce sera un double café. Sans sucre. Sans lait. Bien serré. 
A part ça, je range mon blog, vous avez vu ? 

29 avril 2009

I love clutter










Rien ne vaut une petite séance chez Pascal pour retrouver le moral et oublier le labyrinthe des services centraux de l'Etat Civil.

( On tient le coupable : Hugues.  S'il faut deux L pour voler, il faut un F pour retrouver  son identité... maintenant qu'on a trouvé  le grain de sable, il va falloir remettre la machine nantaise en route... Diky  mockrat Pani Catherine Dofkova...)

Si certaines lisent des livres et font des stages pour se délivrer du " clutter", d'autres passent une petite heure chez  leur brocanteur préféré et même si c 'est pas raisonnable , reviennent avec :
un rouleau de machine underwood noir dans une boite en bakélite  marquée A(R)MOR
deux battoirs
6 osselets en véritable os de boeuf pour montrer aux petits enfants
6 assiettes en porcelaine si jolies et si peu chères, si, si je t'assure...
et déjà le regret de ne pas avoir pris les 99 coureurs du Tour de France en plastique rose, les deux chaises de jardin amoureuses, les 10 tiroirs de la sacristie et un pied neuf pour le mannequin de couture de mémé  qui l'a bien mérité.


Autre consolation, the fantastic bed  est arrivé et pas si endommagé.  J'ai bien dormi, survolé le bassin d'Arcachon, traversé plusieurs océans, pique niqué à Canala, arrêt pipi à l'île de Pâques grignoté un bagel dans upper west side et atterrissage sans encombres vers 8 heures. 



28 avril 2009

du blue(s)



Heureusement j'ai vu la Ronde de nuit de Peter Greenaway et Ivre de femmes et de peinture de Im Kwon Taek. Je suis sûre que ça m'a aidé. ( Je vous les recommande)

J'ai une commande.   Je croyais jusqu'à hier  être incapable de l'honorer. Il y avait un cahier des charges et une histoire émouvante qui m'a décidé à accepter le défi. Je n'ai rien contre l'idée de la commande mais je m'en croyais incapable. Voilà ça c'est fait.

A part ça, j'attends mon mythique lit volant qui n'arrive jamais... La réalité l'a rattrappé. Le transporteur préfère me prévenir que le coli(t) est endommagé... j'ai le droit de le refuser ( encore heureux). Je ne sais pas si je vais pouvoir m'envoler  avec pour Canala ... J'aurais peut-être dû commander un tapis volant au Père Noel.

D'autant qu'avec la réalité qui  s'acharne, on est pas sorti de l'auberge de Franz K. Fini de rêver, va falloir voir à galérer, et à ramer...

Tu l'as bien mérité, chante Clarika. T'avais qu'à pas naître au pays de Kafka chante le Ministère amer des Affaires étrangères.
 Voilà que notre Anje est inconnue au bataillon des petites filles nées dans les colchiques de Praha  dva... Va falloir prouver sa nationalité à la princesse de Na Piskach...  Prénoms de papy, couleurs des chaussettes  de mon arrière grand père  et  photos d'identité de toute la famille depuis Cromagnon... On est pas près de  faire escale à Tokyo.

Heureusement Dominique A me chante que nous sommes immortels, ça tombe bien.

et une nature morte puisque c'est mardi : 


Dans l'île d'Oléron
pinceaux dans le lavabo
commande honorée

27 avril 2009

fil, fils



Une éclaircie. Vite, étendre du linge.   Portrait d'un jeune homme en lessive.  Ponta Delgada Canala, des ponts pas des murs. 

26 avril 2009

Cordes









Levée aux aurores pour  l'amour de la musique,  des instruments à cordes frottées et des petites musiciennes,  traversé Champagne à 8 heures du matin,  avec l'impression de rouler en décapotable  ( vive les vitres à manivelle ...),  dialogué avec une lectrice avisée et fidèle  ( c'est un dialogue avec toi même en somme, on ne comprend pas tous les clins d'oeil _ mais est ce que je les comprends moi même ? ),  de retour à  la maison avec un torticolis (Rochefort, ses priorités à  droite,  avec la vitre avant droite occultée par un sac poubelle noir, je vous explique pas, ou plutôt si je vous explique), j'étends ( et j'ai teint, j'éteins ?)  et j'illustre mes propos d'hier (le linge  rougi et le baquet d'eau bleue de la blanchisseuse )  sur   la corde à linge.

panier garni


Peu de victuailles mais des trésors dans le panier. Chaque membre de la famille Hopper ( notre nouveau pseudo) a choisi son cadeau mais on ne dira  pas qui a choisi quoi. Surprise.
La libraire a ri quand elle m'a vu brandir le livre jaune. Je le savais, qu'elle a dit. Que vous le choisiriez.
 On en a parlé pas plus tard qu'avant hier : c'est vraiment étrange toutes ces coïncidences. Tous ces signes qui nous font des clins d'oeil. Encore faut il les  voir et en faire bon usage.

Donc ce livre absolument improbable de l' écrivain américain Richard Wright  " Haïku, cet autre monde".

237

The caw of a crow
Loops over a sunburnt hill
And fills a valley

Le cri d'un corbeau
Tourne sur un coteau grillé
Et emplit la vallée


448

A washerwoman
Dyes a tub of water blue, _
The sunlit spring wind


Une blanchisseuse
Teignant un baquet d'eau bleue_
Vent d'avril ensoleillé !


420

A single letter
Fluttering in the mailbox : _
A gusty spring wind.

Une seule lettre
qui s'agite dans la boîte _
Rafale de  printemps.




rouges


aujourd'hui c'est un petit marché. Pas question de remplir le frigo de la maison désertée. Juste quelques oeillets rouges. ( aqui posto de comando do movimento ...) et un poème de Herberto Helder  volé sur le site de Joao.

Se houvesse degraus na terra...

Se houvesse degraus na terra e tivesse anéis o céu,

eu subiria os degraus e aos anéis me prenderia.

No céu podia tecer uma nuvem toda negra.

E que nevasse, e chovesse, e houvesse luz nas montanhas,

e à porta do meu amor o ouro se acumulasse.


Beijei uma boca vermelha e a minha boca tingiu-se,

levei um lenço à boca e o lenço fez-se vermelho.

Fui lavá-lo na ribeira e a água tornou-se rubra,

e a fímbria do mar, e o meio do mar,

e vermelhas se volveram as asas da águia

que desceu para beber,

e metade do sol e a lua inteira se tornaram vermelhas.


Maldito seja quem atirou uma maçã para o outro mundo.

Uma maçã, uma mantilha de ouro e uma espada de prata.

Correram os rapazes à procura da espada,

e as raparigas correram à procura da mantilha,

e correram, correram as crianças à procura da maçã.


Herberto Hélder 


(S'il y avait des escaliers sur la terre et des anneaux dans le ciel

Je gravirais les escaliers et aux anneaux, je me prendrais

Dans le ciel je pourrai tisser un nuage  noir

et qu'il neige, qu'il pleuve et qu'il y ait de la lumière sur les montagnes

et qu'à la porte de mon amour l'or s'accumule



J'ai embrassé une bouche rouge et ma bouche s'est teintée

J'ai porté un mouchoir à ma bouche et le mouchoir a rougi

Je suis allé le laver à la rivière et la rivière est devenue rouge

Et la fimbria ( ?)      de la mer, et le milieu de la mer

Et rouges  les ailes de l'aigle 

Descendu  boire

Et la moitié du soleil et la lune entière sont devenues rouges


Maudit soit celui qui a jeté la pomme dans l'autre monde

Une pomme, une mantille d'or et une épée d'argent

Les garçons ont couru après l'épée d'argent

Et les filles ont couru après de la mantille d'or

Et les enfants ont couru, ont couru après la pomme )




25 avril 2009

Lettre de Canala 2 : brizhvarc'hadourezh et ordinary things



Qu'est ce qu'une lettre de Canala ?

C'est un texte en plusieurs parties destiné à accompagner l'exposition " A quoi rêvent les laveuses et autres contes " . Il est signé X.  comme Xârâcùù, la langue parlée à Canala.
Mais il  pourrait être signé Gonçalo Campos Dias.  Ou le Koala. Ou  X Jean Louis. Ou Délio.
Ce sont les hétéronymes de mon critique d'art préféré.
On s'en fiche que l'exposition soit terminée depuis le 8 avril. On s'en fiche.

Comme l'exposition, ce texte est un collage. Je le trouve très beau.  Peut être un peu flâtteur et je prends  garde à ne pas lâcher le fromage que je tiens dans mon large bec.

Lettre de Canala 2

Well, Shakespeare ?
He's in the alley
Speaking to some french girl
Who says she knows me well.
Want to send a message
But the post office has been stolen
And the mail box is locked. (5)

On en était restés au travail, ou plutôt non, au pas de côté, au pas  que le travail ( Jean Marie Tjibaou a dit ( Mano aussi dans ses TPE) : " Dans notre système, l'homme n'est pas le maître".) :

Os tanques tinham sempre uma baba de roupa que foi posta em primeiro sabao. A lavadeira era uma espécie de Coré que velava sobre os sinais de vida e de morte. Procedia a lavagem das toalhas enegrecidas do lastro gordurento da cozinha ou manchadas de vinho espesso e roxo. Ela sabia a casta da uva so de ver a sua nodoa ; sabia das regras das mulheres e da sua vida genital, so de tocar os panos sanguinolentos (...) A lavadeira era muda, duma familia de mudos e idiotas. Mas ela, Ritinha, singularmente curiosa e alegre de perceber o mundo. (1)

(Les lavoirs étaient toujours plein  de linge mis à tremper. La laveuse était une sorte de Coré qui veillait sur les signes de vie et de mort.  Elle lavait les toiles noircies par la graisses des cuisines ou tachées par le vin épais et rouge sombre. Elle devinait de quel cépage il s'agissait d'après la tache ; elle connaissant les règles des femmes et leur vie génitale rien qu'en  touchant les linges sanguinolents (tu aimais bien ce mot ( oui et j'aime toujours) ) (...)  La laveuse était muette et venait d'une famille de muets et d'idiots. Mais elle, Ritinha, extrêmement curieuse et joyeuse de comprendre le monde) 
Je traduis un peu à la va-vite mais cette lettre doit être polyglotte. ( et je rajoute mon grain de sel peut être maltrapropos)


"Mais à Hawaï, la beauté est, semble-t-il placée au cour de la société : elle est le principe qui fonde son organisation." (2) Marshall Sahlins n'en est pas si sûr mais on fait, désespérément comme si... Il risque même, après le dionysiqaue et l'appolinien, un modèle  culturel océanien "aphrodisien". Tu n'aurais pas commencé une série aphrodisienne et planante ?

Puisqu'on est dans le psychédélique, écoute un peu ce que disait Brian Eno, pour expliquer son travail :
" making the ordinary interesting, which I've always been interested in doing (...) finding a pre-delivered message, which you put in a context so that the meaning is changed, or the context amplifies certains aspects of the meaning " (3)

Anjela Duval n'a peut-être pas plus connu Brian Eno qu'Yvonne Verdier mais aurait-elle correspondu avec Chaissac ?

Ma skrivan da noz war  gein goleier lizhiri
Barzhonegoù dister : brizhvarc'hadourezh
Na gaver enno nemet bleunioù gouez
Hag ur vruzhunnen karantez
Rak kement-man a ran evit ar re a garan
Barzhonegoù-noz, Barzohenegoù-deiz  Genver 1966

(Si j'écris le soir au dos d'enveloppes
Des poèmes humbles : camelote
Où l'on ne trouve que des fleurs sauvages ...
Et quelques miettes d'amours.
Car tout cela je le fais pour ceux que j'aime "

Poèmes de la nuit, poèmes du jour, janvier 1966 ) (4)

Tout ça pour dire que Christine Choffey, l'affranchie petite-fille de facteur muet, est attendue à Canala.  Pas très loin des PTT ( OPT en calédonien) Le code postal ? 98813 et il y a des timbres et toutes ces sortes de camelote ( brizhvarc'hadourezh) et d'ordinary things ( l'amour ! la nuit, le jour) sans lesquelles nous ne saurions vivre, n'est ce pas ?

A propos döö   veut dire  " colonne vertébrale" en  xârâcùù.
x

(1) Jean Marie Djibaou  La pensée kanak, odile Jacob 1996
(2) Agustina Bessa Luis  Vale Abraao Guimaraes editores Lisboa 1999
(3) Marshall Sahlins Des îles dans l'histoire Hautes études Gallimard Le seuil Paris 1989
(4) Brian Eno  interview by R Williams Melody maker 1980
(5) Anjela Duval Quatre poires traduit par Paol Keineg Mignoned Anjela 2003
(6) Bob Dylan  Stuck inside Memphis with the Memphis blues again  Blonde on blonde Columbia 1966 Please check the words Mano...

24 avril 2009

musical friday


three nice days with Gabriela. And a  friendly evening with SOWENKO and co and co.
 She'll be back on Tuesday  May 26 th ( Rochefort, la Poudrière). We'll be there.   Nice present.  Many thanks. Et Sowenko le 19 juin à Angoulins pour fêter l'été ...


fragment d'autoportrait à l'épine d'Albertine

J'ai voulu raccrocher le rosier Albertine qui s'était affaissé quand  je l'ai démélé d'avec sa voisine la glycine. 
Comme à chaque fois, je me suis piquée. Trois fois. Je ne me suis pas endormie 100 ans. J'ai juste attrapé le tétanos. 
Comme c'est au moins la centième  fois que je l'attrape, je n'ai pas paniqué. Je suis sortie acheter du désinfectant. Je suis tombée sur le bon docteur B  devant la pharmacie qui n'ouvrait pas. Il m'a dit que le whisky, c'était bien aussi.  Comme le koala  a laissé une bouteille de Isle of Jura 10 ans d'âge à moitié pleine,  et qu'il est parti aux antipodes, je me suis lavée les mains avec. Il n'en saura jamais rien. Il n'a pas fait de marque  avant son départ.
 Le bon docteur B m'a  aussi conseillé d'en boire un verre mais je me suis abstenue.  Evidemment toute la journée, j'ai senti fort le whisky et les  gens m'ont regardé d'un drôle d'air. Mais  j'ai encore échappé au tétanos. Pour être honnête le bon docteur B m'a aussi conseillé de mettre mes vaccinations à jour avant de partir. 

22 avril 2009

upper west side in Rochefort


ça y est. Je suis arrivée en haut.   J'ai planté mon petit drapeau . 

Cette petite chambre mansardée aux murs orange  est bien accueillante. J'aurais aimé un nid comme celui ci pour mes années d'adolescente.
 Et dans le cabinet de toilettes, j'ai trouvé une paire d'ailes de corbeau abandonnées depuis des années sur  le rouge.   Je devrais  faire cette ascension plus souvent. Il y a des trésors au teenage floor.

Et si je les enfilais,  en ne m'approchant pas trop du soleil, tu crois que je m'envolerais ?

A part ça, chez nous, figurez vous, ça ressemble aux maisons de l' " upper west side" , dixit une spécialiste. 

 Et toc.

ça rappelle le mythique Rochefort New York New York Rochefort du grand Jacques à Rochefort en accords...

Mano en est resté baba. Lui qui  se croyait  enlisé dans une " very small town" le voilà à New York en trois petits mots. Encore mieux que le low cost, dear, dear.

Je suis l'affranchie petite fille d'un facteur muet



Et j'ai toujours aimé recevoir des lettres. Celle du jour m'a laissé muette.

Comme l'autre cadeau de la journée : 
la chanson  de Sophie  " Du rêve des laveuses". 

Sans voix, je suis restée.

 En conséquence, c' est en silence
 que je vais remplir 
 les cantines  rouges et bleues et gigognes
que m'a prêtées  le Saumon voyageur.

21 avril 2009

oh, my god, what happened to your clutter ?





Evidemment,  ça paraîtra désordre pour ceux qui n'ont pas  vu le champ de bataille avant. Mais, moi je me pâme.  

Pour les cimes, j'ai dû bivouaquer à mi pente mais demain je repars à l'assaut  avec mes 40 et quelques balais ( bravo Martine, elle est très bonne).

20 avril 2009

grande chasse de printemps



Avril file. 
Dimanche couleur glycine et gingko. 
T'as vu,  j'ai fait le nécessaire pour qu'elle n'importune pas M. Brindiver. Je ne suis pas tombée de l'échelle. C'est sûr, je m'améliore...

On a chassé le mouton avec mon ange. A mains nues .  La gibecière de l'aspirateur est pleine à craquer, ça lui fait tout drôle.
Demain deuxième partie de la transhumance, on attaque les cîmes, ( the teenage floor, if you see what I mean) Là,  c'est une autre  paire de manches.  Nous nous les retroussons. Nous sommes vaillantes.
Quand même, un petit stage à No more Clutter, m'aurait peut-être aidée. Hier  j'ai apporté 4 grands sacs de vêtements à Emmaus ( Good) mais je suis revenue avec une table et 3 tiroirs de tailles différentes ( bad). More clutter...

19 avril 2009

on badine avec l'amour du fromage





Le ton était badin dans la queue du fromager. J'ai dit " Un petit fiancé des Pyrénées, s'il vous plait, bien fait".   
Ca a bien fait rire ma voisine.  Son mari a trouvé que les fromages avaient des noms  de plus en plus alléchants : brin d'amour, tentation, coeur de Rollot et  coeur de Neufchâtel. Je leur ai conseillé le Langres de la semaine dernière.  Ils m'ont raconté leur visite de la ville de Diderot : belle, fortifiée et froide. La conversation a dérapé sur la météo et les villes les plus froides de France. 
Personne n'a parlé du trou du cru.  Je n'oserai jamais acheter un tel fromage.

Chez le maraîcher,  2 euros pour des navets d'art, c'était cadeau. 

J'ai eu  de la sympathie pour la limande avec sa gueule de travers  et son prix de rien du tout. 

Au déjeuner, on s'est jeté sur le fiancé. Délicieux.

voilà c'était samedi et c'était marché. 

18 avril 2009

sur la terre




Merci au premier mûrier de la rangée qui longe la cour d'avoir tardé à ouvrir ses bourgeons et de nous avoir offert une branche pour notre dernière leçon de choses d'avril. 
Et quelques uns des 50 000 poèmes de Yosano Akiko sont arrivés à temps



Une seule branche 
 de ce prunier sauvage
nous suffira bien
si peu de temps nous sépare
nous nous quittons pour si peu


Vers le petit jour
tendresse pour une étoile
dans mon poème
et si nous vivions ensemble
une fois retombés sur la terre

16 avril 2009

C'est pour mieux te voir, mon enfant...



des lunettes pour mes yeux et un  petit café pour ne pas mollir.

"une fille avec des yeux bleus, un peu molle"  c'est curieux parfois le regard des autres.

15 avril 2009

Chasseur-cueilleur à l'autre bout du monde



Aujourd'hui mercredi, j'ai trouvé le moyen de  voler les images d'un blog ami mais privado "Lettres de Canala"; Je suis fière de moi et de mes larcins du mercredi matin. Quand il ne se passe rien à R.ochefort, à Hienghène, il s'en passe de belles.

A tous ceux et celles qui croient que les roussettes sont des requins, voici le contenu de la gibecière de Robinson : dans le bac bleu, les roussettes roussies par le feu pour enlever les poils,( je crois que je tiens la prochaine étape de mon bestiaire...) juste avant qu'elles ne  soient transformées en civet. A droite, les premières ignames, objets de toutes les attentions. A vous de trouver qui est le troisième invité de ce festin hors du commun. 

Dans la deuxième gamelle,  les roussettes se sont cachées sous le chou kanak, cueilli à l'aube par le même Robinson, avec délicatesse et savoir faire au dessous de la troisième feuille comme le lui a enseigné  Martial. 

Mon univers culinaire étroit, étriqué ? me pousse à évoquer le caldo verde ( la soupe au chou rapé  du Portugal cher à mon coeur et mes papilles)

14 avril 2009

C'est déjà le jour de la nature morte ?


étoiles
eh, toi, le ...
et ...  les toiles ?

bonnes étoiles ( petites et précieuses...) 
et quelques arêtes


c'était pour te dire qu'il faisait beau sur la mer aujourd'hui










Et que les crabes étaient verts. Comme les crevertes.
Et aussi oranges. Et roses. 

Qu'Hansel et Gretel étaient passés par là, c'est sûr et qu'ils retrouveraient le chemin de la maison cette fois.
Qu'on était ravis de retrouver le sable et le soleil enfin qui nous chauffait le dos. Et nos ombres aussi.

13 avril 2009

travailler moins pour lire plus





Les signes se multiplient : la libraire m'offre une  affiche rouge de la Rue du monde pour placarder  dans la maison aux volets rouges. 
Rurart (une galerie d'art dans un lycée agricole de la Vienne) m'invite au vernissage d'une exposition  intitulée : pourquoi travailler ?  ( Malheureusement ce jour là,  je travaille)
Et en rangeant encore et toujours, parmi les innombrables  prospectus ramenés des musées de Bâle,  il y a 2 ans ( 3 ans ?) l'affiche de l'exposition vue au Musée Tinguely...