11 juillet 2006

As ilhas dos açores : vacas , lixo et areias negras


Vivre aux Açores pendant trois ans, on ne s'en remet jamais tout à fait. Même si on était heureux de s'en arracher.
Les Aco
res, ce sont des heures à arpenter le bord de mer, les plages, les grèves. Ce que rejetait la mer était somptueux, j'en ai rempli des valises qui sont toujours entassées à la maison et que j'ouvre parfois. C'était la matière première de l'exposition de Lisbonne ( débris d'îles, destroços de ilhas).





Des valises sont sorties des vaches laitières, celles qui marchaient lentement sur les routes entre Sao Vicente et Faja de Cima ( A Prague et dans le pays on ne voyait jamais de vaches), ces vaches qui ont empli le champ des tableaux de l'exposition de Prague ( collages Ponta Delgada Lisboa Praha).





Quinze ans plus tard, j'ai ressorti mon bocal de sable noir. 3 fois neuf petits tableaux, un archipel portatif
pour voyager léger
.










un panier pour transporter les bananes de Pedro, la flûte de Sandra, le jeu de domino des hommes de Pico da Pedra, un bidon pour le lait, un bouquet d'hortensia, uma pasta para o Senhor Doutor, um guarda chuva porque ha chuva hoje, uma boia porque Mota Amaral nao sabe nadar, yo, uma cadeira de bébé para o manel, o menino Jesus, uma mochila para os amigos dos Açores, uma "cantine" azul para levar as coisinhas de Le Havre à Ponta Delgada,des outils pour le petit cordonnier de la rue Melo Abreu, une boîte de peinture, des bottes, une barrique de vinho de cheiro, des malles, des valises, une théière pour se faire un petit thé de Gorreana et le partager avec Nicole et Valérie ...


































5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a comme ça des petits riens, comme tu dis, qui sont tout. Collages que nous conservons avec émotion.
Les petits bouts de papier fripé qui s'enjolivent de soleil, papier mâché longument sous les gencives des mots. Les petits mots durs aux écoliers qui deviennent doux et tendres sous les poils du pinceau.
Parcourir ces instantanés, souvenirs volés à l'oubli qui font frémir le coeur.
Il y a les vaches des Açores, s'appellent-elles, au fait, Mimosa? Sont-elles comme celles des colchiques d'Apollinaire qui, dans ce pré mal fleuri en automne, lentement s'empoisonnent tandis que les enfants vêtus de hocquestons jouent de l'harmonica?
Il y a aussi les vaches de Lisbonne, en acrylique, la vache taxi, la vache jaune tramway,la vache fleurie minhota et toutes les autres qui vous attendent, grands et petits - plus si petits que ça, dans la ville aux sept collines.
Luis Pimenta

Anonyme a dit…

Il y a comme ça des petits riens, comme tu dis, qui sont tout. Collages que nous conservons avec émotion.
Les petits bouts de papier fripé qui s'enjolivent de soleil, papier mâché longument sous les gencives des mots. Les petits mots durs aux écoliers qui deviennent doux et tendres sous les poils du pinceau.
Parcourir ces instantanés, souvenirs volés à l'oubli qui font frémir le coeur.
Il y a les vaches des Açores, s'appellent-elles, au fait, Mimosa? Sont-elles comme celles des colchiques d'Apollinaire qui, dans ce pré mal fleuri en automne, lentement s'empoisonnent tandis que les enfants vêtus de hocquestons jouent de l'harmonica?
Il y a aussi les vaches de Lisbonne, en acrylique, la vache taxi, la vache jaune tramway,la vache fleurie minhota et toutes les autres qui vous attendent, grands et petits - plus si petits que ça, dans la ville aux sept collines.
Luis Pimenta

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Alexandra Baptista a dit…

pois conheço o Filipe Franco e Pedro Leite também. São duas pessoas que estimo bastante. O Filipe não tenho visto mas, o Pedro é meu colega na Escola Antero de Quental. Um bom colega!

Hei-de cá voltar com mais calma.

christinecho a dit…

Merci Luis pour ton commentaire et aussi pour ton accueil chaleureux.

Merci Alexandra, j'espère qu'on aura bientôt des nouvelles des Açores et de Pedro

Muitissimo obrigada.