26 novembre 2006

Cher Ivan, non je n'oublierais pas ...



Ivan ( Marinovic Brscan) notre brésilien croate de l'IUT de Tours se rappelle à mon souvenir. Il y a quelques mois je lui ai laissé un message sur son blog... et il vient seulement de me reconnaître.
Il me rappelle nos retrouvailles à Salvador de Bahia, il y a des siècles, il y a une éternité... en 83 ?
C'est vrai que Salvador aurait pu figurer dans le message "mille et un lieux"
On s'était dit rendez-vous ... à la gare routière de Salvador. Pendant quelques jours avec Thierry C., nous sommes devenus des personnages d'un roman de Jorge Amado.
Notre hôtel pas cher était en fait un bordel, la salle de télé accueillait Gabriela Cravo e Canela et ses amies .
Moi, on m'avait proposé de rester et d'intégrer l'équipe sous le nom de
Filet-Mignon, en dansant un forro à la discothèque o wagao. Le gars pour essayer de me convaincre me disait qu'une étrangère , une Argentine avait fait un tabac sur les trottoirs de Salvador. Alors, avec une française on allait tout faire exploser. Tentant...
Je me souviens de la sortie au restaurant de l'école hôtelière avec un sac plastique plein de billets dévalués. J'ai alors repensé à mon livre d'histoire de terminale et à cette photo d'un Allemand transportant son argent dans une brouette au moment de la crise de 29. Mais nous, c'était pour faire un délicieux repas . Je me souviens de vatapa, siriri, moqueca...
Je me rappelle du candomblé, de la mère de saint ( mae de santo), du marché où nous étions allés chercher les produits demandés pour la deuxième séance. J'ai oublié le nom du marché... Santo Antonio peut-être ou Sao Francisco.

Non, Ivan, je n'oublierais pas mais c'est vrai que vu de Rochefort, j'ai plutôt l'impression que tout ça, je l'ai révé ou je l'ai vu au cinéma.
Mais toi tu me dis le contraire et je te remercie, companheiro.

Pour toi une petite chanson :

Aprende a nadar, companheiro bis
Que o mar se vai levantar bis
que a libertade esta a passar por aqui bis
maré alta maré alta


et muitos beijinhos

CC



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