29 février 2008

Noticias da casa (3) ; juste des jolies couleurs


L'entrée délabrée prend parfois de jolies couleurs.

Noticias da casa (2) : le BIS qui manquait et le reste....


Enfin, j'ai pris mon pinceau, ma peinture et mes pochoirs. Le jeune facteur remplaçant saura enfin où glisser le courrier. Ici, c'est 25 BIS entre 25 et 27. Et pas TER comme le dit étrangement l'annuaire. Gris sur gris pour la vie en rose. Maintenant vous savez quelle porte c'est. On vous attend.

Noticias da casa (1): les ardoises de Valou sur le mur de la chambre






Ca y est, Valérie, j'ai fait bon usage de ton cadeau. Une tête pour le lit. Qui me fait penser à Christian Boltanski. Est-ce que c'est l'agencement des ardoises ? Leur forme ? OU simplement les photos que j'ai collées sur trois d'entre elles. Légère, très légère similitude,( on ne joue pas dans la même cour) non voulue mais qui me fait plaisir.


Boltanski au MacVal ( Vitry)

28 février 2008

d'Amadora à la rue d'Avron : planches voyageuses



Achetées vierges à Amadora, Amadora qui est au Cap-Vert ce que Montreuil sous Bois est au Mali, où veinards, Luis et Ana nous avaient prêté un appartement, après des semaines de quête désespérée ( les Portugaises ont de magnifiques bacs en ciment dans leurs cours avec planches à laver intégrées ( intransportables), ces deux stèles sont aujourd'hui la propriété de VB chez qui on peut les admirer dans l'entrée, rue d'Avron, à côté du tableau orange des vacas do Pedro, ah as vacas do Pedro. Que saudade meu deus do ceu, que saudade que temos. E nao so do Pedro. Mas tambem, sim das bananas, das areias pretas, da gente boa, dos amigos dos Açores. Sera que uma viagem se prepara ? Je demande pardon aux Lusophones pour l'incapacité de mon clavier à restituer convenablement les accents.

Va savoir pourquoi, ces planches semblent avoir appartenu à deux veuves de soldats de la première guerre mondiale, morts le 9 avril1918 pendant la bataille de la Lys.

26 février 2008

objet N°9 : mon pola(roïd) volé



En vigueur depuis 198O date de son achat et jusqu'à notre périple transalpin en 2004 : Gênes-Palerme par la mer et retour par la botte via Matera et ses Sassi, ville natale de la bella Sandra, il disparut avec quelques CD, sur le port de Gênes, sous l'oeil indifférent de Christophe Colomb. Des brigands de bas étage avaient vidé la valise de Mano dans une mare de pipi, laissé chaussettes et slips sales, normal, mais plus étrangement le bon vin acheté à Lucca et les bonnes pasta di Matera. Petits voleurs de rien du tout. Sur la porte du salon qui expose ces vingt-quatre ans de portrait de famille sur des balcons sablais, photos floues de jardins sous la neige et bébés nouveaux nés dans des bras fraternels, le temps semble s'être arrêté là, sur le port de Genova, entre 11 heures et minuit



Et sur la porte de la cuisine, un petit voyage à Lisbonne avec l'ombre du bonhomme noir. En attendant qu'il vienne la pocher son ombre sur le mur de la cour qui l'attend patiemment depuis 8 ans, le beau Nemo de Montreuil.

25 février 2008

objet N°8 : le petit tablier bleu




Pour fréquenter la crèche paroissiale de Graça ( creche paroquial da Graça), il fallait l'uniforme réglementaire : faire fabriquer sur mesure deux petit tabliers bleus par une couturière qui se trouvait en bas ( 1ère à droite) de la rue Voz do 0pérario ( rue voix de l'ouvrier) tout près de la Feira da Ladra . Une séance d'essayage puis une semaine après livraison des objets, brodés au nom du menino.
On me rappelle à juste titre que ce tablier s'appelle un BIBE.



La couleur avait sans doute été choisie pour s'harmoniser avec les azulejos de la salle dans laquelle s'était installée provisoirement la crèche ( à la suite d'un effondrement de la falaise sur laquelle était bâti l'ancienne). Cette salle était en fait l'ancien réfectoire du couvent de Graça. Et c'était très étrange de voir les petits lits pour la sieste, les petites tables pour les repas et les petis enfants faire du tricycle là où quelques années auparavant un groupe de nonnes avait dîné en silence.
Pour accéder à la crèche, il fallait obligatoirement entrer par la chapelle funéraire. Et répondre du mieux qu'on pouvait à ce petit bonhomme de Mano " Pourquoi il dort le monsieur ? Et pourquoi elle pleure la dame ? "



Au CES Jeanne d'Arc aussi en 1975, nous portions en 4ème des blouses bleues les semaines bleues et des blouses roses en semaine rose avec notre nom et notre classe brodés pareillement. En 3ème, on avait le droit de troquer ces vêtements ridicules contre une blouse blanche de petit chimiste à notre grand soulagement. mais à en croire ma photo de classe, les garçons restaient en bleu même les semaines roses, ce qui est une injustice évidente.


20 février 2008

50 choses que j'ai envie de faire avant de mourir : 1- La lettre de candidature

Rochefort, le 18 février 2008

Il ne reste que deux jours pour envoyer ma candidature au Jury du Livre Inter.

Et c’est déjà pour moi un grand progrès. Voilà au moins huit ans que j’entends les annonces à la radio, que j’y pense et que je rate le délai.

Je vais être sincère. Pourquoi cette année aller au-delà de la simple envie ?

Ecrire la lettre ?

Parce qu’il s’est passé tellement de choses dans ma vie ces derniers mois, que j’ai frôlé le gouffre de si près, qu’il s’est imposé que j’allais faire désormais et pour les années qui me restent à vivre tout ce que j’avais eu un jour l’idée de faire : chanter, danser, jouer de la musique, jouer la comédie, aller au Chili en cargo, écrire une lettre de candidature au Jury du Livre Inter... Comme les 50 choses que vous avez envie de faire avant de mourir, qu’on écoutait il y a 20 ans sur France culture ? Les papous dans la tête ?

Je viens de dévorer les années d’Annie Ernaux. Je l’ai lu trop vite comme si les mots brûlaient . Curieux pour une écrivain à qui est accollée une image de froideur. La place que j’ai lu à sa sortie en 1984 ( j’avais 23 ans) a bouleversé ma vie. Je lis ses propos rapportés dans Télérama . Elle parle de ses livres : « Mon devoir. Pour que d’autres puissent s’avouer peut-être : vous me donnez envie de parler de moi. C’est ça, le rôle de l’écriture, quand elle mérite se s’appeler littérature. Un rôle de purification : de catharsis.»

J’étais une petite fille, plutôt enfermée, vivant dans ces grands immeubles dont on ne sortait pas. J’ai lu, allongée sur la moquette comme les enfants de la campagne grimpaient aux arbres et couraient au grand air. J’ai lu comme beaucoup de gens tout et n’importe quoi. Ce qui trainait dans la maison. Puis ce que l’école nous a donné à lire.

Certains livres renvoient à des lieux sans qu’on sache bien pourquoi.
W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec à la gare du Havre, par exemple, il n’y a pas de raison.

D’autres plus clairement à des temps de notre vie bien précis, simplement parce qu’on se souvient de les avoir lu à ce moment-là.
Le Cul de Judas de Lobo Antunes dans l’avion en allant retrouver un amour portugais impossible.
Le quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell, à Lisbonne où je vivais, lecture partagée et à distance avec un Breton qui allait devenir mon mari. Mais les choses n’étant pas simples conseillé par un autre en d’autres temps.

Puis la littérature portugaise, brésilienne, africaine de langue portugaise à l’Université, épluchée, découpée, soulignée, triturée non sans un certain plaisir mais différent de celui qu’on ressentait à 12 ans sur la moquette.

Il y aussi les livres qu’on croit avoir écrit ou qu’on voudrait croire . A 20 ans : tout Marguerite Duras.

Il y a aussi les rencontres. Tu devrais lire, ça te plairait... Un ami sénégalais « tu devrais lire
« une si longue lettre » de Mariama Ba »

Et puis ma sœur qui resta , encore plus que moi, allongée sur la moquette à lire pendant des heures ( au grand désespoir d’un père qui nous rêvait sportifs de haut niveau) qui, chaque année, plusieurs fois par an me fait partager ses découvertes. Il y eut grâce à elle : Les yeux dans les arbres de Barbara Kingsolver

L’impression qu’on pourrait écrire ses mémoires en citant les gens, les lieux, les événements et les livres qu’on lisait alors. Un titre, une phrase qui rebâtit aussitôt des pans entiers de nos vies qu’on avait oublié ou démoli.

Et aussi le hasard.

Quelle idée m’avait pris de lire Goethe ( Wilhem Meister) en attendant mon premier enfant ?

Les voyages impossibles et sans brûler de kérosène. Je quitte la Dina de Wasmo et ses fjords pour le Nebraska de Willa Carter . Je repars à Bergen avec Gunnar Staalesen en ayant fait un détour par une petite ville de Russie où m’attendent Trois sœurs qui pourraient être les miennes, parfait cadeau de Noël d'un homme de goût au terme d’une année qui avait si mal commencé et s’est terminé comme un roman.

Car les livres peuvent aussi nous sauver du désastre. Sans qu’on sache trop pourquoi ? Récemment Thera de Zéroya Shalev.

Cette petite introspection ouvre sur une bibliothèque dont je vous offre la photo.

Pleine aussi de romans policiers. De bandes dessinées. De Poésie.

Voilà, rapide, pas préparé. Un premier essai. Ferai mieux l’année prochaine. M’y prendrai à l’avance.

Il faut dire qui on est. Je suis Christine C., 46 ans. Mariée, trois enfants. J’ai eu beaucoup de métiers. Journaliste dans des petites villes de province à 20 ans. Vendeuse, sept plus tard, à la librairie Galerne au Havre. Traductrice de dossiers de Sécurité Sociale des travailleurs émigrés portugais tombés des échafaudages. Enseigné le français aux Açores, les arts plastiques à Prague. Et je fais aujourd’hui le métier que je rêvais de faire à 12 ans. Institutrice depuis 8 ans à Rochefort sur Mer dans le décor d’un film de mon cinéaste préféré. A vivre une nouvelle vie avec les livres : Partager avec les élèves des livres exceptionnels comme Otto de Tomi Ungerer ou Le Hollandais sans peine de Marie Aude Murail.

Pourquoi elle est rose ma bibliothèque. Pour me rappeler que, snob, j'ai oublié de la citer la Bibliothèque rose et son Oui-OUI et la gomme magique, le premier livre que j'ai dû lire. La gomme magique, que j'ai gardée dans ma poche" pour balayer le pire et gardé le meilleur"

objet N°7 : le tricotin


Comme un pense-bête. L'an prochain, les cartes de voeux seront en tricotin. A moins que je ne trouve une meilleure idée.
Ce tricotin appartient à ma sister. Dymoté sans doute par le roi de la pince, notre daddy. Très années 70 la pince Dymo, autre objet culte.
Nous avons tricotiné des heures entières. A qui ferait le plus long... Je rêvais d'en faire un tapis gigantesque en escargot. Jamais réussi à dépasser le napperon.

La planche à Albertine


C'était le jour d' Artistes à Domicile, organisé il y a deux ans par les Locataires. Une dame a avisé le rosier de la cour et m'a annoncé qu'il s'agissait d'un rosier Albertine. Cette année-là, le rosier fut si heureux qu'on l'appelle par son nom qu'il offrit plus de fleurs que jamais. Plus que l'an dernier où il osa timidement quelques roses fanées avant de s'ouvrir. Déçu par ce sale printemps 2007. Les rosiers ont de la sensibilité. Que ça ne nous empêche pas de les tailler. Ce que j'ai fait. Au bon moment à ce qu'il paraît.
Il y a deux ans, j'avais ramassé ces roses et je les ai collées sur la planche d'Albertine.
Il en est né de belles choses de cet Artistes à domicile. Dommage que ça n'existe plus. vraiment dommage.

Chose promise : la bouteille de Chinon de M. Moreau



On l'a ouverte. On l'a bu. Toutes les trois. La bonne bouteille de Cravant les Coteaux. On a commenté les projets de pochettes : trop sombre, plutôt ce bleu., le orange là est bien, il est où ce bébé ? dans des bras ? et les paroles, tu mettras les paroles ? T'es jolie sur cette photo. J'ai perdu ma boucle d'oreille dit la première oreille.
L'artiste a pris sa guitare, nous a chanté sa petite dernière. Qui disait étrangement l'humeur du moment, et puis les autres. Le fan club déchaîné ... Claire Diterzi et Clarika étaient là ... Et la queue du chat aussi.


Le Yves Moreau est un vin d'appelation AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) Chinon rouge. Le vin Yves Moreau est issu du cépage Cabernet franc, Cabernet sauvignon. Il provient du vignoble Pays de Cravant . Pour de plus amples informations vous pouvez communiquer avec , Yves Moreau, M. Yves Moreau, La Bellonnière , 37500 Cravant les Coteaux France , au numéro de téléphone suivant +33 (0)2 47 93 16 61.






18 février 2008

GMT : mais uma vez chegam as suas palavras



Apesar dos endereços esquisitos... tous les paquets qui viennent du Brésil sont des oeuvres d'art. Pourquoi ça ?
Envie brutalement de retourner au Brésil.

Je relis ce livre. Là encore, il y a si longtemps. Xavier feuillette le livre : "tu avais bien travaillé"
J'étais la Capitu de l'Université de Haute Bretagne et Gilberto un merveilleux professeur. Comme Cleonice et leila Peyrone Moisés. Comme Leila Brasil Danziger...Quelle chance j'ai eue ! Suis-je sûre d'en avoir fait quelque chose de bien. Au moins un livre. Qui apparaît quand les fantômes tapent mon nom sur google. Merci Gilberto de ne pas m'oublier.



quelques vers presqu'au hasard

Beau est ainsi le blanc de tout ce qui t'écrit
le fragment que j'arrache au silence, légèrement,
le rêve qui , quand il se perd, te libère de moi
et dans le désert de la révolte te donne forme et sens.

Si est beau ce qui me manque et alimente ma gourmandise
de la chose qui t'exalte et jamais ne t'articule,
est beau ce qui te berce, ce qui toujours te montre
dans la langue qui te parle et te déguste comme huître. ( tiens donc... ndlc)

Et par dessus tout, est beau ce qui ne vient pas au jour :
le fantôme et le château, les limites de cette zone
qui toujours te réprime et te met à l'écoute
de la lutte du sublime, mais sans sublime ni lutte.

Gilberto Mendonça Teles

Justement, tiens, voilà les dernières photos d'Aly



ce qu'elles nous montrent : des manguiers et un enfant, le sien, qui court.
et toujours sur la page d'accueil de la messagerie : des mots qui comptent les morts, font des bilans, revoit les bilans à la hausse.

pendant ce temps, continuent d'arriver les photos d'Aly

Journaux, télévision, radio donnent des nouvelles terribles du Pakistan où c'est jour d'élections. Pendant ce temps, Aly, le Tourangeau devenu pakistanais continue de nous envoyer ses images si loin du feu et du sang. des visages, des villes, des gens. Cécilia a tendu un fil entre eux et nous. Qui nous lie à jamais, sans nous connaître. Aly, Shahana, Chazeb, tant de noms familiers.

Lu dans le blog des filles " Nous rentrons à la maison et faisons la lessive. Nous adorons laver le linge à la main, nos fringues sont sales, c'est incroyable, l'eau est noire à cause la pollution et la sueur." ce qui ravit sa mère. Toujours tout nous ramène au lavoir. je vous le dis.

shalwarkamis.blogspot.com/



Dire par exemple, que les petits Pakistanais vont en voyage de fin d'année. La différence, c'est qu'ils n'attachent pas leur ceinture et qu'ils dansent dans le bus.


Dire que les filles sont belles quand elles vont pique-niquer à Thatha.

17 février 2008

après-midi solitaire et studieuse

la pochette avec le recto




La première version, je le mets quand même.

Ils sont tous partis : vers la montagne, vers la Bretagne.
J'ai travaillé toute la journée. J'ai même oublié de manger.
Coller, décoller, découper.
ça avance,
Il était temps que je m'y remette.
j'espère que la chanteuse va trouver son bonheur.
Je m'applique.
Quoi qu'il arrive, j'ai adoré le faire.
Et demain je vais me promener et bavarder avec un vieil ami.
Tu préfères laquelle ?

such a perfect day



It's such a perfect day
I'm glad I spend it with you
Oh such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on.

Heureux anniversaire ma Céci





Les photos de Paul Muse sont sur son site. On peut les regarder, à l'oeil ou mieux, les acheter.
http://paul.muse.free.fr/


16 février 2008

19 ans après



pique nique à Aytré plage






Le nouveau Muséum de la Rochelle


C'était une petite virgule, Céci, c'est aujourd'hui un grand point d'exclamation, parfois d'interrogation.
Elle est gâtée, elle aura une série de photos de Paul Muse pour ses 19 ans. Elle ira voir Vive la France, au théâtre de Saint Denis avec sa tante Anne ( voir aussi Mohammed Rouabhi). Elle s'est régalée à la plage d'Aytré, le paradis de sa mère, pique-nique à midi,( a protesté contre la présence du chou rouge dans les sandwiches), a visité le nouveau Muséum d'Histoire Naturelle de la Rochelle et a dîné somptueusement à la même plage d'Aytré à la Maison des Mouettes ( Chef: Johann Leclerre)


13 février 2008

Picnic à l'île Madame dedicated to Michelle


Four for an hot-dog. At the île Madame. You know the little beach close to the campsite. Miss Michelle and Heinrich and Catarina and Alextender. 9 years after. We were all there once.
Forgot the red wine and glasses. Hope you'll bring it soon. Hope you read my blog sometimes, Chelle.

07 février 2008

Merci Kamel, merci Lili et aussi merci Sophie pour tes chansons

et merci aussi au violoncelliste qui l'accompagnait (Arnaud Houpert) . C'était hier soir à la Poudrière, à Rochefort . Jamais vu autant de monde. On raconte qu'il y avait même des Rochelais, c'est dire le succès...
Ce que je préfère, Kamel, c'est quand tu dis du Shakespeare, c'est magnifique.

Le 2 avril, il y aura la Grande Sophie à la Poudrière.

Et l'autre Sophie, la nôtre, tout aussi grande, a mis plus de chansons sur son site. je suis toujours aussi fan.

http://www.myspace.com/sowenko

Le disque avance. On l'attend.


04 février 2008