18 février 2008

GMT : mais uma vez chegam as suas palavras



Apesar dos endereços esquisitos... tous les paquets qui viennent du Brésil sont des oeuvres d'art. Pourquoi ça ?
Envie brutalement de retourner au Brésil.

Je relis ce livre. Là encore, il y a si longtemps. Xavier feuillette le livre : "tu avais bien travaillé"
J'étais la Capitu de l'Université de Haute Bretagne et Gilberto un merveilleux professeur. Comme Cleonice et leila Peyrone Moisés. Comme Leila Brasil Danziger...Quelle chance j'ai eue ! Suis-je sûre d'en avoir fait quelque chose de bien. Au moins un livre. Qui apparaît quand les fantômes tapent mon nom sur google. Merci Gilberto de ne pas m'oublier.



quelques vers presqu'au hasard

Beau est ainsi le blanc de tout ce qui t'écrit
le fragment que j'arrache au silence, légèrement,
le rêve qui , quand il se perd, te libère de moi
et dans le désert de la révolte te donne forme et sens.

Si est beau ce qui me manque et alimente ma gourmandise
de la chose qui t'exalte et jamais ne t'articule,
est beau ce qui te berce, ce qui toujours te montre
dans la langue qui te parle et te déguste comme huître. ( tiens donc... ndlc)

Et par dessus tout, est beau ce qui ne vient pas au jour :
le fantôme et le château, les limites de cette zone
qui toujours te réprime et te met à l'écoute
de la lutte du sublime, mais sans sublime ni lutte.

Gilberto Mendonça Teles

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