31 mai 2008

Primeiro dia do resto da minha vida


Puisque c'est le premier jour du reste de ma vie, je vais coller ce message sur mon frigo. Pour ne plus jamais râler le matin. Entre méthode Couet et autosatisfaction. Je suis la vraie princesse Dézécolle. Je suis la princesse Dézécolle. Je suis la princesse Dézecolle...

Merci mes amis, princes ET princesses DE MOTORDU. J'ai des fleurs, de la musique, de la lecture, vos lettres, vos messages, vos bisous, votre amour.. j'ai de la chance, j'ai même eu un coquillage appelé porcelaine ramassé par le père d'Alain dans les années cinquante sur une plage de Madagascar ( Merci vraiment Alain pour ce dîner d'anniversaire aux sardines et ce magnifique gâteau avec sa bougie et ces deux chiffres en chocolat) It's a wonderful life. One more time, a perfect day...What a life...

La métamorphose continue...


Les jolies fleurs d'hier s'appellent des oeillettes , c'est pour faire de l'huile. Non, l'Aunis n'est pas producteur d'opium.

Rémi, lui, a apporté son propre têtard à l'école, têtard qui a la particularité de posséder 4 pattes, deux avant et deux arrière. Il a tout de suite été adopté par ses camarades sans pattes et les 26 bipèdes de la classe.

30 mai 2008

Hallucination aunisienne


En rentrant du boulot, je suis tombée en admiration devant ce champ de fleurs.

J'ai tout de suite eu la nostalgie des gâteaux au pavot de Prague et de Lucie.

J'ai repensé à mon makové mlinek ( j'ai des doutes sur l'orthographe, bref, mon moulin à pavot, rangé au fond du placard du bas et qui ne sert jamais, en voilà un objet culte, j'en ai l'eau à la bouche ...)




Libération du lapin Babouche après 26 jours de détention


Cette libération tient du miracle.

Depuis 16H30, j'ai dans la tête une chanson des Beatles " Nothing to say, but it's Okay" Il fallait se rendre à l'évidence, rien à signaler, rien à vous raconter.

Bien sûr, les élèves (à qui l'on avait demandé d'enquêter mercredi sur l'école de leurs grands parents) avaient ramené une collection de châtiments corporels plus effrayants les uns que les autres. Pas envie de parler de ces horreurs...

Bien sûr, le champ de pavots, juste de l'autre côté de la nationale est du plus bel effet. On se croirait à la Dokumenta de Kassel en juillet dernier. Qui a planté ces champs de pavots dans la plaine d'Aunis et pour quoi faire ?
Pour faire parler les rêveuses ?

Bien sûr, je vous entends, mes plus ou moins 35 lecteurs et lectrices quotidiennes et fidèles (et je compte, car ils comptent, ceux qui passent sur la pointe des pieds sans laisser de trace de leur passage, les zombies et les fantômes) : " Elle devrait le renommer son WE(BLOG) à quoi rêvent les fleuristes ?

"
Bien sûr, j'ai vu un joli film mardi soir " Be kind, rewind" avec 4 pelés et un tondu à l' Apollo... En français, soyez sympas, rembobiner", ce que je ferais bien de temps en temps, en dépit du charme fou des roses de la vie fanées d'aujourd'hui.

Bien sûr, il y a le merveilleux cirque Altaï qui a planté sa tente sur le Stade rouge et qui est là jusqu'à mercredi prochain avec sa petite acrobate élastique, son géant d'amoureux, son accordéoniste déjanté... sur la piste-là (si j'étais vous, lecteurs rochefortais, j'irais... ou samedi, ou mercredi...)



Et puis la nouvelle est tombée. Babouche était dans la cour de l'école Herriot ce matin à 8H00. 27 jours après son rapt. Un élève prétendait l'avoir aperçu mercredi sur le stade rouge, à proximité du cirque Altaï. On ne l'avait pas cru, Lustucru...

Elle n'a pas subi de mauvais traitements, la belle Babouche, elle serait même encore plus grosse qu'avant sa disparition.
De source proche de l'enquête, il ne semble qu'aucune rançon n'ait été versée.
De source encore plus proche, elle a été mise au régime.

29 mai 2008

daily happiness



J'ai défait le bouquet de roses de Marie mais j'ai gardé les roses.La beauté de ces fleurs fanées a tendance à me rassurer.
J'ai ouvert des vieux tiroirs et j'ai trouvé une mystérieuse boite de fromage fondu ( queijo creme) pyrogravé, des jetons de diamino de la petite maison d'Aytré, des boutons achetés dans une mercerie qui fermait dans le quartier de Graça à Lisbonne, une petite vache pragoise pour mettre à brouter les champs synthétiques des passionnés de trains électriques, un petit caillou noir avec une veine claire, des images pour enfants sages et des tampons d 'inconnus.
Je me suis dit qu'il serait temps d'utiliser tous ces petits détails insignifiants et d'en faire quelque chose de beau. Mais quoi ?

28 mai 2008

parole sans image

Conversations de pique-nique courneuvien, dimanche après midi, autour de la nappe. On évoque le temps qui passe, les derviches tourneurs, le flamenco, le bateau, l'IUT de Tours, le Portugal, les tomettes de Leuriou, les premières cuites de certains, les Açores, l'ébénisterie, l'option cinéma, le BAC, les journaux, le Togo, le chateau, etc. L'une se souvient de la phrase que sa mère disait :
"Live as if you were going to die tomorrow and study as if you were going to live forever."
Je me souviens que cette mère-là m'épatait quand j'avais 18 ans.
Elle était régulièrement invitée à Aujourd'hui madame, elle offrait des échelles de corde à ses enfants pour qu'ils puissent s'échapper en cas d'incendie...
Aujourd'hui madame n'existe plus depuis des lustres mais je pourrais peut-être offrir des échelles de corde à mes enfants

Image sans parole

Est-ce qu'elles rêvent, est-ce qu'elles se racontent des histoires ? Ou est-ce qu'elles se taisent ? Oui, je crois qu'elles se taisent. De temps en temps, ça apaise, le silence.
Il doit faire chaud, elles ont mis un chapeau.


27 mai 2008

Les plus belles espadrilles du week-end à Montreuil


La palme des plus belles espadrilles du week-end à Montreuil est décernée à Sophie dont c'était hier la fête. Bonne fête. Ma préférence va à la chaussure droite et sa pieuvre démoniaque. Bonne fête aussi à l'autre Sophie, l'artiste dont on attend avec impatience la sortie du CD.

26 mai 2008

Quel joli pique -nique d'anniversaire !





Pas facile à trouver, une heure à tourner autour du Parc de la Courneuve ( St Denis, La Courneuve, Stains, Dugny, Garges, re-St Denis...). Trouver enfin l'entrée de la Cerisaie, ah ! la Cerisaie. Passer le pont, longer les cascades asséchées et les trouver enfin autour d'une longue nappe les premiers arrivés. Le soleil était là, les averses oubliées, les avions sans relâche allant atterrir un peu plus loin.

Pendant ce temps, le jury de Cannes choisissait
Entre-les-murs comme Palme d'or mais nous ne le savions pas.( en décembre, le sujet nous avait opposés avec passion, pas question de relancer la polémique en un si beau jour...)
Quand même quelle histoire ! V
alou qui nous a offert ce bouquin, il y a 2 ans déjà, pour notre anniversaire, je crois parce qu'elle a vu François Bégaudeau, tout seul à une table qui attendait pour dédicacer ses bouquins, nous l'avons aimé ce livre. Je l'ai même relu pour vérifier ce qu'en disait sa principale mais très en colère détractrice. Et la deuxième fois, je l'ai encore aimé.
Et puis si Laurent Cantet ( Ressources humaines, Vers le sud) s'y intéressait, ça ne pouvait pas être nul. Et voilà que le film a la palme d'or. Oh là, là, que de discussions en perspective, je vais aller à la fête de la Cour de la place Jean Jaurès, les filles, affutez vos arguments...
Pendant ce temps, des grenouilles faisaient leurs petites affaires, immobiles, à l'opposé des moineaux de St Jean de Ceyrargue
s.( il y aura bientôt des têtards dans l'étang du Parc) Elles y étaient toujours quand nous avons quitté la joyeuse nappée vers 16H30 pour rejoindre Saint Denis-Universités, s'engouffrer dans le métropolitain et sauter dans le train, juste une minute avant qu'il ne démarre. A l'année prochaine, au même endroit....


Et pour toi qui aimes mes photos, spécialement les reflets dans le train...

24 mai 2008

Petit tour du Quartier

Marche désoeuvrée et humide dans le quartier latin (pendant que les filles sont à leur première boum dans des caves qui dateraient de Philippe Auguste...)
Mais en bonne compagnie : Nemo,


Alechinsky, Jehan de Meung

et même Valéry Larbaud, le voisin d'en face...

Nous aurions peut-être dû aller manifester...

23 mai 2008

Mais il y a l'accordéon...


On ne saura jamais de quoi ils sont morts, les têtards d'Emma. Nous avons juste eu le temps de les dessiner. Et couic ... L'eau était trop chaude, ils ont cuits ? Ils ont eu une indigestion de daphnies ? Quelle idée de changer leur régime alimentaire... c'est fragile, la vie. Heureusement Emma avait apporté son accordéon. Et si bon, l'accordéon. Les tilleuls continuent leur épopée verdoyante vers l'été....


Les deux têtards d'Emma ont des pattes arrière


Des nouvelles scientifiques du front.

1) Le vivant
a)Les têtards d'Emma ont des pattes arrière. Minuscules mais parfaites. Certes l'eau croupie cocotte mais que ces pattes sont jolies ! Fille des Aubrais- les voyageurs- pour- Orléans -changent- de -train et enfants des campagnes d'Aunis se penchent avec émerveillement au dessus du liquide vert et nauséabond, comme des parents émerveillés lors d'une échographie.



b)Les tilleuls, dans l'indifférence générale continuent leur frénétique habillage de printemps. Tout le monde a oublié qu'ils furent amputés et morts en d'autres temps.


2) Energie La troisième éolienne est installée. La nouvelle est fraîche. C'est J. qui l'annonce en revenant du CMPP. 26 regards envieux se lèvent de leur cahier jaune : écris en lettres, écris en chiffres. quelle galère... et dire que la 3ème éolienne est en place. Elle tourne, qu'il ajoute avec malice.

1)
c) Simon, lui, a apporté un nid. Il répond aux gros yeux qui le regardent de travers: je l'ai trouvé par terre, il était vide. J. , spécialiste des énergies renouvables ( Il en produit personnellement) est aussi un juriste . " Ramasser les nids, c'est interdit par la loi " " Même quand ils sont vides ". Ils en savent des choses.
Simon insiste : intérieur en laine, extérieur en mousse. Evidemment, c'est tentant.

Je pense ; un nid pour quoi faire , un nid, c'est bizarre? * mais in petto comme dirait l'Autre.

(

Est-ce qu'il s'agit de " those litlle matters on which the daily happiness of private life depends " dont parle Jane Austen et que the shit stirrer m'a gentiment recopié sur un demi feuille de papier ? A propos de Shit Stirrer, j'apprécie qu'il me laisse des messages mais pourrait-il utiliser une autre identité que la mienne ? Je passe pour une mythomane qui s'envoie des messages à elle-même.

Puisqu'on est dans le vivant, je profite de ce message pour lancer un appel aux ravisseurs du lapin Babouche, de l'école Herriot, kidnappé , voici déjà 20 jours.
Pas de nouvelles. C'est pas bien de voler les lapins des écoliers, c'est petit.

La radio disait " A quoi sert un journaliste ?" J'ai plein d'idées mais je préfère écouter de la musique comme il m'a été conseillé. La valse à Ollu. Le nouveau morceau que je vais apprendre. Jean Marc m'a aussi conseillé de l'écouter pour me le mettre dans l'oreille. C'est le morceau qui a relancé l'accordéon diatonique dans les années 70, dit -il . Franchement ça ne m'étonne pas...

Petite cure de désintoxication. Vas-y Ollu, joue. Je me nettoie l'oreille.

A quoi sert un journaliste ?
A quoi rêve un journaliste?

Quel beau sujet de dissertation...


No sport Rodolphe Burger

21 mai 2008

La Mouette sur le Stade rouge


C'était hier soir. La Mouette sur le Stade rouge et sous un chapiteau. Près de l'école. De nouveau Claire Lasne. J'ai aimé le chapiteau ouvert d'un côté, voir peu à peu ce stade rouge se transporter près des rives d'un lac au fin fond de la Russie. La musique, l' accordéon, les chaises de jardin abandonnées, ce pauvre maître d'école et ses 23 roubles, les bruits de la ville...

C'est encore ce soir, au même endroit.

On peut ouvrir La Mouette d’Anton Tchekhov traduit par André Markowicz et Françoise Morvan à n’importe quelle page. Y choisir n’importe quelle phrase. Et se dire qu’elle contient tout. Toute la pièce. Toute l’œuvre. Tout ce qu’on peut désirer du théâtre. Tout y est simple. Amoureux. Tout y parle de nous, de nous tous. Il fallait du temps pour finalement s’avancer vers ce texte, dans un jardin planté à l’intérieur de notre chapiteau rouge, accompagnés de la musique d’Alexandros Markéas. C’est une joie profonde que ce rendez-vous, pour lequel on voudrait mettre ses habits du dimanche, cirer ses chaussures et passer chez le coiffeur. Se faire beau pour l’auteur et pour le spectateur. Se mettre sur son trente et un, enfiler sa tenue "espoir" comme pour un rendez-vous galant. Et si d’aventure on en pleurait un peu, de cette histoire que raconte La Mouette, ça ne se verrait pas trop.
Claire Lasne Darcueil (Juin 2006).

Coproduction Ars Nova ensemble



La Mouette

20 mai 2008

La galerie de Guillaume Lancien est à louer....


Mais si, la galerie Lancien " tu dis mon amour mais c'est à mon corps que tu penses...". Lancien, le galériste prétentieux qui tire dans des sacs de peinture. ça y est, ça vous revient ? C'était un magasin de pompes funèbres. Qui a fermé. Pour qu'on ouvre une galerie pas prétentieuse qui servirait aussi du thé et des pâtisseries maison. On y verrait les peintres que l'on aime. On chargerait Serge de décorer la façade, tant pis pour les Monuments historiques. Leila exposerait, Reynald, bien sûr, Ody aussi. Paul aussi. Sophie viendrait chanter. Kamel aussi. Antonio présenterait ses Valériations, Sandra et sa copine viendraient se demander " Pourquoi ce désir ?" en se tapant sur le corps, Luis ferait un effort pour venir nous dire des contes et des poèmes. Juliane sortirait sa viole de gambe. Nos journalistes préférés en diraient le plus grand bien. Des marins regarderaient les tableaux et diraient : vos yeux sont du même bleu que ceux du tableau, ou quelque chose dans le genre.
Pourquoi on ne fait jamais ce à quoi on rêve. Pourquoi c'est si difficile que nos rêves deviennent réalité ?

Ta tête va pas avec ton corps, qu'il avait dit le poète de CM2






C'est une carte postale achetée, à la
chapelle Saint Trémeur à Bubry, pas loin de Pontivy, un jour de septembre.


Lui, le malheureux qui tient sa tête entre ses mains, c'est Saint Trémeur.
Son père, un dénommé, Konomor, genre de Barbe-Bleue bretonnant ne voulait pas d'enfant et coupait la tête de toutes ses femmes quand elles attendaient un bébé. Trifine, sa femme eut donc la tête coupée quand elle fut surprise en train de tricoter de la layette. C'était sans compter sur Saint Gildas qui passait par là, spécialiste des recollages de têtes. Trifine put donc donner naissance à Trémeur. Qui n'eut pas la chance de sa mère. Profitant d'un déplacement de Saint Gildas loin de Pontivy,Konomor fit un sort à sa progéniture.

Dans la chapelle Saint Trémeur de Bubry, tous les ans et tout l'été, l'art est dans les chapelles. Il suffit d'y entrer. On peut s'y donner rendez vous. Y passer l'après-midi. Pique-niquer.

C'est toujours un émerveillement, même après toutes ses années.

Cette année, en plus, on peut envoyer ses cartes postales, son mail art.
J'ai tout de suite pensé au malheureux Trémeur avec sa tête entre les mains. J'ai mis l'adresse sur son corps et le timbre sous sa tête.



J'ai pensé aussi à Notre Dame des Fleurs, à Moustoir et j'ai cueilli 6 roses de la vie dés aujourd'hui pour honorer la belle Céci et je les ai enfermées avant qu'elles ne fanent, on peut toujours rêver.







Enfin, je me suis dit qu'un chapelet de cachets de la poste faisant foi, pour dire notre rosaire, quelques je vous salue Marie-Christine, je vous salue petit facteur, ne pourraient pas nous faire de mal par les temps qui courent de boîte aux lettres vide, de calme plat.



Cependant, je manque de cachets. Plus personne (ou presque) n'écrit de nos jours. Il m'en faut plus de cinquante si je veux respecter la tradition. Ecrivez moi s'il vous plaît. Du monde entier. Pour que je finisse mon chapelet de papier. pour en savoir plus L'art dans les chapelles

18 mai 2008

heureusement the automatic translator is a poet

Les roses de Willy de Smedt qui expose au Madmusée de Liège actuellement.



C'est marrant, la vie. il y a quelques jours, tu es heureuse, trop peut-être après la rave sauvage de St Jean de Ceyrargues, après ta mise en orbite, c'est dur de redescendre sur terre, en portugais on dit estar de ressaca, je crois, pour avoir la gueule de bois, être de ressac, c'est ça, le creux de la vague
Pourtant que de bonheurs : les tétards qu'Emma a apportés en classe, sont en pleine forme, ils ont pris un cm en 4 jours, ils broutent les lentilles d'eau comme des vaches açoriennes,
le soir, à la chorale, tu as chanté Erev, qui parle de milliers de roses, ça fait toujours du bien,
tu as retrouvé tes lunettes, tu vas pouvoir te remettre à lire Mrs Dalloway...
Bien sûr, le matin, dans la voiture, tu entends des absurdités, (Il dit : t'as qu'à écouter de la musique) il y a un type qui te dit que tu fais partie des 25 pour cent d'enseignants qui n'ont pas d'élèves devant eux. Alors les 27 énergumènes qui me font tourner en bourrique ne sont qu'un rêve. Si j'ai pas d'élèves, je reste au lit.
Bien sûr ce matin là, il n'y a pas de journal dans la boîte aux lettres, (le Livre, qu'il me dit, ah le Livre, font chier ceux là, c'est comme les profs, nantis et jamais contents), tu bois ton café en relisant le journal de la veille. Zodiac va fermer, tu revois les dames en blouse bleue sur la place Colbert, le cercueil qui représente leur avenir et le bombard pendu au bout d'une potence,
bref te voilà morose, tu te dis qu'un petit tour chez Pascal, le brocanteur puisque c'est sa fête,( bonne fête) te ferait peut-être du bien mais c'est loin, tu n'as pas le temps et t'en as plein la maison des vieux trucs qui servent à rien et qu'encombrent
et puis petit à petit , toujours ces petits riens qui font beaucoup, le bouquet de roses de Marie avec celle-ci là au milieu on dirait qu'elle va parler, elle, c'est la Pierre de Ronsard, mignonne allons voir si la rose,
Marie qui annonce aussi la naissance du premier poussin dans la couveuse de l'école, elle serait bien rester toute la journée à le regarder couiner le piou piou
et la Céci qui s'apprête à sortir avec ses copines et qui annonce à la tablée médusée, j'ai pas envie d'y aller , j'ai envie de remonter dans ma chambre lire les sonnets de Ronsard. Mais comme elle va à Surgères, pays d'Hélène, on reste dans la'ambiance. L'important c'est la rose, on dirait.
T'ajoute une petite tarte à la crème de le Cloupier et la traduction automatique d'un lecteur de New York et là tu sens que le dimanche s'annonce bien, que tu ne vas même pas avoir besoin de faire un tour chez le brocanteur.
Pour lire la version anglaise très poétique

looking up, looking down, t'as chié in the bottom ... et dans mes bottes aussi un peu

regarde en haut, regarde en bas...




Est-ce que j'ai rêvé, Anne, ma soeur Anne, ou est-ce qu'il y avait une fille qui s'appelait Marie Ange qui t'avait dit : regarde en haut, regarde en bas, t'as chié dans tes bas ... Est-ce que j'ai rêvé ou ça t'avait fait de la peine...

17 mai 2008

A rose is a rose is a rose is a rose is a rose is a rose....


Tu vois, qu'elle a dit, la mouflette, moi , Albertine, ça me fait penser à Zazie dans le métro. T'avais pas une vieille tante qui s'appelait comme ça.? Non, la tante, c'était Ernestine, elle était vieille et c'était il y a longtemps. L'autre, en faisant sa crâneuse a dit : môa, ça me fait penser à Albertine disparue, même si elle l'a pas lu et elle le lira jamais. Peut-être que Mme Bonnette, la gentille dame qui nous a vendu la maison serait contente d'avoir des nouvelles de son rosier. qu'elle se dirait qu'on l'a coupé au bon moment cette année, qu'il a l'air heureux avec nous....

16 mai 2008

Petite randonnée rochelaise

Derrière le drapeau de la FGR, nous avons manifesté notre colère. Nous avons manifesté notre tristesse. Nous avons manifesté notre joie. Nous avons manifesté.
A vous qui étiez absents, nous envoyons un morceau de ciel bleu et quelques photos.
La FGR ? Fédération des grandes râleuses, des goinfres rochefortaises, des grandes randonneuses, des galettes rondes, des grands ringards, des grosses raves ( sauvages), des guéridons rigolos... vous n'y êtes pas. D'ailleurs vous n'y serez jamais...





15 mai 2008

petites phrases pour vous tenir compagnons





Joao ( nem vale a pena dizer mais nada) collectionne les phrases de Mai 68. Je lui pique celle-ci pour la replanter ici dans mon jardinet.

ILS POURRONT COUPER TOUTES LES FLEURS, ILS N'EMPECHERONT PAS LA VENUE DU PRINTEMPS

Hanna Schygulla nous a offert un proverbe roumain

Ce sont les vivants qui ferment les yeux des morts mais ce sont les morts qui ouvrent les yeux des vivants.


Le voisin, Quentin Blake







A partir de 60 ans, il faut rajeunir chaque jour.
(Xavier ajoute : dès aujourd'hui)




Manoel :

50 choses que j'ai envie de faire avant de mourir, oui, d'accord, mais seulement si tu en rajoutes une nouvelle à chaque fois...