à quoi rêvent les laveuses? Aux pirogues d'Antonio Olé

Je ne trouve pas d'image de ses pirogues. Je vous offre son mur de township.
Je décris celle que j'ai vue en 1995 à l'espace Oikos, à Lisbonne, à côté de la cathédrale. C'était une vieille embarcation éventrée qui semblait ne pas avoir supporté la charge de papier( des vieilles feuilles nouées en paquets par des ficelles, comme des archives), un oiseau noir empaillé ( un corbeau ?) à l'avant du bateau et un téléviseur allumé tou bleu des mers du sud.)



Antonio Olé est angolais.





Oui, les laveuses rêvent encore et toujours : après avoir frotté leur savon sur les planches sombres d'un artiste kabyle, étendu sur les fils à linge glacés d'une photographe finlandaise, elles voient passer les pirogues d'Antonio Olé et rêvent de s'embarquer...

J'aimerais bien m'appeller OLé moi qui le suis qui le suis.. Il y a tant de choses que j'aimerais...