14 mai 2008

Oh,le beau dialogue nordsud






La première question est : qui a prévenu la presse ?
ça d
evait rester un secret, une surprise.
Qui a vendu la mèche au Midi Libre et à la Dépêche ?

Tout avait été comploté, en décembre, sur une table de cuisine
de la banlieue parisienne. C'est Anne qui avait eu l'idée, laquelle on le dira pas. Puisque le reynald-l'hermite d'Outre Gardon ne quittait plus sa casiotte, on allait tous aller à lui... en Avril puisqu'il est bélier... Nous avions plusieurs mois pour prévenir le movimento das forças armadas. Il y eut des sceptiques à convaincre ( t'es sûr qu'il aime les surprises, le collègue ?), des billets de TGV négociés au marché noir et de Cévenol arrachés à la femme de ménage de la gare de Nîmes.

A l'arrivée, nous avions plus d'un mois de retard mais le 10 mai, c'était l'anniversaire de la Nuit des Barricades, plus celle de la chanson de Léo F
erré Les Anarchistes, nous étions 13 ( tu crois ?oh la vache, heureusement qu'on s'en n'est pas aperçus) dans les rôles principaux ( la graphiste qui dort dans le hamac, si tu crois qu'on t'a pas vu faire, la 6ème qui sèche, le CM2 qui revient du Brésil, la CM2 qui n'en revient pas, la monteuse qui a posé la première pierre de sa fondation P à J, le musicien dit l'homme Atlantique qui joue très bien de la fourchette et qui choisit les huitres pleines d'eau de mer pour éviter les chutes d'iode auxquelles il est sujet, le prof qui se dit que peut-être il pourrait exposer ses premières pages de romans à la fondation de la monteuse, la bibliothécaire qui est experte en confiture de figues et qui trouve que les tableaux, ils ont mieux à faire que de moisir dans la cave, le comédien-chanteur, la comédienne-chanteuse qui vont venir jouer à la prison de Poitiers en octobre, on ira, le peintre qui expose partout, à Sauve, dans la cave où ça moisit, le joueur de poker en alternance et la narratrice qui s'éclate franchement, elle a dû être journaliste dans une autre vie, moins le traître arlésien fidèle à sa réputation, ça fait bien 13) selon nous et 1500 selon la presse qui n'hésite pas quand il s'agit de vendre du papier. La police n'a pas communiqué ses chiffres, les syndicats non plus.

Il faut dire que nous avions amené beaucoup d'amis dans nos paniers d'osier : Hanna Shygulla, Rainer W F, Georges le Gloupier, Alain B, Leonard C, Suzanne, Suzana, o movimento das forças armadas, Woodywoodpecker, Rodolphe B, Katonom A, les têtes raides, Manu C, François B, un beau plateau de musiciens contemporains : Parmegianni et cie ( même mozart était là, et Sandra avait amené une copine à elle, Alexia), Léo F et ses amis anars, Denis L, Arnaud de Jouy ( c'est à combien de km de Tours déjà ?) et Michel B qui nous ont joué Bransle du Poitou, Pierre M., Guy, Geoff, Tine, une palette de peintres , Pablo P, Vincent V G, Laurent G, Sylvie qui peint des galets aborigènes, les amis de Nouvelle Calédonie : Mme Gorodé, Louise Michel, la grand-mère qui pêche les tortues, mémé, Jean Pierre Sueur, les Muller, le cousin kanak de Yves, les 7 kanaks,Yves, Nadette qui habite pas loin, Lawrence Durrel, son ami Jacques bien sûr, son frère Gerald, venu de Jersey avec la bande à Romero, un groupe d'Ethiopiens qui jouent bien, Quentin Blake, Pef, Anthony Browne sortis des cabinets garde-manger pour l'occasion, 16 bulots morts,



36 huitres vivantes,


35 huitres vivantes,


34 huitres vivantes,
un chorizo preto,
un far éphémère,

A votre avis, qui tend son assiette le premier ?


des milliers de chiennes dans la graine, une armée de morts vivants qui sont arrivés plus tard dans la nuit dirigé par le général Romero en personne, quelques gourous, le bébé de Rosemary, deux moineaux en train de faire leurs petites affaires à la va vite mais à la reviens y vite aussi, juste devant notre nez sous le mûrier de je ne sais plus où, les chats mineto et l'autre la jolie maigrichonne couleur marmelade d'oranges, ringlor, elle s'appelle ringlor, dit mon ange qui ajoute, c'est bizarre, non ? c'est un lézard de là tout chétif, ça lui va bien, ça doit bien faire 1500 personnes, si les morts vivants comptent et aussi les futurs invités de la Fondation gergolienne P à J.

C'était Christine Cho, en léger différé de la rave sauvage de Saint Jean de Ceyrargues pour A quoi rêvent les laveuses et autres contes
.

1 commentaire:

christinecho a dit…

tu l'auras le prix albert londres (ou robert brighton)c'est couru
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