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Je suis allée au Confort Moderne. Cette fois, c'est redevenu une galerie.
La vitrine avec le martien vert et son carton à dessin a disparu et la grande salle d'exposition a réapparu.
Les bancs sont collés aux murs de chaque côté du bâtiment et non pas en plein milieu de la cour.
Il y a des graffeurs qui graffent, ça, c'est pareil. On dirait le jeu des 7 différences.
Il y a aussi une exposition. Le lac, le mensonge. D'un jeune artiste David Balula. J'aime bien l'audace des jeunes artistes. Sur une grosse caisse, il a mis des miroirs à la place des peaux. On s'est regardé dedans. On a attendu le concert fantôme. En vain. Dans un tunnel, on a eu chaud, on a eu froid, on aurait pu attraper la grippe. Au fond de la caisse, ça bougeait, on a eu peur. On a regardé pousser des orties. Les bruits se transformaient en lumière. Juste à côté une nuit de musique se préparait. Toute sortie était définitive. C'était marqué.
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