07 juin 2008

un bougna, un bougna, qu'y a-t-il dans un bougna?






Ils ont creusé la terre du potager du Roy.
Ils y ont mis des pavés, puis ils ont fait du feu. Enveloppés dans des feuilles de bananiers de Lifou, les ignanes, (Sur la carte postale, Anne avait lu : dans le jardin de Pico da Pedra,, les iguanes secouent doucement leurs feuilles et elle s'était inquiétée) les patates douces, les bananes. Puis ils ont recouvert de sacs de jute. Et de terre.

Laisser cuire toute l'après-midi pendant qu'autour de la table ronde, on parle de l'art des Aborigènes, de Karel Kupka qui collecta leurs premiers tableaux en prenant soin de noter le nom des artistes,. Objet mort, peuple vivant, objet vivant, peuple mort ?
Et cette question : pourquoi la peinture des aborigènes d'Australie plait autant aux Occidentaux ?

Ils ont retiré la terre.
Les sacs de jute
Les pavés
Sous les pavés, le bougna, dit Valérie qui est arrivée sans Louise M. et sans la grand-mère d'Isidore.

Et autour la petite orangerie, le puits, les anciennes serres , juste derrière le mur de la rue Toufaire.



C'était bon. Ce petit goût de fumée. ça rappelait le cozido qu'on laissait toute la journée dans un sac de toile au fond d'un trou à Furnas, dans le volcan.

Comment dit-on merci à Lifou ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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