Depuis dix ans, une association américaine célèbre chaque année le "Jour national d’étendage" et milite pour le retour du fil à linge, écolo et gratuit, dans les communautés.
Des milliers de culottes et de chaussettes flottant au vent. C’est le rêve secret des supporters de l’opération "National Hanging out day" ("Jour national d’étendage") célébré ce samedi comme chaque 19 avril à travers les Etats-Unis. L’idée est née en 1998 dans la caboche d’Alexander Lee, avocat et fondateur de Project Laundry List, une organisation qui pousse la population américaine à modifier son style de vie pour réduire sa dépendance énergétique, faire des économies et protéger l’environnement. Or le but du jour national d’étendage est bien celui-là. Il s’agit de rappeler qu’une alternative aux sèche-linge électriques existe.
Son nom ? Le fil à linge. Si celui-ci met à profit l’énergie solaire et éolienne d’un jardin, il permet aussi à son propriétaire d’économiser sur ses factures. 6 à 10 % de l’énergie consommée par les foyers américains est imputable aux sèche-linge électriques. Mais l’initiative ne doit pas s’arrêter au lendemain du 19 avril. Project Laundry List se bat aussi pour la réhabilitation définitive du fil à linge, souvent banni du paysage résidentiel par des copropriétés soucieuces d’esthétique. Et ça marche. Poussés par un mouvement en croissance exponentielle, le Vermont ou le Connecticut examinent aujourd’hui des législations garantissant le « droit au séchage » à ciel ouvert (« Right to dry »). En Floride, dans l’Utah et à Hawaïï, la loi protège déjà les amoureux des pinces à linge et des paysages textiles.
(Crédit : Fotolia)
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