27 septembre 2008

Les mots des autres (3)


Lorsque j'écris, les choses deviennent – redeviennent – réelles. Ecrire, c'est compenser une absence, c'est aussi un espace de liberté, imaginer des relations qui n'ont jamais existé. Les gens se parlent et ne s'entendent pas. Amants, parents, enfants, tous se loupent, irrémédiablement. La fiction apaise, mais ne donne pas de réponse : Pourquoi est-on aimé ? Pourquoi est-on abandonné ? Qu'est-ce que l'amour ? Qu'est-ce la fidélité ?

Richard Ford


Hier soir, Anne m'a parlé du livre de Richard Ford qu'elle pensait offrir à F. pour son anniversaire ( 72 ans déjà bon anniversaire) et aujourd'hui ces mots du même sur le blog Zuihitsu que je m'empresse de copier et de coller dans mon sac à mots ( je recouds, je recouds, je panse, je pense).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il n' y en a déjà plus à la librairie Pierre Loti, ça met l'eau à la bouche.