Tandis que Wébé est partie à la recherche de l'agenda de Dewé Gorodé dans sa grande bibliothèque de la rue d'Avron, je lis le discours de JMG le Clézio sur Remue.net.
Parmi les hommes et les femmes à qui il dédie son Prix Nobel, il y a Déwé Gorodé. "A la poétesse kanaque Déwé Gorodé qui a défié le pouvoir colonial jusqu'en prison."
Je croise les doigts pour qu'elle ( Wébé)le retrouve vite ( l'Agenda) parce que le livre est épuisé, ou pour que celui ou celle qui l'a emprunté le rende. Je les recroise pour qu'un éditeur le réédite.
Dans son discours, Le Clézio cite Stig Dagerman. " Comment est-il possible par exemple de se comporter, d'un côté comme si rien au monde n'avait plus d'importance que la littérature alors que de l'autre il est impossible de ne pas voir alentour que les gens luttent contre la faim et sont obligés de considérer que le plus important pour eux c'est ce qu'ils gagnent à la fin du mois ? Car il ( l'écrivain) bute sur un nouveau paradoxe : lui qui voulait écrire pour tous ceux qui ont faim découvre que seuls ceux qui ont assez à manger ont loisir de s'apercevoir de son existence. " Stig Dagerman L'écrivain et sa conscience.
Cette année, je n'ai pas du tout envie d'être juré du livre Inter, j'ignore pourquoi, ça va peut-être venir.
Cette année, je n'ai pas du tout envie d'être juré du livre Inter, j'ignore pourquoi, ça va peut-être venir.
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