01 juillet 2009

l'adieu au piano


Le piano est parti entre midi et deux.  Il a trouvé un refuge pendant notre absence et des petites mains amies. L'accordeur qui est aussi déménageur  nous a livré quelques informations ( 1923, en noyer satiné) Nous savions déjà  qu'il était suisse de marque Wohlfahrt. 

Je me souviens du jour où je l'ai acheté, à la limite entre Vinohrady et Ziskov. Je me souviens que je l'avais choisi  à cause de son petit prix et de la jolie couleur du bois.
Je me souviens aussi du  charmant petit garçon qui jouait "nous sommes deux soeurs jumelles" avec un seul doigt pour faire plaisir à sa maman.
Piano. O  Pina. Dans la voiture, quelques mots  entre-entendus entre  Zazie et Georges B me font craindre le pire. Pina aussi est partie, le jour du piano.
Je me souviens de notre entêtement à vouloir dormir à l'auberge de jeunesse de Wuppertal, où nous étions rendus juste dans l'espoir de la croiser. Quelle déception quand on avait dû se replier sur Dusseldorf ?
 Je me souviens qu'on avait acheté des cartes postales  avec le  tram suspendu de Wuppertal.
Je me souviens presque de l'avoir croisé, Pina, tellement on l'avait imaginé. Comme la rencontre avec René Char dans les vignes. On finit par y croire à nos histoires.
Ce que je n'ai pas rêvé, c'est les belles danseuses en robe rouge qui valsaient avec des petits messieurs portugais sur la grande  scène du centre culturel de  Belem.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Maurice B ,Pina P ,envolés.
Carolyn C suspend ton vol !!!
McdsM

Anonyme a dit…

Maurice B ,Pina P ,envolés.
Carolyn C suspend ton vol !!!
McdsM

xavier a dit…

es freue sich,
Wer da athmet im rosigten licht

(se réjouisse qui respire dans la rose lumière)
schiller

jean-michel a dit…

maurice B ? B comme Biraud ? c'est d'un goût douteux....quoique.. si Béjart fut un grand bonhomme biraud mérite toute sa place au paradis des comédiens
bonjour à tous(ses) Bon voyage