Difficile de passer trois jours à Hienghène sans évoquer Jean Marie Tjibaou. Et les drames qui se sont déroulés ici, il y a 25 ans dans ces paysages de rêve.
X. demande à Martial si nous pouvons aller jusqu'à sa tombe.
Bien sûr. A Tiendanite, il faudra demander Vianey, un des frères.
Ici, et c'est très bien, on ne va jamais nulle part sans demander au gardien des lieux.
Sur la route de Tiendanite, il y a le monument qui rappelle l'embuscade tendue par des colons de la côte ouest à des militant du FLNKS, deux carcasses de voitures rouillées ( brûlées ?) et des dizaines de morceaux de manous noués à des poteaux.
Printemps 1984 : on prépare les élections de l'assemblée territoriale de novembre. La question du corps électoral ( qui va voter ? ) est l'enjeu. Les indépendantistes demandent que le droit de vote ne soit accordé qu'aux immigrés de longue date ayant un parent né sur le territoire. Le ministre des DOMTOM refuse. Le FLNKS, créé en août 84 appelle au boycottage actif du scrutin.
C' est dans ce contexte qu'intervient le drame de Hienghène le 5 décembre 1984 où dix militants du FLNKS sont assassinés.
(sources : XA et Alban Bensa)
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