Ce jour là nous n'avions pas vu les flèches blanches, nous avions suivi le chien, lancé sans doute à la poursuite d'un rat des champs.
Cette fois, malgré les quatre chiens qui nous accompagnaient, nous avons traversé la forêt des grands bambous verts, tellement serrés les uns contre les autres qu'on ne voyait plus le ciel puis celle des racines aériennes d'un banian déchaîné et incompréhensible.
Quelqu'un a dit : on ne serait pas étonné de voir apparaître un enchanteur Merlin. Mais il n'est pas sorti du bois.
Tant mieux, j'avais oublié l'appareil photo.
Comment faire tenir
dans trois lignes et dix sept pieds
un banian géant ?
Racines affamées
Une armée de bambous verts
et des gouttes de ciel
Au loin, Ciu rugit
La forêt de bambous craque
1 commentaire:
C'est de plus en plus beau...
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