Il semble que finalement il y aura des murs pour accrocher les kataras .
Et les nattes ?
Surtout ne pas casser sa tête, comme on dit ici.
Pendant ce temps, les 365 haïkus s'éloignent. J'ai tenu le rythme jusqu'en juillet mais j'ai 27 haikus de retard en août. En septembre, j'en écrirai deux par jour. En plus des lettres que je me suis promis d'écrire.
Je me souviens que la projection de Série noire à l'Alliance française de P. Delgada avait scandalisé les membres du Conselho directivo. Je me souviens qu'au contraire, celle de Tous les matins du monde avait été accueillie avec enthousiasme par les mêmes. Je ne me souviens pas dans quel ordre.
Je me souviens que quelque temps après, une jeune lycéenne berlinoise vint passer quelques mois dans notre maison de la rue Joao Melo Abreu et que son instrument était la viole de gambe. Mais que le Conservatoire n'en possédait pas et qu'on lui avait prêté un violoncelle. Je me souviens que le bébé d'alors aimait beaucoup l' écouter en regardant tourner le tambour de la machine à laver. Et qu'on attribue ses talents de musicien à cette écoute précoce.
Le temps a passé, la jeune lycéenne ne l'est plus depuis belle lurette mais joue toujours de la viole de gambe. Elle s'est mariée en juillet et a reçu trois kataras en cadeau de mariage. Le bébé est maintenant lycéen. Il ira peut être l'été prochain à Berlin mais il joue de la guitare, pas de la viole de gambe.
Et quand on parle du loup... On m'apporte à l'instant une carte postale du Sud Tyrol signée par ma joueuse de viole préférée.
une jolie pièce de théâtre
un joli dessin animé
Je colle, je décolle
Je m'envole au Sud Tyrol
soir du bout du monde