Le 29 novembre fut Jour de fête

Quand je me suis levée ce matin avec un petit mal de tête açorien ( humidité sans doute), je ne savais pas que je passerais l'après midi à Sainte Sévère avec le bon facteur Françoué. Et en couleur... Un vrai bonheur... Les petits miracles de la vie de tit mob. Les gastro des unes font le bonheur des autres. Merci M. Tati.

Useful postcards

Achetées à Amsterdam, des cartes postales utiles à chaque moment de la vie...
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C'est qui, ce poussin bleu ? C'est où ? C'est quand ?

Que faire des battoirs ? des histoires ?

Collection privée de battoirs inutiles à larmes, à sueur, à sang, à crasse...


Est-ce que les draps pleuraient quand on les battait ?
A quoi ça sert un battoir maintenant qu'il n'y a plus de lavoir ?
A battre sa coulpe ? son poulpe ? A battre le fer quand il est chaud ou le coeur quand il est froid ? A battre en retraite ? A battre la campagne et à courir les champs ? A battre les cartes ou à les brouiller ? A me battre contre les fantômes et les biches aux abois ?
Il n'y a plus rien à battre. Le battoir n'est même une mythologie de Battre, de Barthes.
A l'abattoir, les battoirs ! Vous ne serez jamais des caressoirs même si vous en rêvez !

Dimanche, j'ai repeint ma chambre en blanc

Fin du vieux saumon des Bonnette tout fané et des moustiques écrabouillés des nuits d'été. La page blanche. Effacés les cauchemars. Des murs blancs pour oublier les nuits de la même couleur, au bout du rouleau, sans tomber de l'escabeau.

Jacques a dit : c'est beau et flou chez toi aussi ?

Il y en a qui le disent que c'est joli ici. Laura l'a dit et Michel aussi. Ils ont même pris des photos que voici. Flou, ça dépend des larmes, j'ai dit.
Donc, la maison vue par Lichel et Maura, les Pantinois.

News from Paul

à quoi rêvent les vanniers ?

Patrick Lambert dans son atelier de Saint Marsault .

Noël en novembre ( la main au panier)

11 mois après avoir reçu mon cadeau de Noël, je me suis enfin décidée à aller faire mon stage de vannerie à Saint Marsault dans les Deux Sèvres, chez Patrick Lambert qui fait pousser lui-même son osier. Il faisait froid, le bocage était blanc de givre mais l'accueil bien chaleureux. Mes doigts gauches pas habitués aux outils ont bien failli plusieurs fois rencontré la serpette ou le sécateur. C'était une expérience merveilleuse de tresser les brins d'osier. Mon panier est biscornu mais c'est mon panier. J'espère que le Père Noël va me rapporter le même cadeau dans un mois.
les outils de la vannière : serpette, poinçon, sécateur, vaporisateur, batte


Il m'a fallu toute la journée... Ce matin, au marché , je l'ai rempli de pommes et de poires et il a tenu bon : mon panier est biscornu mais il est solide.

à Daniel, Daniel, Daniel...

C'était l'automne 1987, nous revenions de Hollande ( déjà chez la belle Josine) , nous avions une fois de plus ri comme des folles de toutes nos aventures : traversée de Putte, la joyeuse ( Belgique) , vent de folie sur la grande digue ( singuliers rendez vous) disparition de la ville de Lille, côté pays flamand. J'avais oublié ce briochin triste automne et le désespoir de certains de nos amis. La maison était triste mais quand le téléphone a sonné, tout s'est mis à pleurer et tout s'est arrêté. Daniel était mort.
"Il a les yeux tournés vers l'intérieur qui pleurent", il avait des dizaines de fois commencé le même poème, sur des tickets de métro, sur des bouts de papier quadrillé, sur l'envers de tracts publicitaires. J'ai au cours de ce long hiver breton tenté de retranscrire ces bribes de poèmes mais j'ai souvent échoué tant l'écriture était indéchiffrable. Comme sa souffrance. J'ai envoyé à ses amis ces pages éparses qui perdaient une bonne partie de leur vérité en se retrouvant dactylographiées et photocopiées.
Sûrement, le mieux, ce sont ces peintures sombres où j'ai collé des petits fragments de ses poèmes.

J'ai dû m'essouffler. Et puis, il y eut l'île grande, la maison de Joseph Conrad, la bouteille d'absinthe de Reynald et la petite virgule qui s'appelle Céci. La Vie qui a pris le dessus.

J'ai refermé la valise grise et je l'ai mise dans le grenier de Françoise. Elle attend sans doute qu'un jour je la rouvre et je me remette au travail.

Il reste ce jeune homme, jeune pour toujours, avec sa tête de Pasolini que j'ai déposé un jour de janvier 86 sur un quai de Lisbonne où il voulait s'embarquer. Mais aucun équipage n'a voulu de lui.

N8, la nuit des musées, Dank U wel J.

Arrivées à Amsterdam, le jour de la nuit des musées, c'est comme arriver à Sienne le jour du Palio. C'est de la chance. Et Josine qui pense à tout a acheté des tickets.Au jardin botanique, c'était les mille et une nuits, thé à la menthe et cornes de gazelle, sultans racontant des histoires en hollandais, danseuse du ventre etc. Bagdad n'était pas si loin... Concert de clarinette dans la synagogue reconstituée du Musée juif et café au Musée du sac à main, oui , oui, ça c'est Josine, tout craché. : bref encore une nuit de rêve...
Au musée du sac à main, j'ai pensé à Anne ma soeur Anne qui les aime tant.

Cabinets de curiosité au café Cobra

Ils sont au sous sol du café Cobra, devant le Rijkmuséum. C'est très déconcertant. Je ne vous raconte pas. Je vous laisse la surprise. Ce sont les toilettes les plus chouettes, les cabinets les plus culottés, les waters les plus super, les chiottes les plus rigolotes...

Chez Josine, c'est toujours aussi beau toujours aussi flou ....

Lisbonne-Amsterdam : 20 ans déjà. De l'eau a coulé sous le pont du 25 avril et dans les canaux mais c'est toujours aussi doux de se retrouver pour boire un capuccino en se racontant nos histoires...

Mes amis sont beaux comme des Vermeer...

Ponta Delgada-Hilversum... on n'oubliera jamais le petit chemin qui descendait vers la mer et le gâteau au café... Agua de pau, je crois que ça s'appelait. Que c'est bon de vous retrouver tous réunis et heureux.

Installation ( sur tablette de Thalys) ou t'es folle, maman...

Petit poucet rêveur, t'as un caillou dans ta chaussure...

Le voyage vers le nord

deux heures de papotage non stop au Terminus avec V. Le train n'est qu'à 13HOO... C'est fou le nombre de gens qui se photographient devant la gare du nord. Le café Terminus est magnifique mais offre le Figaro à ses clients. Fermons les yeux pour cette fois.
V. dit : je partirais bien avec vous. Ben, viens, plus on est de folles. T'inquiète Cecilia s'empiffrera des kroket en pensant à toi.


Tiens, c'est déjà Bruxelles. Dis, si on allait à Bruxelles la prochaine fois...

AUTOMNE à AMSTERDAM : vent de folie sur Talmastraat

Le Gingko avant le passage de l'ouragan Céci

et après...