26 août 2008

Urbano et Antero



Sur le campo de Sao Francisco, à Ponta Delgada, il y a un banc.
Au dessus du banc, sur le mur, il y a une ancre de marine et le mot Esperança.
Sur le banc, il y a souvent aussi des vieux messieurs qui profitent de l'ombre.
Sur les tableaux d'Urbano que j'avais tellement aimé il y a 20 ans ( je voulais en acheter un mais je n'avais pas un sou, j'aurais dû. Comme tout ce qu'on ne fait pas, on le regrette), on reconnaît ce banc, cette ancre.



Ce sont les portraits d'Antero de Quental, poète portugais né à Sao Miguel , mort sur ce banc. On peut voir un de ces portraits à l'exposition O Retrato no Museu Carlos Machado qui se tient au Musée d'art sacré ( Nucleo de Arte sagrada), un endroit à visiter absolument. Dans l'église du collège des Jésuites, se trouve la plus grande talha dourada ( bois sculpté et doré) mais jamais doré car les Jésuites ont été expulsés du Portugal par le Marquis de Pombal avant que la dorure soit achevée.



A la Galerie Fonseca Macedo, Urbano exposera bientôt. On peut voir quelques reproductions du travail d'Urbano sur le site de la Galerie.

Un jeune peintre portugais Joao Decq expose en ce moment des oeuvres sur papier.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
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