19 novembre 2008

sunset and heaven's door


C'était une étrange journée, une pause.
Se retrouver de nouveau dans cette ville de bord de mer où depuis dix ans nous ne venions plus puisque plus personne n'y vivait.
Il faisait étrangement doux et le soleil s'est mis à briller juste au bon moment.
M. a joué l'approprié " knocking on heaven's door" et ça a fait pleurer sa grande soeur.
Plus tard quand tout a été terminé, le soleil a refait son apparition et cet endroit si désagréable en été est devenu splendide.
La discothèque désaffectée juste à côté s'appelait le sun 7 et nous étions huit.
Les cocktails hors-normes s'appelaient Michel Sardou et Sex and the city au grand Bar de la plage mais on a préféré le thé, le café, les diabolos. Non mais...
Les parisiens avaient l'impression d'être en vacances ( l'air de la mer) .
Le garçon a dit : c'est vraiment une famille de filles Des filles qui ont des filles qui ont des filles qui ont des filles. (Quand elles ont un fils, voilà qu'on l'envoie à la guerre et qu'il ne revient pas.)


Encore une page de tournée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'est-ce que cette histoire de guerre ? M. est intelligent, de toutes façons il n'ira pas...
GDAP

christinecho a dit…

Chère Girl dressad as a P.,

Raymonde Georgette Albertine avait un frère, Gilbert qui est mort à la guerre de 39/40. On s'est toujours demandé si c'était cette disparition qui l'avait rendu aussi peu aimable.
Quand à M., il a une guitare, c'est mieux qu'un fusil.