17 décembre 2008

a natureza morta da terça e tambem poesia


La nature morte du mardi, c'est un riz au lait ( arroz doce) saupoudré de cannelle, un café avec un goutte de lait( um galao se faz favor) et surtout le magnifique sac d'Hyderabad ( Pakistan) que m'a offert Obed. Sans doute un peu trop lacté mais très portugais, le goûter.

et chose promise :

Je dis
"Lisbonne"
Quand je traverse_ venant du sud_le fleuve
Et la ville où j'arrive s'ouvre comme si elle naissait de mon nom


Elle s'ouvre et se dresse dans sa nocturne extension
Dans sa longue lueur de bleu et de fleuve
Dans son corps amoncelé de collines
Je la vois mieux parce que je la dis
Tout se montre mieux parce que je dis
Tout montre mieux sa présence et sa carence
Parce que je dis
Lisbonne avec son nom d'être et de ne pas être
Avec ses méandres de stupeur d'insomnie et de tôle

Et son secret éclat de trucs de théâtre
Son sourire de connivence d'intrigue et de masque
Quand la mer immense à l'Occident se dilate
Lisbonne oscillant comme une grande barque
Lisbonne cruellement construite au long de sa propre absence

Je dis le nom de la ville
_Je dis pour voir.

1977 SMBA
( lata, fer blanc, tôle, uma lata : une boîte de conserve, bairros de lata : bidonville, je mets quoi Sophia ?

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