18 avril 2009

sur la terre




Merci au premier mûrier de la rangée qui longe la cour d'avoir tardé à ouvrir ses bourgeons et de nous avoir offert une branche pour notre dernière leçon de choses d'avril. 
Et quelques uns des 50 000 poèmes de Yosano Akiko sont arrivés à temps



Une seule branche 
 de ce prunier sauvage
nous suffira bien
si peu de temps nous sépare
nous nous quittons pour si peu


Vers le petit jour
tendresse pour une étoile
dans mon poème
et si nous vivions ensemble
une fois retombés sur la terre

3 commentaires:

Anonyme a dit…

les bourgeons de saint hyppolite sont beaux
merci aussi, pour les haïkus, je les trimballe un peu partout avec moi
alors, tu essaies une nouvelle tête : elles sont rondes tes lunettes on voit pas bien qu'elles sont rouges
mais quelle audace ! publier une photo de toi, sans te cacher ! que se passe-t-il ? Bravo
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christinecho a dit…

C'est l'effet Agnès Varda on déballe tout mais au bout du compte on ne dévoile rien.
C'est marie qui m'a accompagnait chez l'opticien. C'est quand même la fille la plus stylée de Rochefort dixit N. qui s'y connaît.
Comme ce blog sert à donner des nouvelles aux lointains, je me suis dit...
En tout cas, ces lunettes c'est le jour et la nuit. JE VOIS.

christinecho a dit…

EN FAIT DU MÛRIER CE SONT DES ÉRABLES. NON MAIS JE VOUS JURE, LES BOTANISTES....