17 mai 2009

fenêtres






Dans la classe de CM2, sur la table du fond est posé un vieux  atlas des colonies françaises. Il est ouvert comme par hasard  à la page Océan Pacifique.  Kanala est sur la carte mais avec un K.  Il y a une ligne  qui part de l'Australie et qui dit : Sidney, Wellington, Valparaiso, Buenos Aires, Rio de Janeiro. C'est exactement ce qu'il me faut  quand je rentrerai moi qui ne suis pas encore partie.
Les  cartes sont des fenêtres. Les livres sont des fenêtres. Les films sont des fenêtres. Les poèmes aussi. Les tableaux. Nos rêves.  Certains blogs.  Sur l'un d'eux, j' ai copié ceci.
. Through imagination, you can pass over insurmountable walls without leaving any trace of yourself, and you can always go back. Now the question is: once out, why go back? That has to do with the credibility of reality. You have to go back and see what your reality is. In fact, through dreaming, you have the opportunity to tolerate some of the unchangeable hardships of life. You get out, you dream, you are refreshed and you go back. It’s like being in a stuffy room and opening a window. You let the air come in and then you breathe. In my mind, our dreams are windows in our lives and the meaning of cinema is in its similarity to this window.
                                Abbas Kiarostami
Ce n'est pas l'envie qui me manque d'ouvrir la fenêtre et de faire des avions avec :
la déclaration d'impôts, les lettres menaçantes du banquier, les extraits de naissance, les factures d'ordures ménagères, les pv, les évaluations sur le passé composé ...

Justement un petit film m'aurait fait du bien mais le nez dans les inventaires, j'ai raté l'heure du cinéma.

4 commentaires:

Agnès a dit…

Tiens? quel blog? Ce n'est pas celui d'une fille qui est dans sa periode Kiarostamienne?

christinecho a dit…

of course, it is

Agnès a dit…

Cela me fait vraiment plaisir. J’ai revu "Le goût de la cerise" hier soir, cela t’aurait bien convenu vu ce que tu dis ci-dessus !

christinecho a dit…

je vais de ce pas l'emprunter à la médiathèque;