15 août 2009

La poule de Hienghène et le coq de Werap











Si j'ai bien lu Alban Bensa,  il n'existait,  ici , à l'arrivée des premiers hommes  ( les Austronésiens venus du sud de ce qui est aujourd'hui Taiwan) qu' un seul   gallinacé (géant et sauvage) le  Sylviornius neocaledoniae.

La poule de Hienghène, où nous passons le week end,  est un bloc de calcaire qui ressemble à une grosse cocotte en chocolat (et aussi à du basalte mais ça n'en est pas, non) . 
Elle est splendide au coucher de soleil et plus silencieuse que le coq de Martial chez qui nous dormons. Ce coq et ses amis ont la particularité de commencer à "chanter" à 1H30 du matin et ne se taisent que vers 5H30, voire au delà, le dimanche matin.

Au club Méditerranée distant de quelques kilomètres, les touristes se sont plaints et la basse cour  voisine a été offerte aux tribus alentour.   J'ignore si  c'est  ce  maudit coq  qui m'a empêché de fermer l'oeil mais je ne saurais blâmer les vacanciers.
La dernière fois que X. est passé ici, chez Martial et Odette, on lui a servi du coq, ce que je comprends parfaitement. Cette fois, Odette nous a préparé des crevettes du creek (rivière) pêchées par sa soeur et du poisson sabre.

 Vers 3H du matin, j'ai tenté une sortie pour localiser le volatile et je lui aurais volontiers tordu le cou. Mais il était perché sur un arbre. Et je ne savais pas utiliser la carabine de Martial ni  son épervier ( filet de pêche) .


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