On se dit qu'il y a plus de bambous gravés kanak à Genève, à Paris qu'ici et ça, c'est embêtant. Mais que c'est bien qu'ils reviennent. Comme c'est bien que le Musée du Quai Branly à travers des dépôts remplissent les vitrines du centre Tjibaou. C'est bien et c'est la moindre des choses.
Lors de la visite, la talentueuse guide du Musée rappelle cependant que sans ces "collectes", la plupart de ces objets auraient disparu. Elles ont eu le mérite de conserver les bambous dans de bonnes conditions.
Lors de la visite, la talentueuse guide du Musée rappelle cependant que sans ces "collectes", la plupart de ces objets auraient disparu. Elles ont eu le mérite de conserver les bambous dans de bonnes conditions.
Dans le cas de la collection du Musée de Genève, c'est le résultat d'une passion. Marguerite Dellenbach a consacré sa vie à étudier les bambous gravés kanak des musées suisses et européens, sans jamais venir en Nouvelle Calédonie, en lisant les témoignages ( notamment les textes du pasteur Leenhart), en observant les objets kanaks collectés par les ethnologues et les photographies. On lui doit le relevé sur papier d'un grand nombre de bambous. ( Dans la première salle de l'exposition, une table lumineuse montre des images reconstituées de la chercheuse au travail. Au mur, sont tapissés des reproductions des déroulés et ça fait un bien joli papier peint.)
Le catalogue de l'exposition ne devrait pas tarder à sortir et on en saura plus. Le dossier de presse du l'exposition est une mine d'informations en particulier sur l'histoire singulière de Marguerite Dellenbach.
ICI
Moi, le bambou gravé, ça me fait un peu penser au scrimshaw açorien, la gravure sur dent de cachalot.Je me souviens que c'était le métier de Fatima Madruga avant que la pêche au cachalot soit interdite aux Açores et qu'après, elle a fait de la peinture. Je me souviens aussi qu'un graveur nous avait dit à Pico qu'il avait un stock de dents de cachalot suffisamment important pour graver jusqu'à sa mort.
Ici, ce n'est pas le bambou qui manque...
D'ailleurs, des artistes comme Micheline Néporon continuent à l'utiliser comme support ou comme source d'inspiration. On peut voir leurs oeuvres dans la troisième salle de l'exposition. ( Yvette Bouquet, Paula Boi, Lopez Itrema, Micheline Néporon, Stéphanie Wamytan...)
Le catalogue de l'exposition ne devrait pas tarder à sortir et on en saura plus. Le dossier de presse du l'exposition est une mine d'informations en particulier sur l'histoire singulière de Marguerite Dellenbach.
ICI
Une grande partie des bambous gravés proviennent de la région de Canala.
La pratique du bambou gravé a cessé vers 1917, année de la grande révolte kanak.
Le livre de Roger Boulay Le bambou gravé kanak (éditions parenthèses /ADCK) reproduit un grand nombre de bambous gravés, ainsi que des restitutions déroulées de bambous gravés.
Moi, le bambou gravé, ça me fait un peu penser au scrimshaw açorien, la gravure sur dent de cachalot.Je me souviens que c'était le métier de Fatima Madruga avant que la pêche au cachalot soit interdite aux Açores et qu'après, elle a fait de la peinture. Je me souviens aussi qu'un graveur nous avait dit à Pico qu'il avait un stock de dents de cachalot suffisamment important pour graver jusqu'à sa mort.
Ici, ce n'est pas le bambou qui manque...
D'ailleurs, des artistes comme Micheline Néporon continuent à l'utiliser comme support ou comme source d'inspiration. On peut voir leurs oeuvres dans la troisième salle de l'exposition. ( Yvette Bouquet, Paula Boi, Lopez Itrema, Micheline Néporon, Stéphanie Wamytan...)
En attendant d'avoir mon matériel de pyrogravure, je cherche des idées et j'écris mon haikukotidien...
2 commentaires:
Oh la la ces beaux dessins! J'ai hate de voir tes nouvelles oeuvres sur bambou. Les hommes de la prehistoire gravaient les cornes de mammouths! C'est le debut de l'art... Au fait, as-tu recu ma carte? Bonne journee!
From Paris , Pas de carte depuis celle de Noël...
mais je suis aux ANTIPODES et c'est loin...
I'll be waiting
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