24 juin 2010

Le moins de peine possible

Il y a toujours dans les toilettes des maisons où je vis des livres fort intéressants, laissés par d'Autres. Aujourd'hui : Gens de pirogue et gens de la terre, l'archipel du Vanuatu, de Joel Bonnemaison. J'y picore deux citations en exergue de la première partie et du chapitre Un.

"Il ne faut pas juger les habitants de ces contrées en fonction de nos propres besoins, de nos préoccupations, de notre convoitise et de notre appréciation de la valeur des choses ; il faut les considérer comme des hommes qui ne cherchent qu'à vivre avec le moins de peine possible, contrairement à nous  qui nous épuisons à la recherche du superflu"
(Pedro Fernadez de Quiros
Huitième requête au Roi d'Espagne, Madrid, 1609)

Comme dans le courrier, posé (et non jeté, nuance appréciable) aujourd'hui sur le comptoir par la dame de la Poste, je reçois jusqu'ici le catalogue du Théâtre de l'Odéon, où l'invité de la saison 2010/2011 est Valère Novarina, je me dis qu'y aller en janvier ne fera pas partie du superflu.
Je me dis aussi que vivre avec le moins de peine possible est un bon programme.




"Il faut regretter que les Européens ne puissent pas faire des voyages sans nuire aux nations qu'ils vont visiter"
Forster, Londres, 1778

Comme je prépare avec une certaine inquiétude, le voyage au Vanuatu de juillet, je constate avec soulagement que notre séjour tombera pendant les festivités du  30 ème anniversaire de l'indépendance .


Et si je baptisais cette petite série bleue des mers du Sud,  The water message ou les poèmes de l'Open space.
Et peut être qu'en anglais, je toucherais un public plus large ( I'm kidding) ...

1 commentaire:

McdsM a dit…

Période Rose, Période bleue...
'On a tous en nous quelquechose de...'