Julie de Saint-Blanquet : « sortir la danse orientale de son image sulfureuse »
« L’association de danse c’est une deuxième vie pour moi », explique Julie de Saint-Blanquet, 33 ans, présidente d’Etoile des sables. Cette chef de projet d’un fournisseur d’accès internet a fondé l’association l’année où elle a emménagé à Saint-Ouen, en 2005. « J’y consacre tout mon temps libre. Je m’y adonne tous les jours après le travail en tant que bénévole, que ce soit pour promouvoir la culture orientale à travers l’enseignement de la danse en l’enseignant où en suivant des cours pour progresser dans la pratique. J’organise aussi des stages avec des intervenants. Je passe aussi du temps, il le faut bien à l’administration et à la gestion. » Julie a découvert la discipline au cours d’un stage puis l’a pratiquée et a souhaité l’enseigner. Son objectif : modifier le cliché, l’image sulfureuse que les gens ont de cette danse. « On peut la classer comme une danse du monde, traditionnelle, qui convient aux femmes, comme aux hommes de tout âge et type de physique. La pratiquer c’est découvrir une culture, éprouver un bien être et parfois une possibilité de se reconstruire psychologiquement. » Elle participe aussi avec d’autres passionnées à créer une sorte de fédération de la danse orientale.
Propos recueillis par Gwénaël le Morzellec
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