Quel ange a garé sa 4L bleue sous ma fenêtre ?
Pour l'assortir au monstrueux hôpital qui bouche notre horizon.
Ou au jean du Monsieur qui traverse la route.
Pour que je pense à la mienne, ma décapotable, abandonnée aux poules et aux canards, dans une île perdue de l'Atlantique.
Pour que je regarde encore et toujours dans ce fichu rétroviseur.
Ce matin , elle n'y était plus. J'ai dû rêvé trop fort.
3 commentaires:
c'est un rendez-vous quotidien, je me demande quel conte les laveuses (j'ai longtemps lu lavandières, je ne sais pas pourquoi, j'ai tellement adoré le nom du blog la première fois que je l'ai lu, qu'il a fallu que j'y mette un peu de moi aussi) ce qu'elles ont écrit aujourd'hui et je lis et j'aime beaucoup ça. L'artiste
ses la rue clemot ac une petite 4l bleu tré joli
l'ouvre-boite pour déchirer sa tôle, je l'ai tenu, je ne regrette pas putain de 4L
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