Point final. Demain un nouveau week-end.
Bonnes vacances. Il est temps de reconstituer nos stocks de sérotonine.
24 octobre 2008
Des ponts pas des murs
Dimanche matin. Trop court pour aller voir Pollock. Si on allait à la Cité de l'histoire de l'immigration. Quand j'habitais Paris, il y a fort longtemps, j'aimais cet endroit, presque toujours désert.On se serait cru dans un roman de Modiano. J'allais voir les écorces peintes aborigènes. Dimanche matin. Les abords sont envahis par les joggers et les Bouddhistes qui vont au Bois. Comme d'habitude nous sommes entre deux expositions ( notre spécialité). Des vitrines avec des objets : accordéon diatonique, cafetière, passeport, poignée de terre dans un bocal, boite de peinture , machine à écrire. Des voix qui racontent des vies et qui se mélangent. Pêle mêle. Inconnus et célèbres dans la même valise en carton, du Sud et de l'Est, ensemble. Des photographies du bidonville de Champigny. Je pense au père de Guida traversant à pied les Pyrénées. Et à Guida, sa mère et ses soeurs tentant de mettre leurs pas sur ses traces quelques années après. Et à Catherine, agacée ( excédée peut-être) par ma fascination pour les récits d'exil, me remettant à ma place. Ma place? Laquelle ? Je me le demande encore. Je la cherche encore. Des ponts pas des murs. C'est comme ça que s'appelait la manifestation samedi .
23 octobre 2008
Sur le pavé
Place d'Italie. Dimanche. Deux heures de marche rapide à chercher la Charente Maritime, au moins le Poitou Charentes. En vain. La Franche Comté vend du vin blanc du Jura avec de la saucisse de Morteau, les Alsaciens des Bretzels. Partout des gens avec des gilets blancs : une cible avec écrit dessus RASED. Vous les avez eus où ? Un type avec un sourire regarde passer les manifestants. A qui s'adresse-t-il ? C'est peut-être un artiste, un happening ? Ou un gars qui tente sa chance avec toutes ces jolies maîtresses d'école qui battent le pavé. Un peu plus loin" Regardez les enfants, c'est Arlette, en vrai". Elle aussi sourit et distribue des tracts. Je lui demanderais bien le nom de sa crème de jour. Elle est pareille que quand on était petits, à la télé. Enfin, j'ai l'impression. Arrêt pipi 50 centimes et coca light au caviar sur le boulevard st Germain avec, à l'arrivée place de la Bastille, les Tamouls de Paris qu'un cordon de policiers empêche de nous rejoindre , ça fait pleurer Cécilia.
22 octobre 2008
Passe moi ton assielle
Et je te donnerai :
Des champignons d'anniversaire(s) ( Avec certaine, c'est l'anniversaire de tout un chacun un ou deux jours par an et c'est au gré des retrouvailles),
un ravioli vietnamien vert et ses voisins plus traditionnels,
un lit de pommes de terres pour le boudin portugais qui s'appelle morcela caramélisé et son voisin le chorizo, " Vous saviez que j'étais à Porto, la semaine dernière ?" " Ah bon ?"
Et en dessert : une double consultation chez Falcone, encore meilleur réchauffée.
La fille avec un pull bleu rayé
Elle est partout.
Elle mange un bâtonnet glacé au saumon fumé aux petites conférences de Montreuil, elle mange du poulet au jardin de Montreuil, elle visite même des ateliers d'artistes. Elle dit : J'avoue...ça se fait pas.
artistes, artistes, artistes
Montreuil samedi 18 octobre.
Pourquoi certaines images, certains objets et d'autres non
De cette petite ballade fraternelle, je garde les arbres de Marie Rameau les grigris de Christine Destours et les lampes de Céline Wright
21 octobre 2008
arbres, arbres, arbres
(private joke, qui fait rougir les joues de certaine. )
Dans la voiture qui file vers Orléans, juste en sortant de Paris, je passe le temps en les photographiant (les arbres du bas côté). Je m'arrête quand ma ( carte) mémoire est pleine. J'entends ma mère qui dit avec un sourire dans la voix : le charme indéfinissable de la Beauce, et elle ajoute : disait ton père.
17 octobre 2008
Encore des miettes
" Il paraît que Blutch va sortir un tome 2 au petit Christian..." me dit le marchand de bédés " et j'ai reçu un nouveau livre du Coréen d'une Histoire Couleur Terre..."
Ah, le Petit Christian. On avait découvert ça à Angoulême en 2000 en même temps que l'Association. Je gardais le souvenir de m'être tordue de rire en le lisant .
Huit ans après, j'avais presque tout oublié et c'est toujours aussi drôle. Il paraît que le tome 2 est pré-paru dans Charlie Hebdo cet été mais je ne lis pas Charlie Hebdo.
Quant à la Bédé coréenne la mal-aimée de Kim Dong-Hwa, je l'ai finalement achetée en me disant qu'il ne fallait plus rien se refuser.
16 octobre 2008
Miettes de mercredi
Drôle de journée, pleine de petits bouts, un peu décousue. Comme nos vies.
Et longue ( "mais non, c'est pas trop court.")
Et en couleurs. Plein de douceur. Des mots, des pas et 11 macarons roses pour l' anniversaire de la petite soeur ( coquelicot, mûre sauvage, fraise framboise et rose). A se partager. C'est bien la seule chose qui importe, j'ai pas besoin d'aller en Alaska.
Et dans la famille Tant-Mieux, je voudrais la grande soeur. Elle est pas là. Pioche.
Bonne pioche. Les photos de Paul sont enfin encadrées et le cadeau d'anniversaire de février sera livré samedi, il était temps.
15 octobre 2008
Demain, grande lessive...
Ma voisine participe avec un ready made intitulé Charlotte bleue sur fond noir
Et Virginie aussi, à Ploufragan . A Fouras, le Journal Sud Ouest dit qu'il y a un fil sur la place du Marché et qu'il suffit de venir avec ses pinces à linge pour accrocher son oeuvre format A4 dessin peinture collage photo etc.
La grande lessive
13 octobre 2008
d'après JC
Celui qui, hier soir, petit mais costaud, sur la scène des Fourriers, ex - Coupe d'Or porta J.C. avec brio (d'après JC de Herman Diephuis ), me dit, en regardant les derniers collages (amoureux de Chagall en grande vadrouille à travers l'Europe et au-delà) : alors, tu n'y as pas pensé ?
Si, bien sûr, j'y ai pensé.
Et à plein d'autres choses encore.
voir des photos
Collection : Marie est chinoise, elle vient de chez Noz, Rochefort. Les Jésus sont açoriens.Celui dans son berceau de coquillages vient du marché de Ponta Delgada, l'autre qu'on dirait en sucre du Musée-Atelier de Capelas.
12 octobre 2008
Aux amoureux
Lui : j'ai juste cru qu'elle se noyait, j'ai voulu lui porter secours. En fait, elle ne se noyait pas, elle essayait de s'envoler et elle m'a entraîné. J'ai pris peur et j'ai tout lâché. Je ne l'ai pas revue.
Elle : nous avons volé, je vous assure, ça a duré juste un instant. Pourquoi a t-il lâché prise ? Nous aurions pu voler entre Beyrouth et Alexandrie. Pour nous reposer, tu aurais mis ta tête sur l'île de Brornholm et moi ma bottine sur Berlin. Nous aurions coloré le ciel de Pilsen et plusieurs passants auraient levé les yeux en se disant : " Krasny barvy, krasné nebe "
"Hé Lucie, Lucko, Lullaby , ça va , dis moi, c'est correct ? et ce prix Nobel ? Tu vas enfin recevoir ton dû ?"
Vol de nuit
22 passagers. 22 chaises. Voyage organisé par d'autres. Lisbonne Prague Londres Barcelone Venise. Du Vouvray à l'arrivée. Non merci, pas de chouquettes, j'ai arrêté. Le Voyage immobile dans la librairie où Pierre Loti venait acheter ses livres, dit le journal Sud Ouest qui en sait des choses. C'était la nuit de l'écrit.
Tu viens avec moi au marché
09 octobre 2008
No comment...
Mano me tend ça avec délectation et sourire. Le 4X4, le téléphone portable, les plats cuisinés emballés, le gel douche Ushuaia, l'écran plat... bon ... mais le blog ?Tiens pour la peine, je les mets en lien. La décroissance.
Le bonheur de rentrer en vélo, pardon à vélo
08 octobre 2008
07 octobre 2008
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