10 février 2009

Gaston

Vrai timbre
faux chaissac



Au début des années 80, je découvrais Gaston Chaissac et cela allait bouleverser ma vie.
Je passais des journées entières au Musée Ste Croix des Sables d'Olonne, réunissant livres et articles.
Ce que je préférais, je me souviens, était la correspondance, les lettres loufoques qu'il envoyait même à des inconnus .

Comment ai -je pu l'oublier à ce point et ne pas le mettre dans mon musée personnel ?
En essayant d'écrire un texte pour l'exposition du mois de mars à Niort, je me suis souvenue de lui, comment il m'avait tenu la main.
Je me souviens aussi que, désespérée par le prix qu'atteignaient déjà ses collages à l'époque, je m'étais mise à fabriquer des faux pour faire plaisir autour de moi.

Pendant la visite d'une expo de Chaissac dans un quartier chic de Paris, voulant absolument en garder un souvenir, j'avais dérobé la garantie de son vélo qui se trouvait dans la petite sacoche en plastique accrochée derrière la selle.

Je peux l'avouer aujourd'hui, le larcin est infime et il y a sans doute prescription. D'ailleurs l'objet du vol a disparu depuis belle lurette.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me souviens bien de ces petites sacoches en plastique où on mettait les rustines et la colle