31 octobre 2009
30 octobre 2009
madrigal
Ce sont des petits livres à imprimer soi même ( et à fabriquer soi même) de Cecilia Afonso Esteves et Eduardo Abel Gimenez. Trois vers de haiku, une illustration toute en douceur. Il y en a cinq. Voilà un joli cadeau pour celle qui a pris espagnol deuxième langue.
Le blog s'appelle Flor de papel. Un tour, le matin, de son jardin argentin adoucit les journées à venir.
fibre
29 octobre 2009
katara katara katara katara katara katara katara katara
graines de pin colonnaire
Quand ton ordinateur sera réparé, tu revevras ma carte d'anniversaire, à laquelle je joins quelques graines de pin colonnaire dédicacées et un grigri de poche style western pour protéger ton ranch de la rue d'Avron.
28 octobre 2009
Tu l'as échappé belle, ma belle.
Les letchis sont plus roses...
27 octobre 2009
Anuu-ru aboro ( l'ombre de l'homme)
Elle est bien l'affiche du festival du cinéma des peuples de Pwêêdi Wiimîâ (Poindimié). Un peu étrange. On ira, en plus, ce sera les vacances, les dernières avant les grandes vacances d'été.
Déjà l'été.
26 octobre 2009
letchis news
smile, please
25 octobre 2009
vrai / faux
Je me souviens qu'après avoir visité une exposition de Chaissac dans un quartier chic de Paris, effrayée par le prix de ces peintures, j'ai décidé de fabriquer quelques faux Chaissac, certaine que Gaston aurait approuvé.
Cet après midi, je me suis fabriquée avec plaisir un faux tapa samoan pas plus faux que certains tapas qu'on peut acheter dans les galeries d'art océanien.
Et puis aussi l'usine à vrais/faux masques qui travaille le dimanche.
24 octobre 2009
câble sous marin
Le cablier qui tend des cables sous marins entre nous est marseillais et s'appelle île de Ré.
Je me souviens d'un poème chanson de Julos Beaucarne que j'écoutais souvent il y a longtemps ( c'était une cassette enregistrée par P, une compilation de ses chansons préférées qui restait dans la voiture, je ne me souviens pas des autres chanteurs mais c'était très chanson française des années 80 ) : on a sectionné le câble sous marin qui me reliait à vous par téléphone. J'emploie aujourd'hui mon téléphone télépathique. L'amour fait s'envoler sur les ailes de la mer des messages codés pour le coeur des amoureuses. La belle écouteuse est assise très loin et elle perçoit grâce à son oreille intérieure les vibrations de l'émetteur d'amour. Elle dit la voix qu'il y a la guerre partout, que les amoureux ne reverront jamais leur amoureuse, que la route de l'au-delà est devenue une autoroute, qu'on envoie la vie par dessus bord, que nous sommes tous des marins en partance; ET LA VOIX DIT ENCORE : " REVIENS QUAND TU PEUX, LA TENDRESSE EST DENRÉE RARE. En écrivant, j'attends encore la façon de dire de Julos Beaucarne.
M. qui est arrivé au pays du long nuage blanc est exactement à l'autre bout du monde, pour lui chanter un aka d'anniversaire le 3 novembre, il faudra rajouter 12 heures.
23 octobre 2009
22 octobre 2009
je ne suis pas prof de sport
Hier à la bibliothèque Bernheim, j'ai choisi le livre de Dany Laferrière Je suis un écrivain japonais et je l'ai fini ( il y avait coupure d'électricité au village, empêchant toute activité commerciale, bancaire, postale...) Quand on lit pour la première fois un auteur et qu'on l'aime, on se délecte en lisant la liste " du même auteur " qui est longue. J'ai aussi pris un livre de Haruki Murakami mais il y a un problème : il est sale. Je vais avoir du mal à lire un livre sale : la couverture est poisseuse et la tranche pleine de taches marron. Rien à voir avec les grains de sable et les lentilles corail.
Rien à voir non plus avec le magnifique paquet arrivé aujourd'hui et qui m'encourage à écrire des haïku. Je suis enchantée. Bouche -bée. Gâtée. Trop gâtée : j'ai gagné le séjour de trois jours au Vanuatu qui m'encourage à écrire des calligrammes . Me voilà dans de beaux draps. Est ce que je m'achète une robe mission pour le coquetel ? C'est l'occasion de relire Raga ( même si l'electricité est revenue) et l'arbre et la pirogue, de Joel Bonnemaison, cité par Le Clézio et peut être de ramener des dents de cochons pour mes masques.
Je me souviens qu'enfant je voulais être maîtresse d'école. Quand j'ai découvert Charles Péguy, j'ai voulu être poète. En regardant Thierry la Fronde, je voulais être amoureuse. Mais poète et amoureuse n'étant pas des métiers, j'ai par la suite voulu être journaliste ( en regardant la Course autour du monde).
Il paraît que j'ai aussi voulu être prof de sport ( ça je n'en ai vraiment aucun souvenir). Je suis heureuse de ne pas avoir réalisé mon rêve oublié.
Par contre, je n'ai jamais voulu être Jeanne d'Arc, ni sa doublure pour les fêtes du même nom.
Le livre de Dany Laferrière est dédié à tous ceux qui voudraient être quelqu'un d'autre.
21 octobre 2009
noir/blanc
En août 2009 a eu lieu au Centre culturel Tjibaou un workshop (atelier) animé par un artiste originaire de la Réunion, Thierry Fontaine, réunissant des jeunes artistes du pays. Il a fait faire des robes mission, des noires et des blanches et chaque artiste en a reçu une de chaque comme des feuilles vierges à transformer.
" Mon rapport à la robe est avant tout esthétique. Portées ou exposées dans les vitrines des boutiques du centre de Nouméa, hypercolorées, elles ont tout de suite capturé mon regard. Sans idées précises, j'en ai fait réaliser une blanche et une autre noire, comme matière première ou surface vierge en attente, évoquant la toile brute des tableaux, elles m'ont donné l'idée du workshop et de son titre Collection, en référence au fonds d'un musée et au défilé de mode. "
(Lu dans un nouveau journal gratuit trouvé à la bibliothèque Bernheim Les Arts Bougent.)
Dans le même journal, LAB, il est aussi question de l'exposition de Andreas Dettlof au musée d'art et d'histoire de Rochefort "A l'artiste polynésien inconnu"
café
20 octobre 2009
rivage
"Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses, déclare-t-il quand la sonnerie du téléphone a enfin cessé de retentir. Des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments, qu'on ne pourra pas retrouver. C'est aussi cela, vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit-, il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes les occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages, comme dans une bibliothèque, j'imagine. Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaître précisemment ce qu'il y a dans nos coeurs. Il faut bien balayer cette pièce, l'aérer, changer l'eau des fleurs. En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque." ( Kafka sur le rivage, Haruki Murakami, 10/18)
Je viens de passer dix jours magiques avec le garçon nommé Corbeau, merci Vava. Avec des lentilles corail et des grains de sable qui s'en échappaient. J'ai lu trop vite. Maintenant je me demande si je vais le relire ou si je vais l'envoyer à quelqu'un, ce qu'on devrait faire à chaque fois qu'un livre nous a plu. J'aimais bien cette idée d'abandonner nos livres préférés sur un banc pour les partager. Quand j'étais enfant à Fleury les Aubrais, ça n'existait pas. Il semble que Fleury les Aubrais a beaucoup changé mais les rues ont toujours le même nom. Boulevard de Lamballe, rue Abbé Pasty...
"Le temps pèse sur toi comme un vieux rêve au sens multiple. Tu continues à avancer pour traverser ce temps. Mais tu auras beau aller jusqu'au bord du monde, tu ne lui échapperas pas. Pourtant, même ainsi, il te faudra aller jusqu'au bord du monde. Parce qu'il est parfois impossible de faire autrement."
19 octobre 2009
land art ?
Sophie me parle de sa semaine sur une île atlantique et du land art. J'oublie souvent que je suis sur une île. C'est l'étrangeté de C. La mer est là, juste derrière mais on l'oublie. A cause de l'accès difficile, de la mangrove et aussi du dépotoir insensé qui nous sépare du wharf.
Quant au land art, j'y pense à chaque promenade : les fleurs, les feuilles, les graines, les écorces, la mousse, la couleur des pierres, de la terre, tout y incite.
18 octobre 2009
ciel gris, encre de Chine
chemin vert
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