Vivre loin de chez soi a parfois d'étranges conséquences.( J'ai cru en venant ici, au bout du monde découvrir une langue austronésienne. Cela s'avère compliqué, les cours se sont arrêtés avant d'avoir commencé. )
En fait c'est l'espagnol que je suis en train d'apprendre. Je connais sur le bout des doigts la conjugaison du présent du subjonctif et ses emplois à force de les faire répéter à la collégienne. No te vayas sin me visitar . Lamento tanto que no puedas venir. Vuelvan cuando quieram.
C'est pourquoi le poème de JL Borges tombe à pic...
(illustrations : musée de la Ville Nouméa)
Lili se lève tôt
Son champ de taros l'attend
lui souffle des mots doux
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