21 juin 2010

Hablo un poco espanol



Vivre loin de chez soi a parfois d'étranges conséquences.( J'ai cru en venant ici, au bout du monde découvrir une langue austronésienne. Cela s'avère compliqué, les cours se sont arrêtés avant d'avoir commencé. ) 
En fait c'est l'espagnol que je suis en train d'apprendre. Je connais sur le bout des doigts la conjugaison du présent du subjonctif et ses emplois à force de les faire répéter à la collégienne. No te vayas sin  me visitar . Lamento tanto que no puedas venir. Vuelvan cuando quieram.
C'est pourquoi le poème de JL Borges   tombe à pic...

(illustrations : musée de la Ville Nouméa)




 Lili se lève tôt
Son champ de taros l'attend
lui souffle des mots doux

Aucun commentaire: