Monter le long de la poste, longer la pharmacie, passer sous l'ancien fortin, prendre le chemin de crête qui surplombe le village, constater que les aloès s'affaissent sous le poids de leurs fruits et sous l'effet du vent, redescendre par un chemin inédit et escarpé et allonger le pas pour abréger la fin du parcours au bord de la route. Manger une mandarine, faire des
fluffy pancakes et les manger mais sans sirop d'érable , lire
l'interview de Marjane Satrapi par cette chère Golnaz et emballer le paquet de Virginie.
Un dimanche qui a l'air d'un dimanche du temps d' ici et c'est déjà la nuit qui vient.
colonnes de fumée
Une ombre passe sur les montagnes
et sur leurs plaies ocre
2 commentaires:
J'aime ces photos d'un dimanche lointain.
Le haiku est très beau, visuel.
Bonne soirée.
Ici, le dimanche après midi, on croirait vraiment que l'île a été désertée. Je ne pourrais pas demeurer très longtemps dans cette solitude mais pour un temps, ça fait du bien...
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