Affichage des articles dont le libellé est à table. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est à table. Afficher tous les articles

11 juillet 2010

promenade du dimanche






Monter  le long de la poste, longer la pharmacie, passer sous l'ancien fortin, prendre le chemin de crête qui surplombe le village, constater que les aloès s'affaissent sous le poids de leurs fruits et sous l'effet du vent, redescendre par un chemin inédit et escarpé et allonger le pas pour abréger la fin du parcours  au bord de la route. Manger une mandarine,  faire  des  fluffy pancakes  et les manger mais sans sirop d'érable , lire l'interview de Marjane Satrapi par cette chère  Golnaz et emballer le paquet de Virginie.
Un dimanche qui a l'air d'un dimanche du temps d' ici et c'est déjà la nuit qui vient.



                                colonnes de fumée
                               Une ombre passe sur les montagnes
                              et  sur leurs plaies  ocre
                               
                               

07 juillet 2010

pizza bianca


En attendant de retourner un jour, dans le Basilicate, à Matera, je pétris 15 minutes  ma pizza bianca, en pensant à Sandra et à la rucola sauvage ramassée  au pied des Sassi.



Peut mieux faire mais pas mal quand même.

29 juin 2010

Rose comme une orange (la vie ?)


C'est vrai, la charlotte rose ne va pas avec les étiquettes de la confiture mais c'est tout ce que j'ai comme papier de soie, désolée. Par contre, elle est assortie à la lettre de F.  qui  me raconte  la vie en rose à Rochefort.

     Blue birds in the mail
           with pink giraffes, grey seals
 and your memories

(merci aux bonnes personnes qui remplissent ma boîte aux lettres invisible ma postière de colère,
 de livres, de lettres et de cartes postales, de films , de musique aussi, de Fleury (via Artenay), de London, de Puy du Lac, de Rochefort et d'ailleurs. Et merci aussi aux adeptes du mail...

25 juin 2010

Is it possible ?


The impossible project... can you believe it ?

Est ce que des pellicules de polaroid, c'est superflu ? En tout cas c'est super cher mais c'est super chouette.  (La collection de la porte du salon me manque.)

Ce qui nous manque n'est pas superflu.
Vous, tu, n'êtes, n'es pas superflu(s).
Juste parfois un peu flou.

Superflu
Superflou
Superfou

Maman, t'aurais pas des photos de quand j'étais bébé, c'est la mode sur FB de se faire des albums de quand on était bébé.
J'aurais peut être dû mettre les albums dans les malles.

En tout cas, les muffins au chocolat et la confiture de papaye-bananes-orange-citron-pommes liane,  qui m'ont occupéE aujourd'hui ne sont pas superflues, c'est pour financer le voyage à Ouvéa des 5ème A.




                      

23 juin 2010

Rita aime le taro et le coco


Comme Lili, Rita adore le riz, le taro, l'avocat et le coco.





un taro d'eau d'ici et deux morceaux de bois flottés de Napier ( NZ)
deux demi noix de coco ( à quoi rêvaient les bagnards et autres contes), Musée de la Ville, Nouméa


Rita aime le riz
le coco et le taro
et moi j'aime Rita

( because Rita is lovely)

22 juin 2010

enveloppé/lié


Il serait vraiment dommage d'accepter le sac plastique que me tend la jeune fille pour y mettre ma brassée de choux chine.
Le  dîner de ce soir  rappelle qu'en Océanie, l'objet vient ( venait) toujours enveloppé de tapa ou de lianes, que l'enveloppe est (était) partie de l'objet.

Le journal, c'est bien aussi pour emballer, sa botte de radis, si on n'a pas de bananier dans le jardin.
Le journal, c'est bien aussi pour écrire des haiku en anglais.











17 juin 2010

watermessage ?



Heureusement que mes lemon and poppy seeds muffins sont réussis car sinon, ça aurait été une journée ratée : pas de courrier, la mise en page de ce blog, qui ne  veut pas revenir à l'ancien modèle,  l'encre de chine qui bave partout sur le papier, l'accordéon qui a oublié les airs que je lui ai appris, le chat qui s'est volatilisé, on aurait dû l'appeler Mirza, est ce que c'est la saison des amours de chat, de toute façon ya plus de saison, on attendait la sèche et voilà qu'il pleut depuis des jours et des nuits, il parait que la saison humide peut s'éterniser jusqu'en juillet, au moins on fait bon usage du Kway kiwi, quand je pense qu'on a bu un coup dans la capitale de la gum boot, on aurait dû se laisser tenter, les moustiques piquent à travers le jean, comment ils s'y prennent,   le bambou refuse de se laisser pyrograver, là aussi, ça bave.
J'ai tout abandonné : je me suis consolée avec une deuxième tournée de lemon and poppy seed muffins, on les mangera demain au marché avec le café que la vieille Lambertine ramasse, sèche, brûle et passe. ( Il reste partout des plants de café devenus sauvages depuis que l'exploitation du café a été arrêtéE à cause de la fourmi électrique).





























                      Le goût du pavot
                   me fait penser à Lucie
                 C'est Lucie qui apparait
                    makovy kolac ?