Go to le site de Paul et enjoy yourself !
J'ai passé une demi-heure à l'explorer, la rubrique : une photo par jour est très belle et émouvante.
Paul, tu es vraiment un photographe. Bravo !
Allez-y tous y faire un tour !QUICK !
cliquez :
paul.muse.free.fr
27 novembre 2006
26 novembre 2006
Pourquoi les mouettes? Parce que c'est ...
Tous les ans, ou presque, le rituel : proposer une oeuvre au Prix des Mouettes. Ah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et chaque année échouer. Oh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous savez le Prix des Mouettes, il faut créer une oeuvre qui évoque la Charente Maritime, le Prix des mouettes, j'adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre le nom. Ca sent la route de la plage, le club miquet , les lavagnons, la vase............... et puis c'est le grand, l'immense, l'unique, le
régional de l'étape, une grosse pointure : Richard Texier qui préside le jury. STP, Richard, aime mon travail je sais plus quoi faire pour te plaire....
Encore dix ans, et je fais une expo : mes refusés du prix des Mouettes.
A quoi rêvent les laveuses de Charente Maritime ? refusé 2006
la plage d'Aytré, le paradis refusé 2003
Refusés du prix des Mouettes, unissez-vous !
Et chaque année échouer. Oh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous savez le Prix des Mouettes, il faut créer une oeuvre qui évoque la Charente Maritime, le Prix des mouettes, j'adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre le nom. Ca sent la route de la plage, le club miquet , les lavagnons, la vase............... et puis c'est le grand, l'immense, l'unique, le
régional de l'étape, une grosse pointure : Richard Texier qui préside le jury. STP, Richard, aime mon travail je sais plus quoi faire pour te plaire....
Encore dix ans, et je fais une expo : mes refusés du prix des Mouettes.
A quoi rêvent les laveuses de Charente Maritime ? refusé 2006
La seiche de "Bestiaire voyageur" refusé 2005
autoportrait refusé 2002
la plage d'Aytré, le paradis refusé 2003
Refusés du prix des Mouettes, unissez-vous !
Cher Ivan, non je n'oublierais pas ...
Ivan ( Marinovic Brscan) notre brésilien croate de l'IUT de Tours se rappelle à mon souvenir. Il y a quelques mois je lui ai laissé un message sur son blog... et il vient seulement de me reconnaître.
Il me rappelle nos retrouvailles à Salvador de Bahia, il y a des siècles, il y a une éternité... en 83 ?
C'est vrai que Salvador aurait pu figurer dans le message "mille et un lieux"
On s'était dit rendez-vous ... à la gare routière de Salvador. Pendant quelques jours avec Thierry C., nous sommes devenus des personnages d'un roman de Jorge Amado.
Notre hôtel pas cher était en fait un bordel, la salle de télé accueillait Gabriela Cravo e Canela et ses amies .
Moi, on m'avait proposé de rester et d'intégrer l'équipe sous le nom de Filet-Mignon, en dansant un forro à la discothèque o wagao. Le gars pour essayer de me convaincre me disait qu'une étrangère , une Argentine avait fait un tabac sur les trottoirs de Salvador. Alors, avec une française on allait tout faire exploser. Tentant...
Je me souviens de la sortie au restaurant de l'école hôtelière avec un sac plastique plein de billets dévalués. J'ai alors repensé à mon livre d'histoire de terminale et à cette photo d'un Allemand transportant son argent dans une brouette au moment de la crise de 29. Mais nous, c'était pour faire un délicieux repas . Je me souviens de vatapa, siriri, moqueca...
Je me rappelle du candomblé, de la mère de saint ( mae de santo), du marché où nous étions allés chercher les produits demandés pour la deuxième séance. J'ai oublié le nom du marché... Santo Antonio peut-être ou Sao Francisco.
Non, Ivan, je n'oublierais pas mais c'est vrai que vu de Rochefort, j'ai plutôt l'impression que tout ça, je l'ai révé ou je l'ai vu au cinéma.
Mais toi tu me dis le contraire et je te remercie, companheiro.
Pour toi une petite chanson :
Aprende a nadar, companheiro bis
Que o mar se vai levantar bis
que a libertade esta a passar por aqui bis
maré alta maré alta
et muitos beijinhos
CC
Les locataires, quelle belle idée !
Des idées qu'on aurait aimé avoir, qu'on a peut-être eu mais qu'on n'a pas eu le culot de réaliser ...
Par exemple, les Locataires : dans une petite ville de province , bien tranquille, des habitants ouvrent leur maison à de jeunes artistes (et au public le temps d'une après-midi).
Trois années durant, le jeudi de l'ascension.
Un peu de fantaisie dans le quotidien, un peu d'inattendu, d'inespéré. Pas banal. beucoup d'échange, d'humanité.
Comme visiteur ou comme habitant accueillant artiste.
Celles et ceux qui ont eu cette belle idée s'essoufflent ... difficulté à trouver des subventions pour rémunérer les artistes, charge de travail énorme pour des bénévoles, peur des dérives, de perdre de vue les intentions de départ : démocratiser l'art contemporain, faire entrer dans les maisons ceux qui n'oseraient pousser la porte des galeries d'art ...
Chers locataires, ne jetez pas cette belle idée par dessus bord, ne vous sabordez pas.
Mettez-vous en sommeil, oui, mais gardez-la bien au chaud, laissez-la mûrir...
SINON MOI JE DEMENAGE
23 novembre 2006
08 novembre 2006
NEMO par PENNAC
Novembre 2006, deux jours à Paris, Nemo sort de son sac le livre longtemps espéré. . Oh le beau cadeau de Noël ! (L'éditeur s'appelle Hoebecke).
en plus, il dédicace, le Nemo.
samedi 2 /12 à 16 H à la librairie Folies d'encre à Montreuil.
vendredi 8 / 12 à la librairie l'atelier dans le 20 è
samedi 17/ 12 à la librairie l'Arbre à lettres dans le 15è avec Daniel Pennac.
samedi 2 /12 à 16 H à la librairie Folies d'encre à Montreuil.
vendredi 8 / 12 à la librairie l'atelier dans le 20 è
samedi 17/ 12 à la librairie l'Arbre à lettres dans le 15è avec Daniel Pennac.
04 septembre 2006
BONNE RENTREE A TOUTES ET A TOUS
30 août 2006
COMO EU DESCOBRI A CULTURA PORTUGUESA : Acaso, cinema, amor, penitencia e outras historias :
Ce texte est paru dans le Jornal de Letras, daté du 23/ 7/ 91, je l'avais écrit, suite à un appel du journal à ses lecteurs à propos de la culture portugaise dans le monde. Je m'apprêtais à quitter Le Havre pour aller travailler aux Açores comme lectrice. J'avais rendez-vous Boulevard Saint Michel avec le responsable du Français à l'Université des Açores, Mau tempo no canal sous le bras pour être identifiée.
Le courriel récent de Maximo, un de mes colocataires de Lisbonne en 1986 après 15 ans de silence m'a replongée dans mon bain-marie lisboète. ( mes excuses pour les accents portugais que mon clavier ne sait pas faire) En italique gras, les commentaires d' août 2006.
Descobri a cultura portuguesa por acaso ha mais ou menos sete anos (en fait pour les lecteurs d'aujourd'hui, ça fait plutôt 22 ans, mazette !). Até la so tinha conhecido Lucia Teixeira, por ser minha colega de 3ème 2 no colégio Jeanne d'Arc. So me lembro da sua cara timida e dos seus "mollets" um pouco redondos.
CINEMA...
Um dia, fiz ferias em Portugal com uma amiga que tinha visto Der Stand der Dinge e que andava a procura do que ela chamava " l'hôtel de l'Etat des choses". O hotel, finalmente, encontramos, mas as coisas ja tinham mudado de estado ( a piscina partida, do melhor efeito, ja tinha sido reparada com o dinheiro ganho, suponho eu). Alem desse hotel, o segundo desejo da minha amiga cinefila era ver filmes de reis-e-cordeiro-joao-botelho-manoel-de-oliveira.
Ela dizia assim como se fosse um so nome. E com o sotaque francês de quem tudo ignora da pronuncia do portugues padrao. Nao sei se foi por causa disso ou por o publico os ignorar naquela altura mas ninguem nos soube responder salvo um empregado da cinemateca. Nem José Teixeira, nem Lino nao-sei -quê, nem "Tremblement de terre" rapaz de dufle-coat que anunciava um terramoto pior do de 1755, encontrados "por acaso" na esplanada da Suiça (Dois anos depois, assisti à mesma cena com os rapazes no mesmo papel e turistas alemas no nosso).
A nossa excursao cinefila nao pôde evitar o Texas bar e mandei a todos os meus amigos postais em branco :
" comme tu le vois, il s'agit d'une errance dans la ville blanche", prova que eu nao era totalmente virgem de imagens lisboetas et cinematograficas.
AMOR
No comboio de volta, encontramos três jovens portugueses que iam para a Suiça de férias. Falavam francês. tinha latas de Atum bom petisco na mala.
Alguns meses depois, voltei para Lisboa. Achava-me apaixonada por um dos rapazes do comboio, o Chico. Foi assim que , ao pé duma cama de filho de familia provavelmente salazarista, ouvi falar de Fernando Pessoa como um dos maiores poetas do século. Vale a pena as vezes achar-se apaixonada.
Voltada novamente para França, consegui arrajar uma traduçao de Tabacaria mas tive de encomendar directamente ao editor ( Editions Unes)
Em 1985 ainda nao se encontrava nada na maioria das livrarias. Hoje mesmo (en 91) na livraria onde trabalho ( c'était la Galerne au Havre) o patrao enorgulha-se de ter na estante as obras completas desse "génio da NOSSA literatura mundial".
Li Tabacaria. Gostei. Ofereci-o à volta de mim. Gostaram. Os quatro primeiros versos tornaram-se o nosso santo-e-senha.
( Je dois confesser qu'un autre jeune du train a joué un rôle très important dans mon initiation. Mais à l'époque de l'article (1991), j'étais inscrite en maîtrise de portugais à la Sorbonne et j'ai écarté quelques détails, sotte que j'étais. Cet autre "rapaz" , Octavio, qui habitait Alcantara et travaillé sur le port m'a aussi fait un sacré cadeau et je le mesure aujourd'hui : une compilation de chansons de Sergio Godinho. Sergio, c'est mon prof particulier de portugais, ses chansons, je les ai chantées des centaines de fois : o pao, a paz, habitaçao, saude, educaçao, so a liberdade a serio... mieux que le labo de langues...) et en ce mois d'août 2006, temps de pénurie et de décroissance, j'ai quand même acheté à la FNAC ( la FNAC, tu le crois, toi dans les armazens du chiado) un disque de Sergio ao vivo, la compil de José Afonso qu'on avait en disques vinyl et Tabacaria pour l'offrir à Cécilia. D'aucuns diront qu'en 22 ans, je n'ai pas beaucoup évolué. C'est la "bela adormecida", ta culture portugaise ! Tanto faz. Quando a gente gosta. En tout cas merci Sergio, merci Octavio.)
PENITÊNCIA.
Foi um tempo de imensa culpa de ter vivido ao lado de Lucias Teixeiras sem nem sequer suspeitar que tinham lingua, historia e cultura. Começaram entao anos de penitência : resolvi aprender a lingua portuguesa com uma Brasileira que morava do lado de Montparnasse.
Ja nao sei se foi por penitência ou para agradar ao meu amante.
Talvez fosse por amor que descobri a cultura portuguesa. Os principios sendo dificeis, tomei uma decisao : deixar o meu trabalho estupido num escritorio
( jornalista) e ir para Portugal aprender a lingua de Fernando Pessoa. Na época, ja podia dizer a lingua de Pessoa e Lobo Antunes, cujo Cus de Judas acabava de sair numa traduçao francesa (AM Métaillé) e que me oferecia uma série de imagens que cabiam bem com as lembranças do meu amor ja acabado : imagens de soldados bêbedos num bar de Mafra onde ele me tinha levado para comer um bife que sobrenadava numa quantia incrivel de molho de manteiga, imagens de Lisboa à noite, nos bares, na Marginal a escutar historias de mercenarios portugueses contratados por via de tracts publicitarios para combater em Angola e que voltavam meses depois totalmente malucos.
Totalmente maluco era tambem esse tipo de alcunha "Le Fou"( en français dans le texte) que trabalhava numa oficina de mecânica automovel e que morava com os seus pais num prédio de luxo mal acabado tipo nouveaux riches com ouro de todos os lados, num suburbio da cidade. Lembro-me dele mostrando com imenso orgulho as fotografias do seu serviço militar que tinha feito nos paraquedistas.
E ainda a imagem desse homem que trabalhava numa agencia de publicidade, que tinha em cima da sua mesa um prato que continha a sua propria sepultura e que dizia ter voltado " morto" de Moçambique.
E OUTRAS HISTORIAS...
Mas, na hora da partida, preferi esquecer essas imagens de pesadelo. Preferi partir com uma lembrança que me aperecia como um bom presagio: o encontro, em Orléans, de Ricardo Reis em carne e osso, num tal Jean Louis Langlois que, provavelmente até hoje, ignora ser o que é mas que pronunciava com uma exactidao as palavras do heteronimo : "Moins tu désires, plus tu es libre." dizia esse campeao do "mol abandon à l'heure fugitive".
Ao fim de contas, nao se sabe bem se nao tentei escapar a depressao, fugindo para Portugal. O que é certo é que me inscrivi logo na Faculdade de Letras de Lisboa ( em que existe um departamento de lingua e cultura portuguesa para estrangeiros).
Estrangeiros, encontrei muitos : Ola Josine ! Ola Sourou ! Ola Christine K ! Ola Maximo ! Ola Shu Pei ! Ola Mamadou Mané !
Havia la estrangeiros vindos do mundo inteiro para conhecer melhor a cultura portuguesa. Havia quem tinha chegado la por amor, por acaso, por casamento, para fugir ou mais seriamente por motivos universitarios ou profissionais.
Lingua e cultura tambem havia ( Obrigada JM Magalhaes! , Obrigada Cleonice !..)
Desses tempos em Portugal, lembro muito bem da Sombra de Fernando Pessoa. Na altura nao tinha ele ainda uma estatua no Chiado e o Martinho da Arcada nao tinha essa configuraçao.
Fui viver numa casa em Sao Joao de Estoril que pertencia a uma Dona Riqueta, com estudantes estrangeiros. Fiquei ignorante da celebridade da dona de casa até que um dia a mulher a dias me explicou que o armario em que o professor Graham da Cambridge school punha os seus resultados de cricket tinha pertencido a ELE . Como ? A Menina nao sabe. A senhora dona Riqueta é mesmo irma dELE, meia, mas irma ainda mais.
Na minha memoria, ha tambem uma cama de casal em que ELE dormiu mas talvez seja invençao pura.
Ha acontecimentos na vida me fazem pensar que a gente esta mesmo no bom caminho, isto é, o da cultura portuguesa.
Um outro dia, , na Linha verde, dei-me com um dos vario heteronimos que o poeta deixou a deambular na cidade ( muitas vezes ao chegar o JMM de chapeu, oculos e gabardina...)
Era uma homem novo, de oculos e ja meio careca. Olhou-me longamente com sorriso, entregou-me um papel e saiu depressa do autocarro. Li com dificuldade :
Realizar o amor é desiludir-se Quando nao é desiludir-se é acostumar-se Acostumar-se é morrer. Por mim so amei na minha vida e amo a um estrangeiro de quem nao vi mais do que o perfil, a um cair de tarde quando estavamos numa multidao...
e vinha assinado : Fernando Pessoa.
Uma outra coisa que me fez muito impressao durante a minha estadia em Portugal foi o que eu chamava na altura o mistério " nos, portugueses, somos". Era o meu assunto preferido quando, na Faculdade, tinhamos de entregar um trabalho escrito livre. Começava assim : "O que me admira mais em Portugal é essa maneira que têm os Portugueses de usar o deictico "nos". Nao digo que nao existem Franceses que usam o "nous" mais em Portugal é generalizado."
Os estrangeiros nunca poderiam compreender os Portugueses porque eles " nos" eram pessoas muito especiais etc, etc, e vinha irremediavelmente essa historia de saudade que tambem nos nao podiamos perceber por ser tambem uma coisa muito especial. Achei muito interessante esse "ser" portugues" e passei quase dois anos a procura dele. Nao vi passar o tempo, mas chega um dia em que se ha de voltar a realidade , que se chama França. E voltei.
Mas nao acabou assim a minha descoberta de Portugal. Voltava com muitas coisas na mala e nao so Atum Bom Petisco mas tambem flan Chino, cha lungo, chouriço caseiro e broa de milho. Havia la versos de Alexandre O' Neill ( um adeus portugues), Ruy Belo( esplendor na relva), Ruy Cinatti ( eu comi uma inglesa) et Herberto Helder (" amo devagar os amigos que sao tristes...") Havia tambem versos de poetas brasileiros , os de Joao Cabral, os de Manuel Bandeira (" Recife bom de meu avô", "boi morto, boi morto..."
e ainda um Fernando Pessoa de papel à fabriquer soi-même, ( Qui n'a jamais été construit, d'ailleurs),cadernos pretos da papelaria Fernandes( qui existent toujours en 2006 pour tuer la saudade qui en a bien besoin),pedacinhos de azulejos, pacotes de portugês suave, SG, Definitivos, provisorios, Santa Maria, Kentucky, que eu levava so para as olhar que nunca consegui fumar, janelas de Amadeo de Souza Cardoso e Miqués de Paula Rego (que vai ter um museu em Cascais, disse o Diario de noticias), um pequeno ex-voto roubado por Luis à tia
( O que tera acontecido a ele, que fugiu da tropa para ir ter com o seu amor, la na alemanha?) e um de Santa Rita encontrado em Evora, postais da Feira da Ladra entre os quais o delicioso"saudade dos olhos negros", mandado por Yvette-gentil lutin nantais a sua "correspondante"portuguesa.Havia, pois, muito mais coisas mas fazer o inventario hoje é começar com certeza um romance.( que alias e infelizmente nunca começei)
E com essas malas todas que cheguei a Bretanha com a decisao de as abrir o mais depressa possivel. O que eu fiz. Na Universidade de Rennes. Descobri uma outra face da cultura portuguesa, a de Viagens na minha terra, de Frei Luis de Sousa ( drama ou tragédia ?) que continuou no ano seguinte em Paris pela questao " Peregrinaçao, romance de aventura ?"( Estava mesmo a exagerar naquela altura, pois em Rennes e em Paris tambem tive bons professores como o Gilberto ( Mendonça Teles) ou a Leila (Peyrone Moisés) )
Vou andando, nao me canso apesar das questoes chatas e da saudade que eu tenho da outra cultura que conheci em Portugal, a viva. ( Le Havre 1991)
(E verdade 22 anos depois, voltamos sempre, um ano inteiro em 94-95, e depois, ano sim, ano nao, como "quase emigrantes" que nos tornamos a ser. Com os nossos filhos que tem nomes portugueses e a nossa maneira de falar português com sotaque francês, ja sentimos desprezo no olhar de alguns. E interessante... E quando a gente explica, que nao, nao somos portugueses, ainda pior, somos uns que nao conseguem assumir a sua portugalidade.
Tanto vez, se ja consegui ser filha de emigrante português, um dia é certo, encontrarei o famoso "ser português"( porque a saudade, amigos, ja senti mesmo com o melhor optimismo...) e se calhar, Senhor Chico do Comboio, serei PORTUGUESA. Rochefort 2006)
Le courriel récent de Maximo, un de mes colocataires de Lisbonne en 1986 après 15 ans de silence m'a replongée dans mon bain-marie lisboète. ( mes excuses pour les accents portugais que mon clavier ne sait pas faire) En italique gras, les commentaires d' août 2006.
Descobri a cultura portuguesa por acaso ha mais ou menos sete anos (en fait pour les lecteurs d'aujourd'hui, ça fait plutôt 22 ans, mazette !). Até la so tinha conhecido Lucia Teixeira, por ser minha colega de 3ème 2 no colégio Jeanne d'Arc. So me lembro da sua cara timida e dos seus "mollets" um pouco redondos.
CINEMA...
Um dia, fiz ferias em Portugal com uma amiga que tinha visto Der Stand der Dinge e que andava a procura do que ela chamava " l'hôtel de l'Etat des choses". O hotel, finalmente, encontramos, mas as coisas ja tinham mudado de estado ( a piscina partida, do melhor efeito, ja tinha sido reparada com o dinheiro ganho, suponho eu). Alem desse hotel, o segundo desejo da minha amiga cinefila era ver filmes de reis-e-cordeiro-joao-botelho-manoel-de-oliveira.
Ela dizia assim como se fosse um so nome. E com o sotaque francês de quem tudo ignora da pronuncia do portugues padrao. Nao sei se foi por causa disso ou por o publico os ignorar naquela altura mas ninguem nos soube responder salvo um empregado da cinemateca. Nem José Teixeira, nem Lino nao-sei -quê, nem "Tremblement de terre" rapaz de dufle-coat que anunciava um terramoto pior do de 1755, encontrados "por acaso" na esplanada da Suiça (Dois anos depois, assisti à mesma cena com os rapazes no mesmo papel e turistas alemas no nosso).
A nossa excursao cinefila nao pôde evitar o Texas bar e mandei a todos os meus amigos postais em branco :
" comme tu le vois, il s'agit d'une errance dans la ville blanche", prova que eu nao era totalmente virgem de imagens lisboetas et cinematograficas.
AMOR
No comboio de volta, encontramos três jovens portugueses que iam para a Suiça de férias. Falavam francês. tinha latas de Atum bom petisco na mala.
Alguns meses depois, voltei para Lisboa. Achava-me apaixonada por um dos rapazes do comboio, o Chico. Foi assim que , ao pé duma cama de filho de familia provavelmente salazarista, ouvi falar de Fernando Pessoa como um dos maiores poetas do século. Vale a pena as vezes achar-se apaixonada.
Voltada novamente para França, consegui arrajar uma traduçao de Tabacaria mas tive de encomendar directamente ao editor ( Editions Unes)
Em 1985 ainda nao se encontrava nada na maioria das livrarias. Hoje mesmo (en 91) na livraria onde trabalho ( c'était la Galerne au Havre) o patrao enorgulha-se de ter na estante as obras completas desse "génio da NOSSA literatura mundial".
Li Tabacaria. Gostei. Ofereci-o à volta de mim. Gostaram. Os quatro primeiros versos tornaram-se o nosso santo-e-senha.
( Je dois confesser qu'un autre jeune du train a joué un rôle très important dans mon initiation. Mais à l'époque de l'article (1991), j'étais inscrite en maîtrise de portugais à la Sorbonne et j'ai écarté quelques détails, sotte que j'étais. Cet autre "rapaz" , Octavio, qui habitait Alcantara et travaillé sur le port m'a aussi fait un sacré cadeau et je le mesure aujourd'hui : une compilation de chansons de Sergio Godinho. Sergio, c'est mon prof particulier de portugais, ses chansons, je les ai chantées des centaines de fois : o pao, a paz, habitaçao, saude, educaçao, so a liberdade a serio... mieux que le labo de langues...) et en ce mois d'août 2006, temps de pénurie et de décroissance, j'ai quand même acheté à la FNAC ( la FNAC, tu le crois, toi dans les armazens du chiado) un disque de Sergio ao vivo, la compil de José Afonso qu'on avait en disques vinyl et Tabacaria pour l'offrir à Cécilia. D'aucuns diront qu'en 22 ans, je n'ai pas beaucoup évolué. C'est la "bela adormecida", ta culture portugaise ! Tanto faz. Quando a gente gosta. En tout cas merci Sergio, merci Octavio.)
PENITÊNCIA.
Foi um tempo de imensa culpa de ter vivido ao lado de Lucias Teixeiras sem nem sequer suspeitar que tinham lingua, historia e cultura. Começaram entao anos de penitência : resolvi aprender a lingua portuguesa com uma Brasileira que morava do lado de Montparnasse.
Ja nao sei se foi por penitência ou para agradar ao meu amante.
Talvez fosse por amor que descobri a cultura portuguesa. Os principios sendo dificeis, tomei uma decisao : deixar o meu trabalho estupido num escritorio
( jornalista) e ir para Portugal aprender a lingua de Fernando Pessoa. Na época, ja podia dizer a lingua de Pessoa e Lobo Antunes, cujo Cus de Judas acabava de sair numa traduçao francesa (AM Métaillé) e que me oferecia uma série de imagens que cabiam bem com as lembranças do meu amor ja acabado : imagens de soldados bêbedos num bar de Mafra onde ele me tinha levado para comer um bife que sobrenadava numa quantia incrivel de molho de manteiga, imagens de Lisboa à noite, nos bares, na Marginal a escutar historias de mercenarios portugueses contratados por via de tracts publicitarios para combater em Angola e que voltavam meses depois totalmente malucos.
Totalmente maluco era tambem esse tipo de alcunha "Le Fou"( en français dans le texte) que trabalhava numa oficina de mecânica automovel e que morava com os seus pais num prédio de luxo mal acabado tipo nouveaux riches com ouro de todos os lados, num suburbio da cidade. Lembro-me dele mostrando com imenso orgulho as fotografias do seu serviço militar que tinha feito nos paraquedistas.
E ainda a imagem desse homem que trabalhava numa agencia de publicidade, que tinha em cima da sua mesa um prato que continha a sua propria sepultura e que dizia ter voltado " morto" de Moçambique.
E OUTRAS HISTORIAS...
Mas, na hora da partida, preferi esquecer essas imagens de pesadelo. Preferi partir com uma lembrança que me aperecia como um bom presagio: o encontro, em Orléans, de Ricardo Reis em carne e osso, num tal Jean Louis Langlois que, provavelmente até hoje, ignora ser o que é mas que pronunciava com uma exactidao as palavras do heteronimo : "Moins tu désires, plus tu es libre." dizia esse campeao do "mol abandon à l'heure fugitive".
Ao fim de contas, nao se sabe bem se nao tentei escapar a depressao, fugindo para Portugal. O que é certo é que me inscrivi logo na Faculdade de Letras de Lisboa ( em que existe um departamento de lingua e cultura portuguesa para estrangeiros).
Estrangeiros, encontrei muitos : Ola Josine ! Ola Sourou ! Ola Christine K ! Ola Maximo ! Ola Shu Pei ! Ola Mamadou Mané !
Havia la estrangeiros vindos do mundo inteiro para conhecer melhor a cultura portuguesa. Havia quem tinha chegado la por amor, por acaso, por casamento, para fugir ou mais seriamente por motivos universitarios ou profissionais.
Lingua e cultura tambem havia ( Obrigada JM Magalhaes! , Obrigada Cleonice !..)
Desses tempos em Portugal, lembro muito bem da Sombra de Fernando Pessoa. Na altura nao tinha ele ainda uma estatua no Chiado e o Martinho da Arcada nao tinha essa configuraçao.
Fui viver numa casa em Sao Joao de Estoril que pertencia a uma Dona Riqueta, com estudantes estrangeiros. Fiquei ignorante da celebridade da dona de casa até que um dia a mulher a dias me explicou que o armario em que o professor Graham da Cambridge school punha os seus resultados de cricket tinha pertencido a ELE . Como ? A Menina nao sabe. A senhora dona Riqueta é mesmo irma dELE, meia, mas irma ainda mais.
Na minha memoria, ha tambem uma cama de casal em que ELE dormiu mas talvez seja invençao pura.
Ha acontecimentos na vida me fazem pensar que a gente esta mesmo no bom caminho, isto é, o da cultura portuguesa.
Um outro dia, , na Linha verde, dei-me com um dos vario heteronimos que o poeta deixou a deambular na cidade ( muitas vezes ao chegar o JMM de chapeu, oculos e gabardina...)
Era uma homem novo, de oculos e ja meio careca. Olhou-me longamente com sorriso, entregou-me um papel e saiu depressa do autocarro. Li com dificuldade :
Realizar o amor é desiludir-se Quando nao é desiludir-se é acostumar-se Acostumar-se é morrer. Por mim so amei na minha vida e amo a um estrangeiro de quem nao vi mais do que o perfil, a um cair de tarde quando estavamos numa multidao...
e vinha assinado : Fernando Pessoa.
Uma outra coisa que me fez muito impressao durante a minha estadia em Portugal foi o que eu chamava na altura o mistério " nos, portugueses, somos". Era o meu assunto preferido quando, na Faculdade, tinhamos de entregar um trabalho escrito livre. Começava assim : "O que me admira mais em Portugal é essa maneira que têm os Portugueses de usar o deictico "nos". Nao digo que nao existem Franceses que usam o "nous" mais em Portugal é generalizado."
Os estrangeiros nunca poderiam compreender os Portugueses porque eles " nos" eram pessoas muito especiais etc, etc, e vinha irremediavelmente essa historia de saudade que tambem nos nao podiamos perceber por ser tambem uma coisa muito especial. Achei muito interessante esse "ser" portugues" e passei quase dois anos a procura dele. Nao vi passar o tempo, mas chega um dia em que se ha de voltar a realidade , que se chama França. E voltei.
Mas nao acabou assim a minha descoberta de Portugal. Voltava com muitas coisas na mala e nao so Atum Bom Petisco mas tambem flan Chino, cha lungo, chouriço caseiro e broa de milho. Havia la versos de Alexandre O' Neill ( um adeus portugues), Ruy Belo( esplendor na relva), Ruy Cinatti ( eu comi uma inglesa) et Herberto Helder (" amo devagar os amigos que sao tristes...") Havia tambem versos de poetas brasileiros , os de Joao Cabral, os de Manuel Bandeira (" Recife bom de meu avô", "boi morto, boi morto..."
e ainda um Fernando Pessoa de papel à fabriquer soi-même, ( Qui n'a jamais été construit, d'ailleurs),cadernos pretos da papelaria Fernandes( qui existent toujours en 2006 pour tuer la saudade qui en a bien besoin),pedacinhos de azulejos, pacotes de portugês suave, SG, Definitivos, provisorios, Santa Maria, Kentucky, que eu levava so para as olhar que nunca consegui fumar, janelas de Amadeo de Souza Cardoso e Miqués de Paula Rego (que vai ter um museu em Cascais, disse o Diario de noticias), um pequeno ex-voto roubado por Luis à tia
( O que tera acontecido a ele, que fugiu da tropa para ir ter com o seu amor, la na alemanha?) e um de Santa Rita encontrado em Evora, postais da Feira da Ladra entre os quais o delicioso"saudade dos olhos negros", mandado por Yvette-gentil lutin nantais a sua "correspondante"portuguesa.Havia, pois, muito mais coisas mas fazer o inventario hoje é começar com certeza um romance.( que alias e infelizmente nunca começei)
E com essas malas todas que cheguei a Bretanha com a decisao de as abrir o mais depressa possivel. O que eu fiz. Na Universidade de Rennes. Descobri uma outra face da cultura portuguesa, a de Viagens na minha terra, de Frei Luis de Sousa ( drama ou tragédia ?) que continuou no ano seguinte em Paris pela questao " Peregrinaçao, romance de aventura ?"( Estava mesmo a exagerar naquela altura, pois em Rennes e em Paris tambem tive bons professores como o Gilberto ( Mendonça Teles) ou a Leila (Peyrone Moisés) )
Vou andando, nao me canso apesar das questoes chatas e da saudade que eu tenho da outra cultura que conheci em Portugal, a viva. ( Le Havre 1991)
(E verdade 22 anos depois, voltamos sempre, um ano inteiro em 94-95, e depois, ano sim, ano nao, como "quase emigrantes" que nos tornamos a ser. Com os nossos filhos que tem nomes portugueses e a nossa maneira de falar português com sotaque francês, ja sentimos desprezo no olhar de alguns. E interessante... E quando a gente explica, que nao, nao somos portugueses, ainda pior, somos uns que nao conseguem assumir a sua portugalidade.
Tanto vez, se ja consegui ser filha de emigrante português, um dia é certo, encontrarei o famoso "ser português"( porque a saudade, amigos, ja senti mesmo com o melhor optimismo...) e se calhar, Senhor Chico do Comboio, serei PORTUGUESA. Rochefort 2006)
20 août 2006
19 août 2006
DU NOUVEAU SOUS LE SOLEIL DE LISBONNE
A ilha dos Amores
Si vous passez par Lisbonne, allez découvrir le travail de Joana Vasconcelos , au Musée de l'électricité ( central Tejo) avenida de Brasilia.
C'est jusqu'à la mi-septembre. Manoel, Cecilia et moi, nous avons beaucoup aimé . Il s'agit de statues de jardin très kitsch, certaines sont même des lampadaires. Elles sont peintes à la manière des mako-moulages et emballées dans un travail trèsminutieux de crochet. Les 5 nymphes sont reliées entre elle et à l'autre bout de la pièce, Bacchus, dans le même appareil les épie( on peut voir aussi son travail au Centre culturel de Belem dans la présentation de la collection Helga de Alvear : là, il s'agit de chiens en céramique, de ceux qu'on met à l'entrée de certaines maisons).
galeria 111.pt
A part ça , Central Tejo est un endroit magnifique. En 94-95, nous y allions prendre le petit déjeuner, le dimanche matin. Il y avait un petit bar et une dame qui faisait du pain perdu. Manoel qui avait deux ans et était tout maigrichon en raffolait. Mange du pain perdu, petit, mange du pain perdu. Après on prenait un bateau pour aller à Trafaria, de l'autre côté.
Si vous passez par Lisbonne, allez découvrir le travail de Joana Vasconcelos , au Musée de l'électricité ( central Tejo) avenida de Brasilia.
C'est jusqu'à la mi-septembre. Manoel, Cecilia et moi, nous avons beaucoup aimé . Il s'agit de statues de jardin très kitsch, certaines sont même des lampadaires. Elles sont peintes à la manière des mako-moulages et emballées dans un travail trèsminutieux de crochet. Les 5 nymphes sont reliées entre elle et à l'autre bout de la pièce, Bacchus, dans le même appareil les épie( on peut voir aussi son travail au Centre culturel de Belem dans la présentation de la collection Helga de Alvear : là, il s'agit de chiens en céramique, de ceux qu'on met à l'entrée de certaines maisons).
galeria 111.pt
A part ça , Central Tejo est un endroit magnifique. En 94-95, nous y allions prendre le petit déjeuner, le dimanche matin. Il y avait un petit bar et une dame qui faisait du pain perdu. Manoel qui avait deux ans et était tout maigrichon en raffolait. Mange du pain perdu, petit, mange du pain perdu. Après on prenait un bateau pour aller à Trafaria, de l'autre côté.
11 juillet 2006
As ilhas dos açores : vacas , lixo et areias negras
Vivre aux Açores pendant trois ans, on ne s'en remet jamais tout à fait. Même si on était heureux de s'en arracher.
Les Acores, ce sont des heures à arpenter le bord de mer, les plages, les grèves. Ce que rejetait la mer était somptueux, j'en ai rempli des valises qui sont toujours entassées à la maison et que j'ouvre parfois. C'était la matière première de l'exposition de Lisbonne ( débris d'îles, destroços de ilhas).
Des valises sont sorties des vaches laitières, celles qui marchaient lentement sur les routes entre Sao Vicente et Faja de Cima ( A Prague et dans le pays on ne voyait jamais de vaches), ces vaches qui ont empli le champ des tableaux de l'exposition de Prague ( collages Ponta Delgada Lisboa Praha).
Quinze ans plus tard, j'ai ressorti mon bocal de sable noir. 3 fois neuf petits tableaux, un archipel portatif
pour voyager léger.
un panier pour transporter les bananes de Pedro, la flûte de Sandra, le jeu de domino des hommes de Pico da Pedra, un bidon pour le lait, un bouquet d'hortensia, uma pasta para o Senhor Doutor, um guarda chuva porque ha chuva hoje, uma boia porque Mota Amaral nao sabe nadar, yo, uma cadeira de bébé para o manel, o menino Jesus, uma mochila para os amigos dos Açores, uma "cantine" azul para levar as coisinhas de Le Havre à Ponta Delgada,des outils pour le petit cordonnier de la rue Melo Abreu, une boîte de peinture, des bottes, une barrique de vinho de cheiro, des malles, des valises, une théière pour se faire un petit thé de Gorreana et le partager avec Nicole et Valérie ...
08 juillet 2006
MILLE ET UN LIEUX
Quand il fait 38° à Lisbonne, il faut trouver des endroits propices à la survie des touristes. Il y a les jardins publics, les jardins botaniques, les musées climatisés, les cacilheiros qui vont et viennent sur le Tage toujours venté et il y a ... depuis le temps que j'en entendais parler,
il y a : A mae d'agua, un des réservoirs d'eau qu'amène l'aqueduc des Aguas livres à la ville de Lisbonne. Fraîcheur et silence, un lieu magique et sur la terrasse un panorama inédit de la ville qui complète ceux de Penha de França , de Graça, Sao Vicente de Fora ( Un mauvais point à celui du Castelo qui est maintenant payant et pour lequel il faut faire une queue des mille diables, sauf si on est de Lisbonne, je rêve, on se croirait à la cathédrale de Kutna Hora avec un tarif local et un tarif étranger. nous n'irons plus au Castelo...)
La quinta das queimadas à Nordeste, île de sao miguel, un des plus beaux endroits du monde. De là-haut, on voit que la terre est ronde. Nous y sommes allées plusieurs fois passer le week-end quand nous habitions Ponta Delgada. Ca nous changeait de la rue Melo Abreu et sa circulation. C'est de là que nous sommes partis vers la plage de lombo gordo. La maison appartenait à Amanda. La dernière fois, elle faisait des fromages de chèvre.
Qu'est-elle devenue ?
Si vous allez en Sicile, rendez visite à Antonio Presti, à l'hôtel Atelier Sulmare , à Castel di Tusa près de Messine. C'est Sandra qui nous en a parlé. Antonio Presti a confié à des artistes les chambres de son hôtel. On peut simplement visiter les chambres le matin, après 11heures, si on ne peut pas se payer la nuit car c'est un peu cher ( mais pas plus qu'un hôtel sans intérêt). Nous y avons passé une nuit dans la chambre créée par Renato Curcio, c'est inoubliable.
http://www. ateliersulmare.it
Bretagne, il y a mille et un lieux, je choisis Gwin Zegal la première fois que j'y suis allée il y avait Sara, Mostef, Hamou, Rym, Heinrich, Michelle, Catarina et Alexander. Hello you all !
Les Aubrais, les Aubrais, les voyageurs pour Orléans changent de train. Chez Françoise, on entend les trains, surtout la nuit. A Aytré aussi, on entendait les trains, ils passaient au ras de la maison comme dans le film "trop belle pour toi".
Torre de Moncorvo. La Tour de mon corbeau, du mont corbeau. C'est là qu'est notre maison, la maison de la montagne, la casa da serra, évidemment c'est pas notre maison mais on joue à on dirait que c'est notre maison. C'est le plus bel endroit du monde même quand il fait 35 ° à l'ombre, il y fait toujours frais, près de la fontaine où les enfants font flotter les barques en liège à voile de feuille de chataignier ou de néflier. Et le chant des grenouilles, et le petit déjeuner monté par la Senhora dans un panier... J'ai dans le bas du dos une cicatrice d'une blessure que je me suis faite dans la maison en m'asseyant à côté du fauteuil.
Rochefort, ses demoiselles, sa place Colbert telle que vous ne la verrez plus, elle est toute blanche, elle est toute belle, toute refaite par quelqu'un qui ne les aime pas les demoiselles. J'aurais préféré des chaises de jardin en fer forgé avec des couleurs vives à ces meubles en bois exotique très "magazines de décoration".
Aytré-plage années 70, sa plage, sa vase, son varech, sa voie ferrée, ses odeurs ( oeillet maritime, guano, décharge...) , le portique, le catalpa, les lavagnons, la pêche aux crevettes dans les parc à huitres, "vous êtes en sens interdit", les voisins d'en face, dédé le beau gosse, sa grand-mère, ses cabinets, le bodensee...
Non, ce n'est pas le chalet du Docteur Jivago comme disait Valou mais l'hôtel que les collègues tchèques de Xavier nous avaient conseillé. C'est près de Liberec, République tchèque, c'est Samalova chata ( prononcer chamalova RRata)
C'est la Faja do Calhau. On l'atteint soit par Faial da Terra, soit par Agua Retorta, il faut marcher un bon moment sur les galets qui roulent. Ile de Sao Miguel Açores. La première fois, avec Juliane, Valou, un mélange de peur et d'émerveillement. Où allions nous arriver ? et puis cette maison avec son araucaria devant, le chevreau dans les bras de Cécilia...La deuxième fois avec Lucien Blanchard.
04 juillet 2006
MUSEE PERSONNEL III
ARTISTES A DOMICILE 2006
Voilà deux ans que je visite "Artistes à domicile" avec la double envie d'être le domicile et d'être l'artiste. Cette année, le domicile. C'est Frédérik Aubert qui a exposé à la maison. Deux heures de rencontres, d'échanges avec les visiteurs. Beaucoup d'émotion.
frédérik Aubert
Les autres artistes exposés cette année dans les autres maisons.
Florence Leclercq
Thibault Franc
A visiter au cours de vos voyages cet été :
En Bretagne, autour de Pontivy, des artistes contemporains s'installent dans des chapelles. Toujours surprenant. simplement beau.
www.artchapelles.com
Dans les Deux Sèvres, le chateau d'Oiron.
www. oiron.fr
Dans les Deux-Sèvres, un lycée agricole avec une galerie d'art contemporain
rurart
Dans les Côtes d'Armor, la galerie du Dourven
www.oddc22.com
BONNES VACANCES
29 juin 2006
MUSEE PERSONNEL II
LEILA BRASIL DANZIGER ( née à Rio en 1962)
De 1985 , date de son arrivée en France à aujourd'hui, nous avons eu la chance d'assister à la naissance d'une oeuvre. Il est difficile d'en parler, de trouver les mots justes. Simplement : Merci Leila et reviens bientôt.
Les gravures de sa période française sont exposées sur les murs de notre maison de Rochefort. La photo montre son travail récent.
Leila expose au Brésil et en Allemagne.
Nous avons rencontré Nemo à Lisbonne, par l'intermédiaire de ma soeur Anne et son copain Philippe Planche ( encore un signe prémonitoire). Il venait y installer ses bonhommes noirs. Il nous en a offert un sur une planche pour notre mariage improvisé. Un copain de Cécilia l'a fendu en 2 pendant sa fête de 17 ans, pas Nemo, le tableau. Les deux morceaux sont dans le couloir, comme ça tout le monde le voit.
J'aimerais bien qu'il vienne à Rochefort. Son copain, Jérôme Ménager y est bien venu, lui. Bien sûr, en matière de murs décrépis, c'est pas terrible mais il y le port de commerce, le quai quand on va vers Tonnay Cte, le mur de l'hôpital de la Marine.
BARTON LIDICE BENES ( né en 1942 dans le New Jersey)
Nous n'avons aucune oeuvre de Barton Lidice Benes dans notre musée personnel. C'est un artiste connu aux Etats Unis, j'ai un petit catalogue de lui et le souvenir de deux expositions.
J'ai découvert Barton Lidice Benes, à la galerie 111 de Lisbonne, par hasard. C'était une exposition de travaux réalisés à partir de billets de banque. La même, il exposait à Prague sa série " armes mortelles" ( lethal weapons, etc), des pistolets à eau, des stylosplume à réservoir, des vaporisateurs remplis de son propre sang contaminé par le virus HIV.
Ces dix dernières années j'ai souvent pensé à lui, redoutant qu'il soit mort. En cherchant des photos, je le découvre souriant et actif. C'est bien.
Ce que j'ai vu à Lisbonne. Des petits objets où sont collés des fragments de billets. Ici des francs sur un vaporisateur . C'est la France.
Travail récent. des petits riens collectés, étiquetés, rassemblés dans des vitrines comme des reliques. Ici une rose cueillie à Lidice, le village tchèque martyr, près de Prague, une histoire qui ressemble à celle d'Oradour sur Glane.
JOSEF HAMPL (né à Prague en 1932)
C'est un artiste tchèque. Mes bonnes amies de Prague m'ont offert des tableaux avant mon départ : un de Hampl et un de Jiri Salamoun, le dessinateur de Maxipes. Ils sont accrochés dans le cesky salon comme ça je pense à vous tous les jours, à Prague, à Budapest, à Vevey, à Tanger...
De 1985 , date de son arrivée en France à aujourd'hui, nous avons eu la chance d'assister à la naissance d'une oeuvre. Il est difficile d'en parler, de trouver les mots justes. Simplement : Merci Leila et reviens bientôt.
Les gravures de sa période française sont exposées sur les murs de notre maison de Rochefort. La photo montre son travail récent.
Leila expose au Brésil et en Allemagne.
Nous avons rencontré Nemo à Lisbonne, par l'intermédiaire de ma soeur Anne et son copain Philippe Planche ( encore un signe prémonitoire). Il venait y installer ses bonhommes noirs. Il nous en a offert un sur une planche pour notre mariage improvisé. Un copain de Cécilia l'a fendu en 2 pendant sa fête de 17 ans, pas Nemo, le tableau. Les deux morceaux sont dans le couloir, comme ça tout le monde le voit.
J'aimerais bien qu'il vienne à Rochefort. Son copain, Jérôme Ménager y est bien venu, lui. Bien sûr, en matière de murs décrépis, c'est pas terrible mais il y le port de commerce, le quai quand on va vers Tonnay Cte, le mur de l'hôpital de la Marine.
BARTON LIDICE BENES ( né en 1942 dans le New Jersey)
Nous n'avons aucune oeuvre de Barton Lidice Benes dans notre musée personnel. C'est un artiste connu aux Etats Unis, j'ai un petit catalogue de lui et le souvenir de deux expositions.
J'ai découvert Barton Lidice Benes, à la galerie 111 de Lisbonne, par hasard. C'était une exposition de travaux réalisés à partir de billets de banque. La même, il exposait à Prague sa série " armes mortelles" ( lethal weapons, etc), des pistolets à eau, des stylosplume à réservoir, des vaporisateurs remplis de son propre sang contaminé par le virus HIV.
Ces dix dernières années j'ai souvent pensé à lui, redoutant qu'il soit mort. En cherchant des photos, je le découvre souriant et actif. C'est bien.
Ce que j'ai vu à Lisbonne. Des petits objets où sont collés des fragments de billets. Ici des francs sur un vaporisateur . C'est la France.
Devinette ? A votre avis ?
Travail récent. des petits riens collectés, étiquetés, rassemblés dans des vitrines comme des reliques. Ici une rose cueillie à Lidice, le village tchèque martyr, près de Prague, une histoire qui ressemble à celle d'Oradour sur Glane.
JOSEF HAMPL (né à Prague en 1932)
C'est un artiste tchèque. Mes bonnes amies de Prague m'ont offert des tableaux avant mon départ : un de Hampl et un de Jiri Salamoun, le dessinateur de Maxipes. Ils sont accrochés dans le cesky salon comme ça je pense à vous tous les jours, à Prague, à Budapest, à Vevey, à Tanger...
Une affiche de Jiri Salamoun
MIRO SVOLIK (né en 1960, en Slovaquie)
J'aimerais bien avoir fait les photos de miro Svolik. Je me souviens d'une photo que j'ai adoré. 5,6 M2 na osobu.( 5,6m2 par personne) C'est une photo de sa chambre, sa femme et son bébé qui dorment et un autre enfant est dans un lit au dessus. C'est une pièce toute petite et tout le monde est empilé pour trouver sa place.
miro svolik
J'aimerais bien avoir fait les photos de miro Svolik. Je me souviens d'une photo que j'ai adoré. 5,6 M2 na osobu.( 5,6m2 par personne) C'est une photo de sa chambre, sa femme et son bébé qui dorment et un autre enfant est dans un lit au dessus. C'est une pièce toute petite et tout le monde est empilé pour trouver sa place.
miro svolik
SUZANNE PASTOR ( né à Chicago en 1952)
C'est une photographe américaine qui vit à Prague. Sa photo est sur la cheminée du salon. C'est de la série " adress book".
suzanne pastor
PAUL MUSE ( né en GB en 1960)
paul.muse.free.fr, C'est l'adresse de son site où l'on peut découvrir son travail de façon complète.
Sur le mur de la cozinha portuguesa, nous avons une photo de Paul de la série des vitrines portugaises qui me rappellent le formidable voyage que nous avions fait au Portugal il y a longtemps. Remember " Valladosomething" !
LAURE CLINCHAMPS
On a connu Laure à Lisbonne. Elle donnait des cours de photo à l'Alliance française puis a ouvert une petite galerie dans Alfama. Nous lui avons acheté deux photos prises à Sao Miguel. Elles sont dans notre cuisine sur le grand mur spécial photographie.
Avec Nadine et Dominique, nous avons parlé d'elle il y a peu. Fait-elle toujours de la photo ? Est-elle toujours à Montpellier ?
ARTUR BISPO DO ROSARIO
C'est Leila qui nous l'a fait découvrir en nous envoyant un catalogue d'une expo à Rio en 94
Il y a eu une exposition au musée du jeu de Paume en 2003 mais on l'a raté.
FILIPE FRANCO (né en 1961 ( comme moi) ( à Ponta Delgada comme Mano)
Je l'ai connu à Lisbonne dans l'Atelier d'Antonio Sena à Lisbonne. J'aimais beaucoup son travail. Quelques années plus tard, je l'ai rencontré par hasard à Sao Miguel d'où il était originaire. Sandra a joué à son vernissage à la Galerie Arco 8. Ca m'a donné l'idée, la riche idée de l'inviter à mon tour quand j'ai fait une exposition à Lisbonne. Je me souviens aussi qu'il avait fabriqué le papier sur lequel il avait dessiné.
filipefranco.piczo.com/
JIRI KOLAR ( Bohème du sud 1914 - Prague 2002)
Poète et plasticien. Colleur ( collagiste) de génie. Pour en savoir plus.
bohemica.free.fr/kolar/biog_kolar.htm
VERA PYRRAIT
En 94, aux Açores, à la galerie de la librairie SOL MAR ( soleil mer), dans le centre commercial du même nom, elle expose de petits paysages portugais. Comme ce sont de petits formats, ce n'est pas trop cher. C'est la première fois qu'on achète un tableau avec Xavier. Il est tout simple mais 12 ans après, je l'aime toujours( le tableau, Xavier aussi mais il n'est pas tout simple lui). Je retrouve sa trace sur internet. Je ne la connais pas du tout.
palpura.pt
FATIMA MADRUGA
C'est une amie de Pedro (Leite). Nous lui avons rendu visite quand on est allés visiter l'île de PICO. Elle vivait dans un village avec son ami Vitor et ses enfants. Dans leur maison, ils avaient abattu toutes les cloisons. Ils avaient un projet de centre culturel régional. Fatima était une spécialiste du scrimshaw, la gravure traditionnelle sur dent de cachalot. Avec la fin de la chasse à la baleine, elle s'est tournée vers la peinture. Nous lui avons acheté quelques tableaux, celui des vaches multicolores qui est dans la chambre d'Anjela. Elle a offert à Mano la fameuse poule devant laquelle il s'était assis et ne voulait plus repartir. Il avait un an et des poussières. J'aime bien ces tableaux qui racontent un moment de la vie, comme des photographies. Je n'arrive pas à trouver de photos sur internet alors je mets une photo de Pico, l'endroit où elle vit.
C'est pas sa maison mais ça pourrait
l'île de Pico : l'hiver, il y a de la neige au sommet.
A SUIVRE ...
C'est une photographe américaine qui vit à Prague. Sa photo est sur la cheminée du salon. C'est de la série " adress book".
suzanne pastor
PAUL MUSE ( né en GB en 1960)
paul.muse.free.fr, C'est l'adresse de son site où l'on peut découvrir son travail de façon complète.
Sur le mur de la cozinha portuguesa, nous avons une photo de Paul de la série des vitrines portugaises qui me rappellent le formidable voyage que nous avions fait au Portugal il y a longtemps. Remember " Valladosomething" !
LAURE CLINCHAMPS
On a connu Laure à Lisbonne. Elle donnait des cours de photo à l'Alliance française puis a ouvert une petite galerie dans Alfama. Nous lui avons acheté deux photos prises à Sao Miguel. Elles sont dans notre cuisine sur le grand mur spécial photographie.
Avec Nadine et Dominique, nous avons parlé d'elle il y a peu. Fait-elle toujours de la photo ? Est-elle toujours à Montpellier ?
ARTUR BISPO DO ROSARIO
( Sergipe 1911- Rio 1989)
C'est Leila qui nous l'a fait découvrir en nous envoyant un catalogue d'une expo à Rio en 94
Il y a eu une exposition au musée du jeu de Paume en 2003 mais on l'a raté.
FILIPE FRANCO (né en 1961 ( comme moi) ( à Ponta Delgada comme Mano)
Je l'ai connu à Lisbonne dans l'Atelier d'Antonio Sena à Lisbonne. J'aimais beaucoup son travail. Quelques années plus tard, je l'ai rencontré par hasard à Sao Miguel d'où il était originaire. Sandra a joué à son vernissage à la Galerie Arco 8. Ca m'a donné l'idée, la riche idée de l'inviter à mon tour quand j'ai fait une exposition à Lisbonne. Je me souviens aussi qu'il avait fabriqué le papier sur lequel il avait dessiné.
filipefranco.piczo.com/
JIRI KOLAR ( Bohème du sud 1914 - Prague 2002)
Poète et plasticien. Colleur ( collagiste) de génie. Pour en savoir plus.
bohemica.free.fr/kolar/biog_kolar.htm
VERA PYRRAIT
En 94, aux Açores, à la galerie de la librairie SOL MAR ( soleil mer), dans le centre commercial du même nom, elle expose de petits paysages portugais. Comme ce sont de petits formats, ce n'est pas trop cher. C'est la première fois qu'on achète un tableau avec Xavier. Il est tout simple mais 12 ans après, je l'aime toujours( le tableau, Xavier aussi mais il n'est pas tout simple lui). Je retrouve sa trace sur internet. Je ne la connais pas du tout.
palpura.pt
FATIMA MADRUGA
C'est une amie de Pedro (Leite). Nous lui avons rendu visite quand on est allés visiter l'île de PICO. Elle vivait dans un village avec son ami Vitor et ses enfants. Dans leur maison, ils avaient abattu toutes les cloisons. Ils avaient un projet de centre culturel régional. Fatima était une spécialiste du scrimshaw, la gravure traditionnelle sur dent de cachalot. Avec la fin de la chasse à la baleine, elle s'est tournée vers la peinture. Nous lui avons acheté quelques tableaux, celui des vaches multicolores qui est dans la chambre d'Anjela. Elle a offert à Mano la fameuse poule devant laquelle il s'était assis et ne voulait plus repartir. Il avait un an et des poussières. J'aime bien ces tableaux qui racontent un moment de la vie, comme des photographies. Je n'arrive pas à trouver de photos sur internet alors je mets une photo de Pico, l'endroit où elle vit.
C'est pas sa maison mais ça pourrait
l'île de Pico : l'hiver, il y a de la neige au sommet.
A SUIVRE ...
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