29 juillet 2008

boas ferias...

Ouf, j'ai retrouvé mon passeport pour les Açores, pays des volcans en activité tranquille.
Pas sûr que la police des frontières me laisse passer...le temps, lui, a passé, c'est indéniable...


Bonnes vacances à tous.

27 juillet 2008

Il est temps de finir de petit déjeuner, amigos ....





Faire la vaisselle. Faire les valises. Se faire la malle. Mais pas se faire de mal.

Fermé pour congés.

Rendez vous le 13 août. Ou peut-être avant .
Promis. Je vous envoie une carte postale de là-bas, du pays des volcans, des vaches et des hortensias bleus. Je pense à vous. Vous me manquez déjà.

26 juillet 2008

Cherche pinces à linge désespérément



Hier, j'ai fait le tour des supermarchés à la recherche d'épingles à linge en bois et de grande taille pour mes invitations. En vain. Petites et en plastique. Il va peut-être falloir que je trouve une autre idée. En tout cas, la chambre est un peu mieux rangée et Sébastien, qui revenait du pain à vélo a visité l'expo et a trouvé ça chouette. Lui, il préfère le dernier petit tableau qui n'est même pas sec...

Rochefort sur vacances





Les bonnes moules frites d'Oliver's Cook sur le port de Rochefort., ça c'est une bonne adresse. On regrette qu'il nous les serve dans des barquettes en plastique... Aller par le chemin de Charente et retour par le quai Bellot.
C'est peut-être un trou cette ville, mon fils mais qu'elle est jolie et que c'est bon d'y être en vacances avec de bons amis qui se sont enfin décidés à trarverser la France ( ou même un bout de l'Europe)

23 juillet 2008

Go west and visit us

Les premiers arrivés au petit déjeuner : Gaël, Hervé, Xavier et Anjela



Oh le bel été ! J'aime quand la maison est pleine d'amis. J'aime quand les amis de Lisbonne rencontrent les amis de Prague qui rencontrent ceux de Rochefort.

21 juillet 2008

Le temps rose






Il fallait une sacrée intuition pour voir dans le petit Breton teigneux et bagarreur le damoiseau de Rochefort qui sommeillait au fin fonds de lui...

Pause (7)

C'est normal le 7ème jour de se re-pauser.

Quand même, dimanche chargé : premier bain de mer ( eau salée à 21°C) entre les deux drapeaux bleus, gare aux baïnes puis moules sans frites dans une cabane de la Tremblade. Enfin, soirée avec Raul Paz sur la pelouse de la Corderie. Mais pas de cubain charitable pour me faire danser...





J'ai pas eu le temps de ranger ma chambre mais j'ai planté des clous dans le salon : il y a des corbeaux partout. J'ai aussi collé des petits volcans découpés dans un cahier de bon élève. Il y a des volcans qui sommeillent sous les bons élèves, croyez moi. (clique sur la photo et tu verras les petits volcans)

Demain lundi, à 18H00, trente danseurs amateurs dansent en rose sur la Vie en rose ( saxo et trombone) sur la place Colbert, dite place des Demoiselles. Je vous raconterai...


19 juillet 2008

ça persiste (6)





Je devrais faire une pause mais je persiste. Dans la cour, c'est en place. Un peu d'autosatisfaction.Quelques autoportraits sous le soleil eXactement.



Dans le cesky salon, il n'y a plus qu'à planter des clous.

Dans la cozinha portuguesa, ça hésite.


Dans la chambre maritime, c'est le souk complet, ça attendra l'août. Je devrais faire une pause: Anjela, Gaël et Stépan sont annoncés en fin d'après-midi. Que bom que é , que bom que é.

18 juillet 2008

ça suit son cours ( 5)

Il n' y a pas que l'expo dans la vie.

Il y a aussi Cécilia qui est bien arrivée dans son village togolais mais pas sa valise, perdue par Royal Air Maroc. C'est Anne qui sert de boîte à lettres. Aujourd'hui, c'est aussi le 18 juillet, premiers résultats de ces maudits concours de sciences po. Le n° de candidat est collé sur le pot de confiture d'abricots de mamie, 2ème étage dans le frigo.
Le livre d'Hélène Bessette maternA est arrivé, j'ai commencé à le dévorer. C'est bizarre mais ça se dévore.
Sara part rejoindre sa soeur Rym à Bristol toute seule comme une grande et si on en croit les photos du blog de la colo, Anjela adore le pays basque. Comme il pleuvait trop, on a du dormir dans l'étable avec les canards et le matin, c'est les vaches qui nous ont réveillées. T'imagine. Oui, ma petite fermière, j'imagine très bien.
Valérie est enfermée dans la bibliothèque de Beaubourg avec son maudit master et elle chuchote quand on l'appelle au téléphone...


Allez, j'y retourne. A mes pinceaux et à ma colle.

Voici donc l'état des choses. A quoi ressemble la cour des laveuses. C'est juste une répétition. Ah bon, tu m'as fait peur, un mois au soleil et aux intempéries, il n'en serait rien resté.

Vendre ou donner, telle est la question. Bon, ça mérite réflexion. Et l'idée de verser un don à l'association d'Aly et Shahana, Sojhro, ça serait peut-être une bonne idée ?



Les trois planches de Matera, basilicate et la planche d'amour + ses quatre battoirs


Les trois petites planches de la grand-mère de Jiri Kolar + les trois laveuses de Bohème


Les trois planches di"ici


Et la planche à Albertine, Gramat


17 juillet 2008

Je continue ( 4)



L'aventure continue autour de la chambre. Penser aux invitations. Trouver des grandes épingles à linge ( pas simple).


Dépoussiérer le petit archipel portatif et lui trouver une place dans la cuisine.

Accrocher, dans le couloir, face
au conte des frères Grimm, les 4 petits enfants de l'an 2000.

Dépoussiérer les planches à laver, les restaurer, les compléter. Trop tôt pour les installer dans la cour. Je vais quand même faire une répétition générale.



Les premières c
ritiques fusent : "c'est idiot de tout montrer sur ton blog, ce sera plus la peine de venir." Eh oui, c'est idiot et c'est comme ça.

Sandra qui fait elle aussi un MM ( maudit master) enfermée dans sa chambrette à Cagliari viendra jouer pour vous si et seulement si elle l'a achevé son MM. Espérons que le MM n'achève pas Sandra et qu'elle sera libérée fin août.

Alessandra Giura Longo, vous allez adorer. Une petite prière à santa Rita, la patronne des Maudits masters et le tour est joué...


16 juillet 2008

J'ai de la suite dans les idées (3)



Dans le couloir de l'entrée, j'ai accroché les cinq tableaux du conte des frères Grimm . "je voudrais que tu sois un corbeau et que tu t'envoles. Ainsi j'aurais la paix."






Sur la cheminée de la cozinha portuguesa, j'ai mis le petit monument aux huit enfants des rues de Rio retrouvés morts un matin de 1997, l'azulejo de l'AF, des petits collages de rien du tout du temps des Açores...

15 juillet 2008

Je prépare mon expo (2)


Je fouille ma vie et je vide mes poches.
Passage à l'acte.
Sur ce tissage bleu et jaune réalisé il y a juste un an qui attendait là.
Festival des petits riens.

14 juillet 2008

Je prépare mon expo ( 1)



ça pourrait s'appeller " Je vis avec une fille qui garde tout même ses ongles de pieds", ce qui ne donne pas très envie de visiter et qui n'est pas vrai ( tout sauf les ongles de pied).
ça pourrait s'appeler " de temps en temps, je fouille ma vie et je vide mes poches, c'est une question de survie".
j'aime le temps qui précède l'exposition, quand on fait l'inventaire de ce qui est visible, qui peut intéresser, toucher, étonner.
Je mettrais les corbeaux dans le salon, (cesky salon)
la période portugaise dans la cuisine( cozinha portuguesa),
les planches à laver dehors, dans la cour, quelque soit leur origine ( tchèque, allemande, italienne, portugaise, américaine ou française- Cécilia m'a promis d'en ramener une du Togo, au Pakistan, les femmes utilisent les pierres plates près de la rivière, c'est Shahana qui l'a dit...
Dans la chambre, je mettrais ici et maintenant ( les oeuvres récentes)
Je dois demander à Valérie de me prêter ses planches à laver portugaises, à M et P leurs corbeaux, à MC son "après la tempête"à Anne, quelques boîtes de l'expo de Lisbonne, ça c'est chic, ça s'appelle coll-part, ça fait artiste.

A quoi rêvent les laveuses , l'expo



Après avoir longtemps cherché un lieu approprié ( une supérette désaffectée ? les salles d'attente des médecins généralistes, le joli atelier au dessus du marchand des bonbons, le couloir de l'école , j'ai finalement décidé que ça se passerait ici.
Dans l'attente d'un hypothétique nouveau départ, avec ou sans grand voyage, le moment est venu.
Je l'écris aujourd'hui pour ne pas faire marche arrière demain.(J"ai déjà envie d'effacer ce que je viens d'écrire)
Reprenant modestement la belle idée des Locataires et
d'Artistes à domicile ( pour l'instant endormie), j'ai décidé d'exposer à la maison. Em casa. at home. Domu. Ce qui, je vous l'accorde, n'est pas d'une grande originalité et ça me convient.
J'imagine que ça pourrait être le dernier week-end avant la rentrée. Le vendredi, le samedi et le dimanche, disons de 14H à 20H, avec une petite fête, de la musique et des chansons.
Mes artistes préférées seront-elles libres ces jours-là ? Je vais lancer un SOS.
J'imagine que ça s'appellera A quoi rêvent les laveuses ? et autres contes.
Après, il faudra tourner la page et passer au chapitre suivant. J'espère que ça vous plaira.

13 juillet 2008

Un rêve




atelier SULMARE



Retourner un jour à Castel di Tusa, Sicile même en rêve et dormir dans la chambre qui s'appelle Su barca di carta mi embarco (Sur un bateau de papier je m'embarque) créée par Maria Lai, une artiste sarde.

12 juillet 2008

ciels de Paris





Lundi soir, rue d'Avron, assise au bureau, profiter du bleu de la nuit. S'y refléter, réfléchir.
Lundi plus tôt dans l'après-midi , centre georges pompidou, le ciel à travers le rideau, côté Hôtel de ville et sans rideau, côté Arts et Métiers. Mais quelle idée de scruter le ciel quand on est entouré de peintures.

11 juillet 2008

La folle attente de la vie

Je n'aime pas beaucoup les romans bourrés de citations. Je n'ai jamais aimé les dissertations. Mais parfois, on a envie d'en recopier certaines.
"Petite fille, je vivais dans la folle attente de la vie. Je croyais qu'un jour, brusquement, la vie allait commencer, s'ouvrir devant moi comme un lever de rideau, comme un spectacle qui commence. Il ne se passait rien et en même temps il se passait des quantités de choses, mais ce n'était pas ça, on ne pouvait pas dire que c'était la vie..." Milena Jesenska, cité par Michèle Lesbre



Qui a pris cette photo ? Il y a un Miroslav Tichy qui sommeille en chacun de nous. Celui qui a pris cette photo l'ignorait complètement, évitant les marges et marchant d'un pas régulier avec le reste de la troupe dans une direction bien déterminée.

Que s'est-il passé ?
Qui est le sujet de la photographie ?
La petite fille en robe de baptême dans les bras du grand-père par ailleurs parrain ou les larmes de la grande soeur ?
Et que regardent les cousins ?
Les larmes, le sang sur le genou ?

J'ai longtemps cru que cette photo avait été prise à Fouras. Ou à Patay. En fait , elle a été prise à
Madagascar. C'était le nom d'un restaurant sur les bords du Loiret à Olivet. Madagascar.


défauts et poésie






J'ai toujours eu un faible pour les photos floues, surexposées, sous-exposées.
J'ai toujours eu un faible pour les taches qui apparaissent mystérieusement après le tirage, de façon aléatoire, les cadrages décalés, les photos non facturées.

A l'exposition de photographies de Miroslav Tichy, il y avait un carton qui disait : les défauts font partie intégrante du travail. C'est la poésie, la qualité picturale. C'est ça.
Sur ces photos, floues, griffées, tachées, piétinées même, un mystère. Quelque chose qui peut nous émouvoir, loin de l'anecdote, du pittoresque, de la technique maîtrisée. Quelque chose d'essentiel de ces visages et de ces corps photographiés qui donne envie de pleurer.

Centre Georges Pompidou jusqu'au 22 septembre.Miroslav Tichy

04 juillet 2008

Enfin libres !

Et voilà. Toujours la même histoire.
Mon ordinateur se met , lui aussi , en vacances et refuse de travailler.
Moi qui rêvais de vous raconter des histoires et qui avais enfin le temps.

Dommage.
Donc faisons une pause.
Je reviens dès que possible.

Amitié


Aujourd'hui, il ne s'est rien passé d'extraordinaire. A la récréation, mes nouvelles chaussures ont sympathisé avec une tortue .

Messages ?



Sur le chemin du retour, des messages adressés à qui et pourquoi ?


02 juillet 2008

Dernière leçon de géographie avant l'amnistie générale



Dernière leçon de géographie avant l'oubli : les continents, les océans, le Pôle nord, le Pôle sud, et cette ligne imaginaire, là, vous voyez, qui partage la terre en deux parties.
L'horizon ? non

La frontière ? non

Pourquoi il faut froid au Pôle sud, puisque c'est le sud ?
Et le Pôle sud, ça ressemble à la Louisiane.
Et à quoi ça ressemble la Louisiane ?


Il est vieux le planisphère, il est tout déchiré. Bonne remarque, Paul. Il est presque aussi vieux que la maîtresse.

En collant l'étiquette océan indien à l'endroit qui lui revient, je m'aperçois qu'en effet, ce planisphère est vraiment vieux, qu'il y a encore un Pakistan oriental et un Pakistan occidental.
Donc nous sommes avant 1971, la 2ème Partition. Le Tourbillon du Pakistan. Moi, j'écoutais les Poppys sans y rien comprendre. Je me souviens par coeur encore des paroles.
Derniers jours à l'ombre. Amnistie générale pour tous les prisonniers de CE1 CE2 et leur geôlier. A nous la liberté. Nous saurons en faire bon usage.


Sous l'étiquette Atlantique, je le vois qui joue à cache cache l'archipel qui s'appelle reviens...
Et à côté de l'étiquette Océanie ? C'est pas l'archipel qui nous appelle ?